L’inquiétude est bien réelle parmi nos lecteurs. Au-delà des répercussions économiques, qui se font déjà sentir au pays, certains craignent une escalade du conflit. Voici un aperçu des courriels reçus à la suite de notre appel à tous.

L’économie mondiale en jeu

Certainement, on a déjà des répercussions avec le prix de l’essence qui grimpe. La peur de voir arriver une troisième guerre mondiale est dans nos esprits et ce n’est pas sain pour notre santé mentale. Ce fou de Poutine est un paranoïaque, un autre Staline. Les Bourses, l’économie mondiale sont en jeu. — Claude Lavoie

Soyons fiers de nos efforts

Oui, il y a des répercussions au pays, mais en temps de guerre, ce sont nos efforts à accomplir pour la cause ukrainienne. C’est peu comparativement aux souffrances du peuple attaqué. Soyons fiers de nos efforts, tout en étant en sécurité pour l’instant. De tout cœur avec les Ukrainiens qui paient de leur vie pour la démocratie et nous tous. — Berthe Laliberté

Se concentrer sur les plus démunis

Peu importe les répercussions qui nous affecteront, elles ne se comparent pas à ce que les Ukrainiens vivent maintenant et vivront pour de nombreuses années. De plus, le prix de l’essence qui augmente nous amènera peut-être à diminuer notre consommation. Si le gouvernement veut dédommager qui que ce soit, il devrait se concentrer sur les plus démunis qui, sanctions ou pas, font face à une inflation élevée. — Suzanne Brais

Peur de Poutine

Je crains que Poutine soit humilié et qu’il refuse de perdre la face devant le monde entier en le détruisant. Je crains que, dans son entourage, personne ne l’arrête avant le déclenchement d’une guerre nucléaire. — Lyne Tardif

Une guerre de pouvoir qui tue des innocents

Oui, il y a déjà des répercussions : l’indignation, la tristesse de voir ces gens qui nous ressemblent quitter leur pays, un pays qui est en train d’être dévasté par la guerre. La peur d’une troisième guerre mondiale : avec un tyran comme Poutine, on peut s’attendre à tout. D’autant plus que Trump n’est pas tellement loin de chez nous, qui admire Poutine et alimente la haine. Il y a aussi l’économie : la volatilité des marchés, des voyages annulés, le prix de l’essence, les denrées de plus en plus chères. Mon inquiétude vient aussi de la réalisation qu’en 2022, même si nous vivons avec une certaine opulence dans un pays apparemment calme, tout peut basculer parce que la quête du pouvoir par ces tyrans n’a pas de limite. Ils sont prêts à tout pour satisfaire leur ego. La planète a vécu la pandémie. On aurait pu penser qu’on avait eu notre lot de catastrophes et qu’on devrait célébrer la vie. Une guerre de pouvoir qui tue des innocents, c’est très inquiétant en 2022. — Micheline Patenaude

Inflation et prix de l’essence

Oui, nous sommes très inquiets des répercussions de cette guerre ici, principalement sur le plan financier. Étant retraités avec des revenus fixes, nous subissons la hausse fulgurante de l’inflation et, dernièrement, du prix de l’essence. Ce n’est pas avec les augmentations minimes des pensions que nous pourrons survivre. Tous les fabricants, toutes les industrielles et maintenant les agriculteurs se plaignent des augmentations, mais ils refileront sans aucun doute ces augmentations aux consommateurs. Qui nous aidera à passer au travers ? — André Comtois

Espoir d’un monde plus pacifique

Oui, il y aura des répercussions. Cela va nous coûter cher, mais je le paierai, ce prix, sans hésitation dans l’espoir d’un monde plus pacifique. Les Ukrainiens ont aussi le désir et le droit de vivre en paix.— Serge Paris

Une pensée pour le peuple ukrainien

Je ne crains pas les répercussions. Ce n’est rien comparé à ce que le peuple ukrainien doit subir. Ici, on n’a qu’a prendre les transports en commun et acheter local pour manger et continuer à bien vivre. Ma réflexion, c’est que le monde sacrifie l’Ukraine pour éviter une guerre mondiale. Mais Poutine, est-ce qu’il va s’arrêter là ? — Liliane Monette

À la porte d’une guerre nucléaire ?

À voir cette guerre se dérouler, il est évident qu’à court ou moyen terme surviendra une gaffe monumentale des agresseurs, qui forcera l’OTAN à s’y engager. Le Canada et l’Occident en subissent déjà les effets avec les coûts à la pompe qui explosent et qui vont systématiquement apporter une inflation générale encore plus forte. Après deux ans de pandémie, on n’avait vraiment pas besoin d’être à la porte d’une guerre nucléaire.— Michel Jacques, Laval

Front commun

On doit poursuivre toutes actions contre ce régime, quitte à payer plus cher nos biens de consommation. Franchement, j’aime mieux cette option que de perdre mon pays, ma maison, mes biens, ma liberté. Pensons-y : nos dommages collatéraux sont bien minimes face à ce que vivent les Ukrainiens. Bravo à toutes ces entreprises qui imposent des sanctions économiques. Il y en a qui ont le pouvoir de changer les choses. Allez-y, courage, on va bien finir par isoler ce fou si toutes les nations s’y mettent. — Claudine Vachon

Une tragédie

Une escalade apocalyptique est toujours possible dans ce monde devenu fou sous la menace des despotes. Une simple erreur de calcul, une attaque mineure, un geste politique ou économique qui déplaît et hop, on y passera éventuellement. On peut imaginer le pire, car il est de plus en plus possible. Je ne suis qu’un simple spectateur qui attend le dénouement de cette tragédie. — Michel Damphousse

Faire notre part

Oui, seulement si la guerre implique l’utilisation du nucléaire. Pour le reste, il est grand temps qu’on fasse notre part pour aider ces gens. Il est aussi grand temps de refuser de faire des affaires avec des pays dictatoriaux comme la Russie et la Chine. Nous avons fermé les yeux beaucoup trop longtemps au profit de l’argent et de notre confort. — Joël Lessard