La Carte blanche à Mariana Mazza sur le vieillissement a touché plusieurs lectrices. Voici un aperçu des courriels reçus à « Ode à l’aisance des années », publié le 27 février dans la section Contexte.

(Re)lisez « Carte blanche à Mariana Mazza : Ode à l’aisance des années »

La santé

Ce texte de Mariana me touche tout particulièrement, car j’ai quasiment l’âge de la vieille dame dont elle parle. L’aisance de cette dernière à déambuler nue qui a tant touché Marianna, je partage. Avec le temps, notre corps ridé, flétri a perdu la fonction « mise en valeur » qu’on lui accorda jadis. Maintenant, ce qui m’importe le plus de mon corps, c’est sa santé. Pour le reste, eh bien, j’ai en mémoire de magnifiques souvenirs !

Jocelyne Kucharski, septuagénaire de Bromont

Impressionnant

Cette femme m’impressionne de plus en plus.

Nicole Bélisle

Touchée

Je ne suis pas une fan de Mariana Mazza, loin de là et même pas du tout. Mais j’aime lire ses chroniques où elle parle de choses simples et profondes à la fois. Elle réussit à me toucher à chaque fois.

Patricia Crétier

Maintenant fan

Chaque fois que j’ai le plaisir de lire les textes de Mariana, je suis émue par sa vérité. Je suis maintenant une fan… Étant anglophone, je ne la connaissais pas jusqu’à ce qu’elle soit invitée à Tout le monde en parle. Et je jugeais la vulgarité de ses propos. Elle écrit toutefois avec une belle profondeur. J’espère qu’elle continuera d’écrire ses pensées et sa vie. Merci Mariana et La Presse.

Nancy Charlton

Voir sa mère nue pour la première fois

J’ai bien aimé ce texte. Hier, j’ai donné la douche à ma mère : pour la première fois, je l’ai vue nue. Elle a subi une chirurgie de remplacement de la hanche à 88 ans. Je suis sa fille et j’aurai bientôt 64 ans, mais je dois avouer que j’éprouvais une certaine gêne. C’est vrai que nous ne sommes pas habitués à la nudité et que j’éprouve toujours de la gêne dans les vestiaires.

Jacinthe Dubois

Trop

Moi aussi, j’ai toujours, inlassablement, travaillé à cacher ces plis, ces bourrelets, ces seins, toujours trop trop trop ! J’ai vécu dans un corps TROP, selon les standards. J’ai appris à mes filles dernièrement que j’avais l’habitude de me changer jusqu’à trois fois avant de sortir. Elles étaient stupéfaites ! Comment ? Toi ? Maman ? Si forte, si fière, un leader qui a mené tant de combats… Oui, mes filles, honte de mon corps j’avais, jusqu’à tout récemment. Maintenant, j’ai 74 ans, et même si je change encore de tenue avant de sortir, c’est moins, beaucoup moins fréquent. Je vis seule et j’essaie de n’en avoir rien à foutre… mais j’envie la vieille dame de votre article.

Louise Larocque

Merci

Que dire ? Quel beau texte Mariana. Merci.

Jocelyne Frenette, 63 ans… bientôt 80

Bel exemple de vie

Cela m’a touchée, un texte rempli de douceur. Je ne m’attendais pas à ce débat de la part de l’humoriste. Je travaille avec les personnes âgées et je trouve que cela nous donne un bel exemple de la vie, de comment on devrait se sentir dans notre corps pour se sentir mieux avec notre esprit. Merci Mariana Mazza.

Isabelle Meunier

Un message qui fait du bien

Je connais Mariana Mazza comme humoriste qui sait être crue dans son humour. J’ai failli passer droit sur son texte et j’y suis revenu ; je n’ai pas été déçu de cette lecture. Non seulement c’est très bien écrit, mais son message fait du bien à celles et ceux qui vieillissent, comme moi, ou aux personnes qui n’aiment pas leur corps. Maintenant, je connais mieux Mariana et ça me plaît.

Marc Brosseau

Émouvant

C’est tout simplement beau et émouvant. Je souhaite que la dame âgée ait ressenti cette admiration, car la beauté dépasse l’enveloppe. J’ai repensé à ce documentaire sur Netflix, Histoire d’une génération, qui m’avait aussi marqué. C’est beau vieillir lorsque cette expérience peut être partagée avec nos jeunes.

Hélène Bélanger, une vieille pas trop vieille

Pas facile de vieillir

Merci pour ce très beau texte, vous me réconfortez avec le fait de vieillir ! Moi, du haut de mes 58 ans, qui dissimule mon corps et qui accepte difficilement mes rides. Le monde a besoin de femmes comme vous qui réalisent que nous allons tous passer par là et que la meilleure façon de vivre est d’accepter et d’apprendre à aimer ces changements corporels. Ce n’est pas facile de vieillir dans une société qui refuse ce fait et qui le cache à coup de milliers de dollars dans la chirurgie esthétique. Accepter et dévoiler ce que nous sommes dans la vraie vie et non après de multiples chirurgies. Vivons le juste correct ! Fuyons les « tu es trop ou tu es pas assez ou tu devrais ! ». De vous lire fut un baume sur mon cœur de quinquagénaire !

Chantal Champagne