Malgré la mort de Christiane Vadnais et la défiguration de la petite Vanessa Biron, deux évènements traumatisants qui ont fait pleurer et s’indigner la conscience collective, l’été continue de rimer avec attaques de prédation.

Cette année, l’inauguration a eu lieu en mai lorsqu’un garçon de 7 ans en train de s’amuser à l’extérieur avec ses amis a été pris pour proie. Puis, une femme en train de faire son jogging s’est retrouvée dans un état critique après avoir été lacérée jusqu’à la moelle par les crocs de deux mastodontes. Et l’histoire se répète quelques semaines plus tard : une femme est laissée pour presque morte sur le tarmac d’un marché aux puces. 

L’horreur ne se calcule plus en points de suture, mais en nombre de morceaux arrachés, déchiquetés. Ça suffit ! Point final.

Le laisser-faire du gouvernement face à ces drames humains est une négligence surréaliste. Surtout que pour d’autres types de tragédies (noyade, intoxication, maltraitance, etc.), tout est mis en place pour que réellement la situation ne se reproduise pas. Surtout que la solution est simple, efficace et adoptée par plusieurs villes et pays d’Europe : le port de la muselière chez les chiens d’attaque.

Déjà, dans une lettre ouverte publiée en mars 2018, je demandais au gouvernement ce qu’il attendait pour exiger que, sur la voie publique, la muselière soit obligatoire chez les chiens capables de par leur puissance d’infliger des morsures graves, voire mortelles : une prochaine attaque de pitbull ? Visiblement, mon cynisme n’était pas à la hauteur.

> Lisez la lettre

L’inaction du gouvernement demeure inchangée et s’avère tellement aberrante qu’elle brille d’une apathie délibérée et assumée. 

Le gouvernement Legault se doit de changer la donne. C’est une question de santé et de sécurité humaines.

Aussi, pour atteindre les consciences morales de M. Legault et de ses ministres de la Santé et de la Sécurité publique, je promets de leur envoyer la présente lettre chaque fois qu’un chien attaque un passant – et j’invite tous les citoyens à faire de même.

En attendant qu’une loi sur le port de la muselière soit mise en place, d’autres victimes subiront des souffrances sans nom cet été. La question est de savoir qui. Si ce n’est pas moi, ce sera vous, votre mère ou vos enfants.

Qu'en pensez-vous? Exprimez votre opinion