Plus rien ne m’étonne
Je ne crois pas que le Parti conservateur soit crédible pour gouverner. Cependant, après avoir vu le nombre de complotistes lors du convoi de la liberté, et après avoir vu Trump et ses niaiseries porté au pouvoir, je m’attends à tout de l’humanité.
Rose Mondou
Contre le changement
Québec est une ville de plus en plus à droite. Étant moi-même de Québec, je ne comprends pas : beaucoup de Québécois sont contre tout ce qui peut changer un peu leur train-train quotidien.
Francine Rochefort
L’appui de ses anciens auditeurs
Je pense que le parti de M. Duhaime surfe sur la pandémie pour marquer des points. Il ne faut pas oublier le passé de M. Duhaime à la radio de Québec, ses auditeurs se transformant maintenant en votes. À part dans la grande région de Québec, je ne crois pas que ce parti pourra déloger la CAQ. Cependant, une saine compétition ne fait pas de tort. Alors, voyons ce que l’élection dans Marie-Victorin va donner avant de nous emballer.
Serge Leduc, Pincourt
Une leçon d’humilité
Le règne de l’empereur Legault tire à sa fin. Probablement que la CAQ remportera les prochaines élections, mais plus faible qu’avant, peut-être même minoritaire. Ce serait une leçon d’humilité pour M. Legault, qui en a bien besoin.
Pierre C. Tremblay, Montréal
Un virage risqué
Tentant de remonter dans les intentions de vote, la CAQ effectue un virage à droite pour contrer Éric Duhaime dans la région de Québec. Virage pas toujours logique et trop souvent teinté de l’arrogance qu’on lui connaît. M. Legault court le risque de s’aliéner des électeurs qui ne voteront jamais pour M. Duhaime mais qui seraient rebutés par cette nouvelle mouture de la CAQ, pro troisième lien envers et contre tous, mitigée envers l’environnement, quasi anti-tramway à Québec et inutilement dénigrante envers le maire de cette ville. Je suis de ces électeurs.
Marc Couturier
Ne surestimons pas les radios
La CAQ fait l’erreur de regarder le Parti conservateur du Québec dans son rétroviseur. Les radios de Québec sont loin d’avoir l’importance qu’on leur donne. Personne ne les suit. À preuve, Radio X avec Fillion en tête a tout fait pour nuire à Régis Labeaume tout le temps qu’il fut maire. Ce dernier avait même fermé les robinets des publicités de la Ville à cette station… Résultats des courses ? Labeaume aurait largement remporté la dernière élection à la mairie de Québec s’il n’avait pas pris sa retraite. Les gens savent bien que ces radios n’ont aucune crédibilité. Duhaime va possiblement remporter une circonscription (la sienne) lors des élections provinciales d’octobre, mais pas plus… En autant que la CAQ cesse de le considérer comme dangereux, la menant à des actions ou des déclarations contradictoires et douteuses comme celles d’Éric Caire la semaine dernière.
Pierre Beaudoin
Un message pour l’environnement
Si ce virage à droite n’était pas si néfaste face à l’environnement, ça ne me dérangerait pas trop. Avec le nouveau rapport du GIEC, nous constatons encore plus que la CAQ n’en fait pas assez en matière d’environnement. Mon vote ira au parti qui sera le plus audacieux en cette matière, même si je suis conscient qu’il n’aboutira probablement pas au pouvoir. Il nous faut lancer des messages à la CAQ, dont j’apprécie la gestion dans la plupart des autres grands enjeux de notre société, notamment en santé et en éducation.
Eric Bergeron
Les deux visages de la CAQ
Il y a deux CAQ : celle en campagne électorale et celle au pouvoir. Moi, j’ai voté pour la CAQ en campagne, pas pour celle au pouvoir qui a dirigé à gauche et je ne voterai certainement pas pour la CAQ de nouveau. Elle est devenue le Parti québécois sans l’option souverainiste. Où sont les milliards récupérés avec les salaires des spécialistes ? Où sont les réductions/contrôles des dépenses de l’État ? Où est la réforme du mode de scrutin ? La CAQ n’a jamais dit en campagne qu’elle bannirait toute exploration pétrolière au Québec, elle y était même très favorable. Où sont les médecins de famille pour tous les Québécois ? Il y a eu aussi les urgences que j’exclus à la suite de la pandémie. On reproche à la population de perdre confiance en son gouvernement et on déplore que les taux de participation aux élections soient en baisse continuellement. La population en a ras le bol de ces politiciens qui disent une chose en campagne et changent de direction une fois au pouvoir.
Réjean Durocher, Montréal