Samedi dernier, Michael Kovrig a foulé le sol canadien après avoir croupi plus de 1000 jours dans une prison chinoise.

Se reposer physiquement et psychologiquement, rattraper le temps perdu auprès de ses proches, remettre sa vie sur ses rails : on imagine que l’homme a bien des choses en tête actuellement.

Or, deux jours à peine après son arrivée au pays, qu’a fait Michael Kovrig ? Il a profité de sa liberté retrouvée pour se payer sa première vraie coupe de cheveux en trois ans… et pour recevoir sa première dose de vaccin contre la COVID-19.

Le pharmacien-vaccinateur lui a proposé de filmer le geste pour le rendre public. M. Kovrig a accepté. Sur les réseaux sociaux, on le voit franchir les portes de la pharmacie de Toronto au son de la chanson Coming Home du groupe City and Colour. La scène, hautement symbolique, est une puissante réponse à la minorité qui associe le vaccin à la « dictature sanitaire ». Contrairement aux manifestants antivaccins, M. Kovrig sait ce qu’est une dictature. Et s’il y a quelqu’un qui comprend ce qu’est la liberté, c’est bien lui. Son empressement à relever la manche montre de quel côté il place le vaccin.

Ne reste qu’à espérer que son geste en inspire d’autres.

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