Legault, visio, fiasco… c’est notre nouveau métro, boulot, dodo. Loin d’être une routine que j’aime, elle est devenue notre réalité à nous, les élèves, notre quotidien si terne et répétitif.

Enfiler un chandail pour ne même pas ouvrir ta caméra et écouter les mêmes mots sans réelle interaction. Fini les murmures en classe, fini les sports, fini les arts, fini les blagues durant le dîner. Du moins… un jour sur deux.

La bonne nouvelle, c’est que même si on n’apprend pas autant et pas aussi vite, on apprend autre chose. Oui. On s’est bâti une fichue de belle capacité d’adaptation. On a appris la patience et on a appris à se réinventer. On s’est développé des qualités qu’on n’aurait jamais pu apprendre à l’école.

Pour toute notre persévérance, je nous dis bravo. Un bravo sincère. Le jour où notre monde aura fini de s’effondrer, je nous propose d’utiliser la force, la ténacité et la résilience que nous avons acquises dans les moments plus difficiles pour construire notre monde idéal : plus vert, plus juste, plus équitable et plus réfléchi. Embarques-tu ?

D’ici là, je garde espoir que, dans plusieurs années, nos enfants et nos petits-enfants ne finiront pas de nous entendre leur dire : « Dans mon temps, le monde allait tellement mal qu’on ne pouvait pas se rendre à l’école pour étudier ! » et qu’ils ne pourront pas y croire puisqu’on vivra dans un monde tellement beau.

J’y crois vraiment. On est la génération qui doit changer le monde et on a tous les outils qu’il nous faut entre les mains pour y arriver.

Qu'en pensez-vous? Exprimez votre opinion