Grâce à la magie du temps des Fêtes, vous avez le pouvoir d’offrir le cadeau de votre choix. Voici un aperçu des suggestions de nos lecteurs et lectrices à notre appel à tous.


La citoyenneté


Ce que j’offrirais en cadeau, ce serait la citoyenneté à tous ces immigrés qui contribuent déjà à la société québécoise en travaillant depuis plusieurs années dans toutes les sphères de notre société. Tous ces gens qui refont demande après demande et dont les employeurs sont fiers de les voir évoluer dans leur entreprise. Souvent on veut les renvoyer dans leur pays malgré le fait qu’ils sont bien intégrés et appréciés de tous au travail.

Marlène Simard

Mon amoureuse auprès de moi


Le plus beau cadeau serait d’avoir mon amoureuse auprès de moi alors qu’elle est décédée en novembre dernier. Nous étions ensemble depuis 44 ans.

Mireille Séguin, Anjou

La santé pour ma sœur


J’aimerais bien offrir à ma sœur Josée une belle boîte emballée qui contiendrait de la santé jusqu’au rebord. En l’ouvrant, elle jaillirait lumineuse et mettrait la maladie en fuite pour longtemps, très, très longtemps.

Benoît Cormier

Un don

Mon cadeau, je l’ai déjà donné – et j’aimerais inviter les personnes qui le peuvent à faire de même. Il y a quelque temps, nous avons quasi tous et toutes reçu un 400 $ de la part du gouvernement provincial… un petit cadeau électoral. Personnellement, j’aurais préféré que ces sommes aillent aux personnes qui en ont le plus besoin : les personnes en situation socioéconomique précaire notamment. Soit ! J’ai donné cette somme à un organisme qui soutient ces personnes. Pour moi c’était Dans la rue, pour d’autres c’est sûrement une autre cause. J’invite donc les personnes qui n’ont pas besoin de cet argent à faire comme moi. Donner aux personnes qui en ont le plus besoin, c’est aussi ça l’esprit des Fêtes !

Geneviève Grenier, Lorraine 

Moins consommer


Pour Noël, le cadeau que je nous souhaite à tous, c’est d’arrêter de dépenser sans compter jusqu’à ce que nos cartes de crédit soient pleines. Que l’on cesse de nourrir cette société de consommation qui nous tue et qui tue la planète à petit feu. Cessons de faire le jeu des campagnes de marketing qui tentent de nous convaincre que le bonheur est dans la consommation et retrouvons plutôt le vrai sens de Noël. Nous devrions mesurer la réussite dans la vie en fonction de la qualité de nos idées et idéaux, et non pas en fonction de l’empilement de biens matériels. Joyeux Noël à tous.

Guy Viau, Gatineau


Redonner vie


Je redonnerais la vie à la fillette ukrainienne happée par un automobiliste afin que sa famille retrouve un sens à ce long périple pour fuir la guerre. Je donnerais aussi à tous les automobilistes une vigilance accrue… un genre de radar extrême dans le cerveau et les yeux.

Mélanie Vachon-Perrotte, Montréal

De la santé


À ma chérie des 53 dernières années, j’offrirais une garantie de santé pour qu’elle puisse continuer longtemps à rendre mon chemin du vieillissement si beau, et garnir celui de nos deux enfants et cinq petits-enfants de toute sa grande sagesse et sa riche pédagogie.

Yvan Jérôme, Laval

Un Noël d’antan

Mon souhait serait un Noël d’antan, avec les mononcles, les matantes, cousins et cousines, notre grande famille.

Ma famille se préparait le 24 décembre pour aller fêter chez grand-maman Simard. Maman nous préparait la veille, frisait nos cheveux avec des guenilles (ce qui donnait de très beaux boudins), sortait notre linge chic, souvent fait par notre mère qui était couturière. Enfin on partait, tout excités de voir l’arbre de Noël et tous les cadeaux autour de l’arbre dans le salon fermé par des portes vitrées…

Autour du poêle, les matantes cuisinaient tourtières et pâtés à la viande, préparaient les salades, les desserts yum yum mokas, les bonbons patates, les gâteaux aux fruits… ça sentait tellement bon dans la grande cuisine, qui pouvait recevoir toute notre belle famille ! Les tables étaient montées, prêtes pour le souper. Les hommes d’abord (eh oui ! c’était comme ça), ensuite les femmes, et en dernier, les enfants. Tout le monde mangeait vite, on avait hâte de recevoir nos cadeaux.

Je ne me rappelle plus le nombre de cadeaux, mais tout le monde avait le sien caché sous l’arbre de Noël. Les grands partaient à la messe de minuit et on attendait qu’ils reviennent pour que la distribution commence. C’était magique…

Assis en rond par terre, on attendait les yeux ouverts très grands que le père Noël dise notre nom. Tout le monde repartait avec un cadeau vers 4 h du matin. Incapables de dormir, mes sœurs et moi, on prenait notre cahier à colorier (on avait tous reçu des cahiers à colorier).

C’était ça mon Noël ! Les familles sont moins nombreuses, la tradition s’est un peu perdue, c’est triste. Joyeux Noël.

Susan Verreault