En réponse au texte de Michel Nadeau, « Mauvais présage pour l’avenir de Cogeco à Montréal », publié le 11 septembre

Si on en croit la lettre ouverte que Michel Nadeau a publiée dans La Presse à propos de la présence de Fido au Québec, Rogers aurait laissé derrière elle une coquille vide à Montréal lorsqu’elle a acquis Microcell en 2004.

Depuis mon bureau à Montréal, comme dirigeante de Fido – basée au Québec –, je n’ai qu’à lever les yeux pour constater l’ADN québécois de Fido à l’œuvre quotidiennement à travers ses 1000 employés et son équipe de direction montréalaise. Si M. Nadeau cherche vraiment à rencontrer les dirigeants de Fido au Québec, je l’invite à passer à mon bureau de la Place Bonaventure, lorsque la condition sanitaire le permettra, bien entendu. Mes employés et moi sommes la preuve, en chair et en os, que le siège social de Fido est toujours au Québec. Soyons sérieux, plus de 80 % des employés de Fido travaillent à partir du Québec.

Les arguments sur lesquels s’appuie M. Nadeau sont erronés. Contrairement à ce que ce dernier affirme, Fido offre un service en français impeccable à ses clients québécois. Notre service à la clientèle traite bien au-delà d’un million d’appels par an. Ce n’est pas mince !

M. Nadeau affirme également que nos opérations légales se déroulent exclusivement à Toronto. Rien n’est plus faux. On travaille avec un bon nombre de cabinets d’avocats montréalais sur toutes sortes de dossiers importants. Ces cabinets d’avocats que nous employons à Montréal seront surpris d’apprendre qu’ils ne sont pas suffisamment Québécois aux yeux de certains.

Je suis fière de l’engagement culturel et social de Fido au Québec.

Fido commandite depuis cinq ans Fierté Montréal. L’an dernier, nous avons commandité la Fête Arc-en-ciel de Québec. Notre programme Fido XTRA appuie les communautés d’affaires noires et LGBTQ2S+. À travers ce programme, nous avons même été partenaires de BIXI Montréal et contribué à ce succès de mobilité durable. Sans compter ce que nous avons fait dans le cadre du Festival MURAL de Montréal au cours des dernières années. Fido appuie depuis des années l’art urbain qui est réalisé par des artistes de la rue. Toutes ces initiatives témoignent clairement de l’engagement social de Fido ici au Québec. Personne ne peut, de bonne foi, remettre cela en question.

Quant aux commentaires de M. Nadeau sur la contribution de Rogers au Québec, nous ne pouvons pas sous-estimer son impact positif sur le tennis au Québec. Non seulement Rogers a commandité ce sport de façon importante au cours des dernières décennies, en appuyant un événement d’envergure internationale où ont défilé les Steffi Graf, Rafael Nadal et Roger Federer de ce monde – mais elle a aussi investi dans le développement de jeunes talents d’ici. Félix Auger-Aliassime est un ambassadeur de Rogers.

Soyons clairs, le siège social de Fido est toujours au Québec. Je le sais parce que mes collègues et moi incarnons ce siège social quotidiennement. Nous sommes fiers d’avoir continué à faire croître la marque Fido, née au Québec et qui a une portée pancanadienne. D’ailleurs, Fido continue d’investir dans son avenir les deux pieds bien ancrés en sol québécois. L’équipe numérique de Fido, qui fait de la recherche au sein de ce secteur innovant, est installée à Montréal, dirigeants inclus.

Au lieu de diffuser des fausses informations au sujet de notre entreprise, nous devrions plutôt célébrer le mariage entre Rogers et Fido. Grâce à ce mariage, Fido a pu continuer de performer face à une compétition féroce. Comme dirigeante de Fido au Québec, je peux affirmer sans équivoque que Rogers a respecté son engagement de l’époque, soit celui de conserver l’ADN québécois de Fido à Montréal. J’en suis la preuve vivante.

> (Re)lisez « Mauvais présage pour l’avenir de Cogeco à Montréal »

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