Le dossier de Véronique Lauzon sur l’avortement au Canada publié hier a inspiré ce retraité de l’enseignement. 

On permet les armes de chasse, puis s’insinuent des armes d’attaque sous les caprices de quelques « collectionneurs » et puis c’est le drame des folles tueries dans les bars, les spectacles, les lieux touristiques.

On ne sait pas pourquoi, mais les gouvernements n’ont pas le courage d’interdire totalement la circulation de ces armes pour protéger leur population. Actuellement, pourtant, il y a plus de victimes abattues sauvagement que de collectionneurs ignorant le bien commun ! 

Le droit à l’avortement est légal et il a aussi ses dérives. Dans une société où les moyens contraceptifs sont nombreux, peu coûteux et faciles d’accès, certaines femmes négligent de les utiliser. L’avortement est devenu pour elles leur moyen contraceptif, une façon qui a un coût beaucoup plus élevé pour la société.

C’est cette irresponsabilité individuelle qui est discutable. Est-ce un problème d’éducation ?

Faudrait-il que les moyens contraceptifs soient gratuits pour diminuer le nombre d’avortements ? De telles questions ne sont-elles pas légitimes si on considère que la vie d’un enfant en devenir est en jeu ? Oui, sa mère est en droit d’en décider et lui n’a rien à dire… une mère a le contrôle total sur son corps et ce qui s’y rattache, mais le droit à l’avortement doit-il demeurer sans contraintes ?

Aide à mourir

Pourtant, à l’autre bout du spectre, même s’il y a le droit de l’aide à mourir, on ne cesse d’y mettre des restrictions. Ces enfants devenus vieux ont de la difficulté à faire respecter leur décision de mettre fin à leurs jours quand ils ne seront plus capables d’en décider.

On exige qu’un cancéreux soit privé de sa médication sédative pour accepter sa demande d’aide à mourir : on lui offre 24 heures de souffrance pour reconnaître sa décision de mourir « dignement » !

On contraint des gens adultes et sains d’esprit à demeurer dans leur corps complètement paralysé par la maladie à recourir à la justice pour obtenir l’aide à mourir.

Et le malheureux qui a perdu l’esprit n’a pas le choix : il doit sécher dans un CHSLD malgré ses volontés librement exprimées, antérieurement à sa maladie, chez son notaire !

C’est la « mère juridique » qui se place au-dessus de la volonté librement exprimée du vieil enfant ! C’est à n’y rien comprendre. 

La légèreté face à l’avortement et la lourdeur de l’aide à mourir. Et la Charte des droits et libertés alors ? Il semble que, pour les gouvernements, le point commun entre l’avortement et l’aide à mourir soit la recherche d’un coût plus élevé pour la société. Les médecins étant les seuls à ne pas s’en plaindre !

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