Croyez-vous que le projet de liquéfaction de gaz naturel de GNL Québec au Saguenay devrait aller de l’avant malgré le rapport défavorable du BAPE ? Vous avez été près d’une centaine à faire connaître votre opinion, une majorité se disant défavorable… sauf au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Voici un aperçu des courriels reçus.

Pour l’économie régionale

Je veux juste vous indiquer que je suis pour le projet GNL Québec. Il en va de notre économie régionale, pour permettre à nos jeunes de trouver du travail chez nous, et aussi pour diversifier notre industrie. Nous sommes d’accord pour protéger notre environnement et le produit offert pourra réduire les GES pour ceux qui l’utilisent comme énergie de base.

Christian Simard, Chicoutimi

Rentabilité incertaine

Non, ce projet ne devrait pas aller de l’avant ! Les raisons écologiques ont maintes fois été évoquées, mais au surplus, la réticence des acteurs initialement intéressés est devenue manifeste. La rentabilité de ce projet s’entrevoyait au bout d’un long tunnel et d’ici là, la donne aura changé. Il faut être innovateur et trouver le juste équilibre entre l’écologie et l’économie dans la réalisation de projets de cette envergure !

Sophie Tougas, Bedford

Une étape de la transition

Oui, ce projet doit aller de l’avant. La transition prendra du temps et ce projet fait partie des moyens pour y arriver.

Patrice Maltais, Saguenay

Faussement vert

Je trouve évident que les projets de gaz liquéfié doivent être abandonnés. Il faut arrêter de perdre du temps, de l’énergie et de l’argent à essayer de faire croire que c’est un projet favorable à l’environnement, c’est faux. Point final. Passez à des projets plus verts.

Pierre Chatelain, Mont-Laurier

Un projet bénéfique

Le projet GNL Québec devrait aller de l’avant ! Je crois que les personnes derrière ce projet ont à cœur le bien-être de notre société et respectent à la lettre les critères de protection de l’environnement. Un tel projet va être bénéfique pour la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean pour l’emploi et la prospérité !

Michel Desgagné

Des emplois nécessaires

Ce projet doit être réalisé. J’habite à Québec depuis trois ans. J’ai habité à Chicoutimi durant 35 ans. Deux domaines économiques ont été au centre du développement de la région : le bois et l’aluminium. Plusieurs usines de pâtes et papiers et plusieurs moulins à bois sont fermés. La technologie a modifié les besoins en main-d’œuvre de l’industrie d’aluminium. Il y a donc eu une perte d’emplois dans ces domaines. La région a besoin de créer des emplois dans un autre domaine.

Aurélien Leclerc, ancien résidant de Chicoutimi

L'environnement a aussi une valeur économique

Pour toutes les bonnes raisons (que je ne répéterai pas ici) exprimées par le ministre de l’Environnement dans divers médias et par les groupes de protection de l’environnement, je suis contre le projet GNL. Au Québec, depuis trop longtemps, on est très centrés sur l’économie. On en oublie la richesse du patrimoine, qui est aussi une valeur économique non négligeable. Heureusement, nous avons des gardiens qui obligent des réflexions plus approfondies sur les conséquences à long terme de mégaprojets qui font miroiter un développement purement économique et qui ne tiennent pas compte des pertes en matière écologique. Oui à la création d’emplois, mais pas à n’importe quel prix.

Louise St-Arnaud, Rivière-Rouge

Arrêtons de ne penser qu'à l'environnement

Oui, le projet GNL Québec devrait aller de l’avant malgré le rapport du BAPE, pour la prospérité des gens du Saguenay. Il faut penser aux gens maintenant et aux emplois que le projet va leur procurer. Je pense qu’il est temps qu’on arrête de ne penser qu’à l’environnement qui, à mon avis, prend beaucoup trop de place dans la sphère publique, et qui empêche toute forme de développement de nos ressources.

Madeleine Riverin, Abitibi-Témiscamingue

Soyons conséquents

Désirons-nous, oui ou non, prendre le virage vert ? Si c’est le cas, soyons conséquents.

Diane Dulong, Longueuil

Du travail pour nos jeunes

J’espère que le projet se fera, et que GNL fera ce qu’il faut pour avoir tous les prérequis. Ainsi, nous aurons du travail pour nos jeunes et pourrons vivre dans notre belle région…

Nicole Tremblay

À fond dans la transition énergétique

Pour assurer la transition énergétique complète, rien d’autre que des projets complètement verts ne devrait être entrepris, quant à moi, dans le futur. Cela crée des perturbations sur le plan de l’emploi, avec la protection de l’environnement sous toutes ses formes, mais il faut s’y faire. Soyons certains du bien-fondé de cette approche. On cherche une garantie pour la planète, n’est-ce pas, cessons de tergiverser.

Gaëtan Breton, Sherbrooke

Ici ou ailleurs ?

Je suis pour ce projet, le meilleur depuis longtemps au Québec. Et s’il n’est pas réalisé ici, il va juste changer de province et, si je comprends bien, nous sommes tous dans le même pays, respirons le même air. Alors, pourquoi se priver d’un projet qui fait travailler beaucoup de monde avec de bons salaires.

Carol Boisvert, Lévis

Condamnation en règle

Je n’ai pas que des réserves concernant le projet GNL-Québec, j’en fais plutôt une condamnation en règle. Incroyable qu’on en soit encore à défendre un projet de gaz naturel polluant, prévu pour durer 50 ans ! Il faut vraiment avoir les yeux fermés, les oreilles bouchées et s’enfermer dans un placard pour ne pas réaliser l’urgence de remédier aux effets des changements climatiques. Depuis combien d’années déjà sonne-t-on le glas ? On a réussi à produire un vaccin contre la COVID-19 en un temps record parce qu’il y avait urgence et que chacun d’entre nous y est confronté. Malheureusement, nous ne sommes pas tous au même niveau, semble-t-il, devant la constatation des changements climatiques ; parce qu’ils ne sont pas dans notre cour, on peut les ignorer. Eh bien, ils sont actuellement dans la mienne, à Saint-Adolphe-d’Howard, où la fonte rapide de la neige, la pluie et même un orage la nuit dernière sont de bien mauvais augure en plein mois de mars !

Dani Mori, Saint-Adolphe-d’Howard

Sans réserve

Je n’ai aucune réserve pour le projet GNL, je l’appuie à 100 %.

Gilles Ouellet, Saguenay–Lac-Saint-Jean