On entre ce matin dans le dernier droit de la campagne électorale 2013. Une campagne qui aura permis aux différents candidats de faire valoir leurs forces, leurs idées et leurs engagements sur une foule de sujets allant du transport en commun à la lutte contre la corruption, en passant par le développement économique et l'environnement.Pour la sixième et dernière question nous avons demandé aux principaux candidats à la mairie de résumer, en quelque sorte, les dernières semaines de campagne: qu'est-ce qui vous distingue comme candidat, qu'apportez-vous de plus que vos adversaires, bref, pourquoi les électeurs vous feraient-ils confiance à vous plutôt qu'à un autre des candidats?

Proche des gens

Denis Coderre

Chef d'Équipe Denis Coderre

Il est temps de redonner à notre ville cette fierté qui nous a toujours caractérisés. Montréal ne doit plus être perçue comme un problème, mais comme une opportunité extraordinaire qui nous permettra de reprendre notre place de métropole et de réclamer le respect qui nous est dû.

Avec une dose suffisante de leadership, nous y arriverons. C'est le maire de Montréal qui doit exercer ce leadership et jouer ce rôle de catalyseur, de rassembler les différents intervenants autour d'un objectif commun et de provoquer un résultat.

On ne s'improvise pas maire. Pour réussir, il faut posséder une qualité essentielle: la proximité. Le maire doit être proche de ses concitoyens et à l'écoute des différentes communautés qui composent la ville.

Vous me connaissez, j'ai toujours été proche des gens. Grâce à cette proximité, je pourrai saisir les opportunités économiques, culturelles et sociales qui feront rayonner notre ville. C'est aussi pourquoi, dans toutes les décisions de mon administration, je pourrai faire passer les besoins des citoyens avant tout.

Député durant 16 ans, tour à tour secrétaire d'État au Sport amateur, ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration et président du Conseil privé, j'ai toujours défendu les intérêts des Montréalais sur toutes les tribunes.

J'ai notamment contribué à la venue à Montréal de l'Agence mondiale antidopage, défendu les droits des athlètes francophones aux Jeux olympiques de Nagano, ceux des ex-employés de la raffinerie Shell et des employés d'Aveos, sauvagement mis à pied. J'ai fait pression pour maintenir dans notre ville le siège social de l'OACI et pour la construction du nouveau pont Champlain.

En mai, j'ai fait le choix de me consacrer entièrement à Montréal. J'ai passé les cinq derniers mois à vous rencontrer et à discuter avec vous. Donnez-moi maintenant l'occasion de travailler pour vous à rebâtir notre ville.

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Denis Coderre.

L'expérience et l'expertise

Marcel Côté

Chef de la Coalition Montréal - Marcel Côté

J'ai accepté de prendre la tête de la Coalition après qu'on m'a convaincu que j'avais l'expérience et l'expertise requises pour relever les défis majeurs auxquels Montréal fait face. Je possède notamment une longue expérience en gestion, ayant dirigé SECOR, une entreprise de service-conseil qui a très bien réussi et qui a des bureaux à Montréal, Toronto, Vancouver et Paris. Je cumule plus de 50 ans de participation à des conseils d'administration d'entreprises et d'organismes sans but lucratif, dont plusieurs m'ont appelé à la rescousse dans des moments de crise.

Au cours de ma carrière, j'ai appris les meilleures pratiques de gestion. J'ai particulièrement été amené à mettre le doigt sur ce qui ne va pas au sein d'une organisation et à trouver les solutions appropriées pour qu'elle trouve le chemin du succès.

Je connais aussi fort bien l'administration publique, ayant été l'une des rares personnes à avoir fait partie du bureau du premier ministre tant à Québec qu'à Ottawa. J'ai aussi été président du conseil d'administration du Forum des politiques publiques et administrateur de l'Institut de recherche en politiques publiques. Depuis 15 ans, je suis en outre l'un des conseillers externes du vérificateur général du Canada.

En matière économique, je suis un spécialiste de la gouvernance municipale et régionale. Je suis d'ailleurs l'auteur de cinq livres sur le développement économique et l'innovation. J'ai aussi été l'artisan du Plan de développement économique métropolitain de Montréal.

