Le combat de Véronique Cloutier pour l’accès à l’hormonothérapie bio-identique pour les femmes est abondamment souligné par notre lectorat. Voici un aperçu des courriels reçus à la suite de l’éditorial de Nathalie Collard « Le gros lot de Véro ».

Effets mesurables

Je suis médecin de famille avec un fort intérêt pour les problèmes hormonaux depuis plus de 20 ans. Je me suis familiarisé avec la pratique de l’hormonothérapie dite bio-identique longtemps avant qu’elle ne soit à la mode. J’ai pu voir la justesse des observations de la Dre Demers quant à l’utilisation de la progestérone naturelle en périménopause et sa fréquente supériorité sur les progestatifs de synthèse en ménopause. Je ne compte plus le nombre de patientes qui ont retrouvé une vie normale après avoir senti celle-ci basculer en même temps que leurs taux d’hormones. Cette pratique est exigeante, car elle nécessite du temps et une écoute attentive de l’ensemble des symptômes avant de décider de l’action à prendre. Elle procure toutefois beaucoup de satisfaction quand les effets sont palpables sur la qualité de vie des patientes. Je suis très heureux que mes patientes n’aient dorénavant plus besoin de débourser de leur poche pour s’accorder le soulagement que leur procure leur traitement : sur les plans émotionnel et physique, sur la qualité du sommeil et sur la sexualité. Bravo au ministre qui fait encore une fois preuve d’ouverture et de pragmatisme !

Yves Lévesque, médecin, Belœil

Bravo et merci

Bravo et merci, Véro, pour ta démarche et ta réussite !!! Ces hormones bio-identiques ont changé ma vie pour le mieux !

Chantal Legault

Se réjouir

Je me réjouis de cela. Gynécologue à la retraite, je peux vous dire que nos fédérations ont fait de nombreuses démarches pour que les Québécoises puissent bénéficier de ce type d’hormones, mais sans succès. Les compagnies l’ont fait également, mais elles sont toujours accusées de conflit d’intérêts. Lorsque ça passe par une de nos grandes vedettes québécoises, c’est sûrement rentable politiquement, et la CAQ n’en manque pas une. Par contre, on ne peut que se réjouir du résultat. Je vous félicite pour les précisions que vous exprimez (concises et adéquates) sur la ménopause.

Michel J. Côté

Avis contraires

Excellente nouvelle pour les femmes. Moi, j’ai manqué le concours des hormones. À ma ménopause, mon médecin a refusé de me donner des hormones, et je souffre depuis 15 ans de toutes les conséquences sur le corps décrites dans le documentaire. À la suite de sa diffusion, je retourne voir mon médecin, qui mentionne que ce documentaire est une supercherie totale. Je lui demande si je peux quand même essayer les hormones bio-identiques pour ma santé. Il me fait une prescription (à reculons). Une fois à la pharmacie, le pharmacien refuse de me donner l’hormone en question : trop dangereux, dit-il… Ouf ! Je ne comprends plus rien.

Denise Vincent

Dommages collatéraux

Juste vous dire que la ménopause ne concerne pas que les femmes, ça concerne toute la société. Tout comme Mme Cloutier, j’ai pigé le jackpot à la Loto-Méno, et je vous jure que sans les hormones bio-identiques, je ne passais pas au travers indemne. Ni mon couple ni ma santé mentale. J’y aurais laissé plusieurs années de ma quarantaine, mon couple et mon avenir financier. J’aimerais bien qu’on prenne conscience des dommages collatéraux de la ménopause : ils sont familiaux, matrimoniaux, professionnels, financiers, psychologiques et sociaux.

Andrée Champagne

Oui, mais…

Comme médecin de famille dont une bonne partie de la pratique est axée sur la santé de la femme, je suis très heureux d’avoir de nouvelles molécules disponibles, en particulier pour mes patientes sans assurances privées, puisque leurs options de traitement en ménopause et en périménopause étaient limitées. Toutefois, la façon dont la couverture de ces hormones a été autorisée par le ministre à la suite de l’intervention d’une personnalité publique me semble assez inusitée. Il y a tant de nouveaux traitements recommandés en première intention par différentes associations médicales, plus efficaces et mieux tolérés, et dont le remboursement est refusé par la RAMQ, en particulier pour le traitement du diabète. Je croise les doigts pour qu’une personnalité publique en fasse la promotion prochainement, parce que nos revendications comme professionnels ne sont visiblement pas entendues…

Etienne Villeneuve

S’ouvrir

Il est vrai que Véronique Cloutier a mis sa notoriété au service des femmes, mais surtout, elle a eu le courage de parler de sa vie personnelle. D’autres personnalités connues, dont Anne-Marie Cadieux et Marie-Soleil Michon, ont été très généreuses dans leur témoignage. Un gros merci à vous toutes !

Nicole Roy

Vers l’égalité

Merci à Véro d’avoir fait connaître sa quête à toutes. J’ai traversé ma ménopause avec des hormones bio-identiques parce que j’avais des assurances. Merci pour cet effort vers l’égalité pour toutes.

Marie Desrosiers, Laval

Le choix aux femmes

Médecin depuis 50 ans, j’ai compris il y a longtemps que les hormones bio-identiques fonctionnent et peuvent être utiles. En contrepartie, si elles fonctionnent, cela veut dire qu’elles comportent aussi les risques et effets secondaires des hormones « traditionnelles ». C’est l’explication que je donnais à mes patientes et c’était à elles de décider.

Richard Gosselin, médecin, Granby

Fierté

Oui, très fière que Véronique Cloutier ait fait bouger les choses. D’autant plus que mes filles arrivent à la quarantaine, elles seront mieux informées.

Suzanne Brisebois

Comprendre

Ce documentaire m’a permis de comprendre que certaines douleurs et certains inconforts étaient liés à la ménopause. Depuis, je prends des hormones « traditionnelles » et elles ont grandement amélioré ma qualité de vie et celle de mon couple.

Louise Perron

Rien de moins qu’un miracle

Les hormones bio-identiques ont vraiment été merveilleuses pour moi. Après une hystérectomie totale en janvier 2018, j’ai commencé à faire des tendinites et des capsulites dans mes deux épaules, qui ne pouvaient presque plus bouger. Je recevais des injections de cortisone plusieurs fois par année et je faisais de la physiothérapie chaque mois : l’amélioration durait quelques semaines et la douleur recommençait, malgré tous les traitements. En janvier 2021, j’ai commencé à utiliser les patchs d’Estradiol, et toutes mes douleurs aux deux épaules sont parties dans le premier mois. Dans mon cas, cela a été miraculeux. Toutes les femmes devraient avoir le droit de les essayer pour combattre leur douleur.

Nathalie Lagacé