L’environnement, la santé et l’économie seront les principaux enjeux de cette campagne électorale, estiment nos lecteurs. Mais au-delà des enjeux prioritaires, plusieurs lecteurs remettent en question la pertinence de déclencher des élections en temps de pandémie. Voici un aperçu des courriels reçus à la suite de notre appel à tous de samedi.

Un vrai virage vert

L’enjeu le plus important, le plus urgent, le plus vital est sans conteste celui du réchauffement climatique. C’est donc la stratégie du gouvernement pour la mise en œuvre rapide et réfléchie d’un vrai virage vert qui retiendra mon attention. Pour le reste, c’est politics as usual.

Danielle Braün, Plaisance

Oser une vision radicale

D’abord, des élections en période pandémique, c’est complètement irresponsable selon moi. Cela dit, j’espère que les enjeux écologiques seront au premier plan. Les nombreux incendies de forêt planétaires, les canicules de plus en plus fréquentes et les bouleversements météorologiques ne sont que quelques exemples manifestes du réchauffement climatique. Il est impératif pour les partis politiques de saisir l’urgence et d’établir des plans draconiens. Les 2 degrés de réchauffement appréhendés par les experts dans un avenir rapproché sont très préoccupants. Bref, pour ma part, je vais suivre attentivement les promesses électorales des politiciens qui oseront aborder ces sujets tout en ayant une vision réalisable, concrète et, inévitablement, radicale.

Sophie Tougas, Bedford

Deux raisons d’aller voter

Pouvoir enfin taxer les géants du web et favoriser le droit à mourir dignement sont les deux raisons pour moi d’aller voter. En ce sens, on peut dire que ce sont les libéraux qui déclenchent les élections, mais que ce sont les opinions des conservateurs qui me poussent à aller voter !

Benoît Melançon, Montréal

Selon la vague

Je vais suivre l’évolution de la quatrième vague de la pandémie et me questionner sur l’intérêt d’aller voter.

André Brunelle

La priorité des priorités

Justin Trudeau doit faire de la lutte contre les changements climatiques la priorité des priorités de son prochain mandat. Les petits et grands égos des dirigeants et des citoyens des pays qui ne sont pas dans la survie immédiate doivent s’atteler immédiatement à la tâche. Soyons éveillés et conscients.

Solange Raymond

Dépenser sans compter

Pour moi, la dette du Canada me fait trembler. Le gouvernement libéral dépense sans compter et je le surveillerai de près. De plus, le Canada doit être un chef de file en environnement. Son laxisme me désole.

Louise Lauzière

Une réelle vision, des plans crédibles

Je suivrai particulièrement les propositions des partis sur l’économie, l’éducation, l’environnement et la santé. En économie : il faut une réelle vision et des objectifs clairs de développement durable. Et un plan de réduction de la dette. En éducation : une vision et des objectifs d’éducation qui tiennent compte des nouvelles méthodes d’enseignement en présentiel et en virtuel, permettant d’atteindre une économie du savoir supérieure (parmi les meilleures du G20). En environnement : un plan crédible de réduction des émissions de gaz à effet de serre qui exploitera nos atouts, comme l’hydroélectricité. En santé : un plan d’action qui prévoit d’importants transferts à long terme pour soutenir la santé dans les provinces. Et pour tout cela, de l’asymétrie afin de respecter les champs de compétences des provinces et les besoins particuliers de celles-ci.

Claude Plamondon

M. Trudeau croit-il qu’il peut acheter nos votes ?

Ce que je surveillerai de très près, c’est la priorité qu’il accordera à la lutte contre la pandémie durant sa campagne électorale. M. Trudeau croit-il vraiment qu’en lançant de l’argent à tout vent, il pourra acheter nos votes ? Autres volets à surveiller : ses projets pour la lutte contre les changements climatiques ; l’ouverture des frontières et les restrictions s’y rattachant ; le transfert du fédéral aux provinces en matière de santé ; et sa réelle position sur la loi 21 au Québec.

Nicole Boyer

Pétrole, trains et aînés

La fin des subventions directes et indirectes à l’industrie pétrolière, la transformation du projet TGF en TGV et l’aide aux aînés sont les dossiers prioritaires à surveiller.

Gaétan Tremblay

Laïcité, aide médicale à mourir et pesticides

Mes priorités : la loi 21 sur la laïcité, le formulaire anticipé de l’aide médicale à mourir pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et la réforme contre les pesticides…

Daniel Gagnon

Décision indécente

Je ne suivrai pas cette campagne. Je trouve tout à fait indécent de plonger le pays en élections, sans raison valable et qui coûteront une fortune, qu’on aurait mieux fait de consacrer à d’autres fins, plus valables.

Francine Davis, Boucherville

Deux luttes, une dette

Je vais surveiller la suite de la lutte contre la pandémie, la gestion de la dette, la taxation des GAFA, et la lutte contre les changements climatiques.

Pierre Dupont

L’obsession de la majorité

Je trouve que ces élections sont bien inutiles. Trudeau n’a-t-il pas fait ce qu’il voulait pendant la pandémie, même minoritaire ? Cette obsession de la majorité n’a plus sa place. Sans vouloir un gouvernement de coalition, on peut écouter tous les partis pour les décisions importantes.

Marc Girard

Des motifs valables ?

Je vais surtout considérer les motifs qui justifient ces élections précipitées. S’ils ne me semblent pas valables, je voterai en conséquence.

Jean-Yves Pilon

Pour l’avenir de notre planète

Pendant la campagne électorale, je suivrai avec attention les propositions des partis en termes de lutte contre les changements climatiques. Le dernier rapport du GIEC démontre l’urgence climatique dans laquelle nous sommes plongés. D’est en ouest et du nord au sud, les communautés canadiennes sont déjà affectées par des catastrophes liées à l’activité industrielle humaine : incendies de forêt, fonte du pergélisol, inondations, etc. Les jeunes électeurs comme moi, qui devront s’adapter à une planète en mutation, ont de grandes attentes à l’égard des partis politiques fédéraux. Plus que jamais, il est nécessaire d’effectuer une transition écologique, et les chefs de partis seront jugés sur leur capacité à incarner une vision prometteuse pour l’avenir de notre planète. S’ils veulent que les jeunes sortent voter le jour du scrutin, ils devront avoir un plan environnemental précis, crédible et audacieux.

Maxime Duchesne, Montréal