Les lecteurs ont beaucoup apprécié la carte blanche de Catherine Ethier, « L’exquise errance », parue le dimanche 3 juillet dans la section Contexte. Voici un aperçu des courriels reçus.

Lisez la carte blanche de Catherine Ethier

Le droit de se tromper

Je l’ai fait. Mes filles l’ont fait. Et ça nous a permis à toutes les trois de trouver notre voie. Laissons à nos enfants le droit de se tromper, d’explorer. Perdre du temps permet d’en gagner et, surtout, de gagner du bonheur.

Marie Andrée Boivin

Quel délice de vivre !

Merci tellement, Catherine, d’expliquer l’inexplicable, le non-dit, le non-permis, l’échec ! Je savoure pleinement mon errance depuis deux ans, après avoir frappé le mur de la perfection ! Quel délice de vivre maintenant au gré des essais ratés, des expériences bizarres, mais envoûtantes et de cette curiosité à se découvrir enfin ! Que c’est bon de se dévêtir de toutes ces pressions sociales, conscientes et inconscientes ! Que c’est bon de vibrer pleinement avec l’énergie de mon cœur, de mon « être », qui naît et qui se forme continuellement ! Merci tellement d’avoir mis des mots sur la douceur de la création et de cette errance enrichissante !

Nathalie Legault, l’exploratrice

Douce pensée pour les jeunes

À faire lire à tous ces jeunes qui se cherchent. Le positivisme de cet article est réconfortant.

Raymonde Babin

Que vaut vraiment le savoir ?

Catherine Ethier, j’adore l’intelligence de tes mots, de ta verve et de ton humour. Comme enseignant, il m’est arrivé de constater que, souvent, la note parfaite est l’objectif ultime. À côté, quand on questionne les élèves sur leurs passions, leurs envies, ils deviennent stoïques, cherchant la bonne réponse ailleurs qu’à l’intérieur d’eux. C’est d’une grande tristesse. Il n’y a pas de place pour l’intelligence émotionnelle dans le cursus scolaire. Il serait intéressant d’y consacrer plus de temps et d’ainsi explorer encore plus les arts, les sports, les regroupements sociaux, etc. Plutôt, on bourre les élèves de connaissances scolaires en oubliant qu’ils ne devront pas que travailler « plus tard ». Que vaut le savoir quand l’intelligence émotionnelle est une bête qui n’a pas été explorée ?

Yvan Rheault

« Bravo ! »

C’est ce qu’une retraitée de 74 ans a à dire : « Wow ! Bravo ! »

Élise Pigeon, qui a aussi erré beaucoup

Besoin de cette errance

J’ai beaucoup aimé ce texte de Catherine Ethier. J’ai 74 ans et je ne voudrais pas revenir jeune étudiant et avoir à faire un choix. J’aurais eu besoin de cette errance, mais malgré tout, je suis passé au travers et j’ai une belle retraite.

Marcel A. Charbonneau

Découvrir des avenues

Je suis d’accord avec vous, Mme Ethier ! Je vois mes petits-enfants grandir à vue d’œil et je les vois effrayés, avec raison, de tout ce qui les attend dans la vie. Qu’ils continuent leur chemin sans avoir à prendre de médicaments pour fonctionner, c’est ce que je leur souhaite, ainsi que de découvrir, comme vous, toutes sortes de belles avenues. Merci pour votre article !

Michèle Bélanger

Une vie d’erreurs et d’errance

J’ai savouré cette carte blanche. Je me retrouve tout à fait dans les mots de Mme Ethier. Et bien que je sois aujourd’hui à la retraite, il me semble que j’ai passé ma vie à errer (dans le sens de me tromper) et à errer (c’est-à-dire à chercher et à flâner). Du temps, dont j’ai eu le luxe… il m’en reste peu, mais somme toute, erreur et errance auront fait de moi une vieille dame heureuse, sinon indigne ! Merci pour ce beau texte empreint de sagesse.

Hélène Gendron

Pas pour tous

Bien réussir ses échecs et en profiter pleinement n’est pas donné à tout le monde. J’en suis, moi aussi, volcaniquement convaincu.

Hugues Beauregard

À la poursuite de ses rêves

Toute ma jeunesse, je rêvais de faire de la radio. Je m’endormais avec une radio transistor sous l’oreiller en m’imaginant être animateur. À 15 ans, l’envie était toujours là. Mais l’idée de plonger dans ce monde improbable me tétanisait, tout comme vous. J’ai donc travaillé dans une job ordinaire, mais bien rémunérée, jusqu’à l’âge de 30 ans. À ce moment-là, la peur encore plus grande de prendre ma retraite de cet emploi à 65 ans me tétanisait davantage que la peur du vide. Alors, j’ai plongé, tout abandonné et me suis mis à la recherche de mon emploi de rêve. J’ai maintenant 63 ans. J’ai fait de la radio dans une station majeure du marché de Montréal pendant 14 ans, pour ensuite faire carrière entre autres en narration, en pub et en doublage de film avec beaucoup de succès. Oui, le vide fait peur, mais pour moi, ne pas poursuivre mon rêve le faisait encore plus. Merci la vie de m’avoir donné ce courage, ou cette naïveté d’y croire.

Alain Cadieux