Pendant toute ma vie professionnelle, j'ai été d'une intégrité absolue. J'ai eu à prendre des décisions difficiles et je n'hésiterai pas à prendre les décisions qui s'imposent à Montréal. Notre métropole a besoin d'un dirigeant, intègre, compétent et déterminé. Je suis ce maire dont Montréal a besoin.

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Marcel Côté défend les couleurs de Coalition Montréal.

Un désir profond

Mélanie Joly

Chef du Vrai changement pour Montréal - Groupe Mélanie Joly

Nous en avons tous assez du cynisme, de la vieille politique et des élus corrompus! Le 3 novembre, pour que les contribuables montréalais en aient enfin pour leur argent, il faut voter pour le vrai changement à l'hôtel de ville.

Comme mairesse, je m'engage à rendre des comptes à la population, mon véritable patron. Avec moi, vous ne trouverez pas de squelettes dans le placard. J'ai une équipe intègre, dont la plupart des membres n'ont jamais fait de politique active. Nos candidats sont qualifiés, professionnels, impliqués. Plusieurs sont des gestionnaires d'expérience.

Et si vous me demandez ce qui me distingue, ce qui nous distingue? Notre volonté de poser des gestes concrets pour améliorer la qualité de vie des Montréalais, dans leurs milieux de vie. Ce n'est pas une ligne de parti ou un dogme qui nous dirige, mais bien le désir profond d'agir pour le développement de notre métropole.

Pour cela, j'ai développé avec mon équipe un programme qui se décline en 10 actions, à la fois pragmatiques et ambitieuses. Entre autres, nous voulons développer un réseau de 130 km de service rapide par bus (SRB) pour que tous les Montréalais puissent se déplacer rapidement d'un côté à l'autre de l'ile et atteindre les pôles d'emploi. Nous voulons que les Montréalais choisissent d'habiter la métropole parce qu'elle leur offre la meilleure qualité de vie, un emploi, mais aussi parce qu'ils ont confiance en leur administration municipale, transparente et intègre, où l'octroi des contrats est basé sur la probité et la qualité.

Montréal n'est pas une ville de seconde zone: c'est une métropole de classe mondiale. Nous devons le revendiquer sur tous les fronts et se donner les moyens de nos ambitions. Je m'y engage.

Le 3 novembre, levons-nous pour Montréal!

Photo Robert Skinner, archives La Presse

Mélanie Joly

Intégrité, compétence, audace

Richard Bergeron

Chef de Projet Montréal

L'intégrité de la prochaine administration municipale est la première exigence des Montréalais. Fondé en 2004, Projet Montréal offre à cet égard dix années de rigueur éthique sans faille. En 2009, nos règles de financement, strictement populaire, furent précisées par le juge à la retraite John Gomery: nous n'y avons jamais dérogé. Nous sommes aussi le seul parti municipal démocratique, autant en ce qui concerne la sélection des candidats qui portent nos couleurs que pour la rédaction de notre programme politique, ce qui est l'exact contraire de nos trois principaux concurrents, où seul le chef prend toutes les décisions. Enfin, et c'est sans doute le plus important à quelques jours à peine de l'élection, nous n'accueillons aucun ex-membre du parti de la honte, Union Montréal, parmi nos rangs.

La compétence est la seconde grande qualité de Projet Montréal. Au cours des quatre dernières années, nous avons géré les arrondissements Plateau-Mont-Royal et Rosemont-La Petite-Patrie de manière exemplaire. François W. Croteau a su réaliser des surplus dans Rosemont-La Petite-Patrie et Luc Ferrandez a rétabli la situation financière du Plateau-Mont-Royal, qui était pratiquement en faillite à son arrivée en 2009. Et ce, sans imposer de taxe spéciale. Trois femmes extraordinaires de Projet Montréal ont également été nommées au Comité exécutif: Émilie Thuillier, Josée Duplessis et Érika Duchesne.

L'audace, enfin, est une véritable marque de commerce de Projet Montréal. Nous savons que tout changement dérange ou inquiète les populations touchées: cela ne nous a pas empêchés de faire confiance à l'intelligence des gens, de proposer des projets ambitieux pour améliorer nos quartiers existants, en créer de nouveaux, et, surtout, améliorer notre réseau de transport collectif d'ici 2017.

Le 3 novembre prochain, choisissons l'intégrité, la compétence et l'audace. Choisissons Projet Montréal!

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Richard Bergeron 

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