Bonjour M. Pratte, je suis de façon soutenue tout développement sur l'avenir de la mission canadienne en Afghanistan après 2011. Or, je constate que la presse anglophone pullule d'articles, de rubriques et d'opinions sur le sujet, mais que la presse francophone ne s'y intéresse qu'en passant. Il me semble que les Québécois autant que les autres ont besoin de savoir ce qui se trame dans les couloirs du Parlement sur cette question. Si ce n'est justement que pour mieux les préparer à comprendre la décision qui ne saurait tarder à venir concernant le mandat qui sera donné aux Forces canadiennes. Pourquoi ce désert médiatique chez la presse du Québec? André Harvey, Mulgrave-et-Derry

M. Harvey, il est vrai que depuis quelques jours, la presse anglophone s'intéresse beaucoup à la suite de la mission canadienne en Afghanistan, notamment au changement d'attitude des partis de l'opposition à ce sujet.

Cela dit, il me semble que les médias québécois francophones, dont La Presse, ont suivi de très près ce conflit au cours des dernières années. Tous les médias importants ont délégué des équipes sur place à différents moments. Dans les pages Forum de La Presse, l'équipe éditoriale écrit très régulièrement à ce sujet. Nous publions aussi les analyses d'experts, dont celles, toujours pénétrantes, de Jocelyn Coulon.

Bien sûr, nous pouvons toujours faire mieux. Se peut-il que, les soldats québécois étant maintenant moins nombreux à Kandahar, les médias d'ici s'intéressent un peu moins à ce qui se passe là-bas?

Soyez assuré, en tout cas, qu'à l'approche de cette décision cruciale pour le Canada et pour ses forces armées, La Presse vous tiendra informé de tous les développements.

Merci de votre courriel,

André Pratte