Pensez un peu, si la technologie d’aujourd’hui avait existé il y a 60 ans, le nombre incalculable de preuves que les autochtones auraient pu accumuler pour recevoir justice pour des événements de racisme, d’agressions, de viols ou d’abaissement structurés. Joyce Echaquan, malgré sa situation de souffrance, a allumé son cellulaire pour prendre des preuves réelles pour exposer une situation d’agression verbale et d’une imposition de médication. Même près de sa mort, elle a eu cette intelligence de nous laisser un legs, une preuve que ces comportements existent bel et bien et depuis longtemps. Même dans la quiétude d’hôpitaux.

Beaucoup de victimes n’ont jamais eu de preuves matérielles lors de plaintes contre leurs agresseurs intolérants. Leurs voix étaient éteintes par le système pour légaliser des actes criminels et justifier la faute autochtone. Tuer un autochtone est banal. Et c’est là que, à la connaissance de tous les intervenants, la loi de l’élimination corporelle fait entrer en ligne une stratégie individuelle et communautaire consistant à agresser une personne autochtone à partir de ses comportements et de ses besoins. Ce règlement de comptes sur la personne est prouvé par des exemples impitoyables connus depuis des décennies de cohabitation semble-t-il civilisée et respectueuse entre autochtones et entités de livraison de services ou commerciales.

Cette situation de règlement de comptes furtive est l’apanage d’êtres vivant des incapacités cognitives et de transfert de complexes vers les individus autochtones en les prenant pour cibles pour calmer leurs exaspérations et leurs frustrations.

Cette prédation raciste est un spectre social qui touche beaucoup de gens de toutes les classes, une psychose asymptomatique qui réagit selon la volonté d’agresser un autochtone pour la défense des valeurs supérieures.

Ce comportement de règlement de comptes s’étend, mobilise sinon enrégimente les asymptomatiques de l’intolérance. Comme Joyce pour crier à l’aide, les intolérants crient à l’agression de leurs valeurs et de leurs conditions en utilisant les médias sociaux et autres.

Le gouvernement comprend très bien cette intolérance intrinsèque à tous et il en fait du capital politique en appelant à une relation mutuelle et équilibrée. C’est de la poudre à canon et un appel à l’apprivoisement. L’incitation à l’inégalité, un comportement public psychotique qui réveille l’ombre de l’intolérance. Et suit le couloir de l’élimination des autochtones ; il y a peu de chances en ces temps troubles que les relations entre autochtones et Québec s’améliorent, elles iront plutôt en se dégradant. Oubliez la réconciliation, l’équilibre, la reconnaissance et le respect. Les autochtones servent à enrichir les systèmes. Mais le réveil n’est pas loin.

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