En marchant à Montréal la semaine dernière, je suis tombé sur un homme qui lavait son auto avec un boyau d’arrosage.

Je lui ai fait remarquer que cette eau avait été coûteusement traitée et qu’un seau rempli d’eau savonneuse aurait très bien pu faire l’affaire. Il m’a dit de me mêler de mes affaires. Je me suis tu, pour éviter que les choses dégénèrent, mais je n’en ai pas moins pensé que l’environnement, c’est mes affaires. Et cette eau, j’ai contribué à en financer le traitement.

Cette semaine, je suis tombé sur un autre homme qui faisait pareil avec son char, qui devait être plus propre que son poêle. Je lui ai fait, à lui aussi, la leçon. Il m’a répondu que la Ville perdait des milliers de litres d’eau parce que son réseau d’aqueduc fuyait de partout, alors un peu plus ou un peu moins… Devant un tel argument, je n’ai pas pu faire autrement que de continuer mon chemin.

Sérieusement, les municipalités québécoises devraient interdire ce genre de pratique peu soucieuse de l’environnement, et des contraventions devraient être données en conséquence. À quelques mois de la COP26 sur le climat à Glasgow, en Écosse, il faut passer à la vitesse supérieure, y mettre du sien et changer nos façons de faire. Sinon, nos descendants, qui ne nous porteront pas dans leur cœur, y resteront tous.

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