Même en donnant son 110 %, toute comparaison risque d’être boiteuse lorsqu’on tente un rapprochement entre la politique et le sport.

Dans le cas qui nous préoccupe ici, il s’agit de faire un parallèle entre les comportements d’un joueur de hockey et d’une politicienne qui jouent à la vedette, en tentant une montée individuelle à l’emporte-pièce vers une gloire éphémère afin de marquer le point qui deviendra viral sur les réseaux sociaux.

Catherine Dorion sait patiner, même si la glace est parfois mince entre la représentation scénique de son moi costumé et les méthodes populistes dont elle se sert pour y arriver. Tout comme son vis-à-vis Subban, elle aime paraître en attirant les caméras médiatiques autour de sa personne. En voulant faire autrement, elle s’enferme dans une marge qui se rétrécit de plus en plus.

Ce comportement narcissique lui attire les foudres des membres de l’Assemblée nationale, qui n’apprécient pas d’être comparés à des « petites matantes » et des « petits mononcles » parce qu’ils respectent le décorum de l’institution.

Cette « Jeanne d’Arc » pyromane ne risque-t-elle pas de se brûler les ailes à force de provoquer inutilement la population qui la trouve de moins en moins drôle ?

P.K. Subban a été échangé parce qu’il était un objet de distraction pour les autres membres de l’équipe. N’en est-il pas de même pour Catherine Dorion, dont les frasques adolescentes font oublier les prises de position de Québec solidaire en matière du respect d’autrui ?

Si Mme Dorion a un besoin viscéral d’être en continuelle représentation, nous lui conseillons de se diriger vers la scène théâtrale où elle pourra se produire affublée de costumes différents, passant de la jeune femme maquillée portant la mini-jupe à la sportive décontractée en coton ouaté.

Contrairement à P.K. Subban qui a été échangé, Catherine Dorion n’est pas échangeable. Elle peut cependant essayer de changer sa façon de faire, gagnant ainsi de la maturité politique.

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