Vous avez été nombreux à répondre à notre appel à tous sur l’indemnisation des voyageurs par les compagnies aériennes. À la lecture des témoignages, tous n’ont manifestement pas reçu les mêmes services. Voici un aperçu des courriels reçus.

Arnaque d’Air Canada ?

Après avoir reçu une première réponse négative d’Air Canada, j’ai reçu cette semaine un eCoupon de réduction de 100 $, valide pour trois ans, mais qui ne peut être acheté sur un appareil mobile, sans les services d’un agent de voyages, et plusieurs autres conditions… Serait-ce une arnaque ?

Geneviève Lalonde

Silence radio d’Air Transat

Bien assis à l’Aéroport international de Montréal, nous attendons notre départ prévu à 8 h 20, en ce jeudi 28 juillet. Nous étions tous excités de nous retrouver sous le soleil radieux de l’Ouest canadien. Déception majeure ! Notre départ a été reporté à 22 h 30. Quatorze heures d’attente à l’aéroport, rien de moins. Sans compter toutes les activités prévues que nous avons dû annuler, à nos frais. La compagnie nous a offert deux maigres chèques-cadeaux pour nous sustenter, d’une valeur de 35 $ par personne, pour deux repas. Entrant enfin dans l’avion tant attendu, aucune excuse n’a été donnée de la part de l’équipage. Silence radio… rien de moins ! Quand même questionnable de la part d’un transporteur qui se respecte ! Après avoir dénoncé par écrit ce délai plus que déraisonnable, nous attendons toujours une réponse de la part du transporteur afin qu’un dédommagement puisse nous être attribué, à la juste hauteur des désagréments vécus. Après plus de 14 jours, Air Transat n’a toujours pas répondu à notre demande de dédommagement. Nous espérons que la compagnie saura prendre ses responsabilités en dédommageant les voyageurs qui ont subi plusieurs désagréments ! Nous restons optimistes, car Air Transat demeure une compagnie aérienne plus que respectable !

François Bellefeuille

Tout plane avec Delta

J’avais une réservation avec Delta pour un aller-retour à Chicago. Le vol de retour Toronto-Québec a été annulé par WestJet. Delta m’a remboursé le coût total du voyage en moins de 15 jours. Impeccable comme service.

Michel Paquet, Lac-Beauport

Problème de sécurité avec Sunwing

Au mois de mai, mon épouse et moi avons eu, avec Sunwing, un retard de 19 heures au retour d’une semaine de vacances passée à Cayo Santa María, à Cuba. Sunwing a refusé de nous dédommager, sous prétexte qu’il y avait un problème de sécurité. Nous avons confié à Vol en Retard le mandat de faire valoir nos droits. Nous avons finalement reçu une offre à l’amiable de Sunwing, soit un crédit voyage de 225 $ par personne, que nous avons acceptée.

Réjean Perron

FICAV introuvable

J’attends depuis plus de 2 ans une indemnité du Fonds d’indemnisation des clients des agents de voyages (FICAV), relative à une annulation de vol entre Hanoï et Montréal pour quatre personnes. Cela m’a coûté 4400 $ additionnels pour racheter les billets de retour à la suite de l’annulation de notre vol. Le dernier courriel du FICAV date du mois d’avril. Toujours aucune nouvelle depuis. C’est démesurément long. Y aura-t-il dédommagement un jour ?

Valy Darroman

Paris attend toujours

Nous sommes toujours en attente d’un montant de 100 $ d’Air Canada. C’était un acompte effectué en juin 2021 pour un voyage à Paris. Il était possible d’annuler à n’importe quel moment, ce que nous avons fait en janvier 2022. Notre voyage était prévu en juin 2022… Aucune nouvelle de remboursement depuis janvier 2022.

Benoît Ferland

Sunwing règle tout

En avril 2022, ma conjointe et moi avons eu 29 heures de retard au départ de Montréal pour Holguin, à Cuba, avec Sunwing en raison d’une panne majeure du système informatique. Remboursement complet d’une nuitée et repas supplémentaires en raison du retard. Indemnisation de 500 $ par personne et le tout reçu dans un délai de 40 jours. Nous sommes très satisfaits du règlement avec cette compagnie.

Joan Lespérance

Casse-tête épouvantable

En mars 2020, nous étions déjà en visite en Espagne depuis une semaine au moment où a été déclarée la pandémie. Nous nous sommes démenés pendant deux semaines pour revenir au Canada avec nos parents âgés : vols annulés, arrêt des trains, suspension des locations de voiture, fermeture de l’aéroport, bref, un casse-tête épouvantable et un stress assez intense.

Nous avons soumis une demande de remboursement au Fonds d’indemnisation des clients des agents de voyages (FICAV) pour un vol payé qui n’a pu être pris, nos excursions prépayées qui ont été annulées, et nos frais de subsistance et d’hébergement pour la période au-delà de notre départ d’origine.

Après un an sans son ni image, le FICAV, par le biais de PricewaterhouseCoopers (PwC), nous demande de soumettre à nouveau notre demande par le biais d’un portail numérique ultra mal fait, qui a exigé trois appels avec des représentants de PwC parce que les questions étaient formulées de manière incompréhensible, en français comme en anglais.

Huit mois plus tard, toujours pas de nouvelles, pas de courriel, rien. Nous avons rappelé PwC. Nous faisons partie de cas compliqués qui ne peuvent pas être résolus tout de suite (!), nous dit-on. Toutes les demandes passées et présentes ont préséance sur les cas compliqués. Tenez-vous chanceux qu’on s’occupe de vous, parce que le FICAV ne vous coûte vraiment pas cher. Abasourdis, nous étions.

Et nous attendons toujours, 28 mois après mars 2020.

Marc-André Anderson, Gatineau