Plus de 250 personnes ont réagi à l’éditorial d’Agnès Gruda publié le 14 janvier* sur la semaine de relâche et les voyages. Voici un aperçu des courriels reçus.

Le gros bon sens

Tout à fait d’accord pour empêcher les voyages non essentiels. C’est sous la responsabilité du gouvernement fédéral et ça me semble facile de prendre une décision qui tombe dans la section du gros bon sens. On attend quoi ? Je comprends M. Legault de s’impatienter devant l’inaction du fédéral dans ces situations de voyages de plaisir à l’extérieur du pays.

— Pierre Huot, Cowansville

Une contradiction de plus

Vous avez 100 fois raison ! Nos gouvernements n’en sont pas à une contradiction près. L’indulgence dont bénéficient les voyageurs (pour des voyages souvent d’agrément plutôt que de caractère essentiel) dépasse l’entendement alors que les infections augmentent partout et que les soins de santé sont menacés d’implosion. Il est temps de s’attaquer à ce problème et les solutions que vous évoquez, notamment la quarantaine obligatoire en milieu contrôlé, seraient de nature à faire réfléchir. Bravo pour avoir soulevé sans détour cette contradiction sans excuse chez nos gouvernants.

— Anton Jurkovich

La semaine de relâche doit faire relâche

Je serais d’accord pour que la semaine de relâche soit carrément annulée ! Les élèves ont besoin d’être en classe pour rattraper du temps perdu d’enseignement et les enseignants doivent travailler, comme tous les travailleurs de services essentiels. À situation extraordinaire (pandémie), mise en place d’actions extraordinaires. D’autant plus que la semaine de relâche apporte son lot de voyages non essentiels, avec tous les risques sanitaires qui s’y rattachent. Les enseignants, à l’opposé des travailleurs de la santé, auront tout l’été pour s’en remettre. Solidarité !

— Aimay Dépelteau

Mettre le pied à terre

Je pense qu’il est plus que temps que le gouvernement mette son pied à terre. Il y a encore des gens qui se moquent complètement de la pandémie. On voit bien qu’on ne peut pas juste se fier à la bonne volonté du peuple.

— Brigitte Simard

Tant d’interdictions

Nul doute que les éditorialistes de La Presse sont de grands influenceurs et que vous avez l’attention du gouvernement provincial, mais n’y a-t-il pas de limites à vos propositions d’interdit ? Nous suivons toutes les consignes prescrites par notre gouvernement, et les quelques cas d’exceptions que vous découvrez confirment que la majorité suit les consignes. De grâce, cessez de trouver d’autres façons de vouloir enfermer le peuple !

— Guy Grégoire, Gatineau

Sage suggestion

Je suis entièrement d’accord avec cette sage suggestion d’interdire dès maintenant les déplacements à l’étranger jugés non essentiels. Aux grands maux, les grands moyens !

— Micheline Wilkie

Reprendre le temps perdu en classe

J’ai de la misère à concevoir que les profs soient épuisés après avoir passé plus de trois semaines en vacances pendant les Fêtes, sans compter les cinq mois de vacances de 2020. Qu’en est-t-il des enfants dans ce raisonnement ? Ils ont manqué assez de jours de classe et, en plus, on a ajouté trois journées pédagogiques. Plusieurs ne pourront jamais reprendre le temps perdu. De plus, c’est certain que s’il y a semaine de relâche, les familles vont voyager et les enfants vont devoir s’isoler pour deux semaines de plus. Ça n’a aucun bon sens.

— Nicole Sauriol

Trudeau doit agir

Justin Trudeau a le temps d’interdire les voyages non essentiels. Ceux qui partent en voyage sont probablement les mêmes qui ne croient pas à la pandémie. Des mesures plus strictes, SVP.

— Jocelyne Poirier

Ça ne passera pas cette fois

Non, mais vraiment, s’il fallait que les gouvernements ne fassent rien pour empêcher les gens de partir en voyage durant la semaine de relâche, ce serait scandaleux ! Avec la démonstration du résultat au printemps dernier, c’en serait terminé de ma confiance envers nos dirigeants. Pour moi, ce serait cautionner le je-m’en-foutisme !

— Francine Jodoin

Une question de crédibilité

Je suis complètement d’accord avec cette imposition de « quarantaine » obligatoire dans un endroit fermé et contrôlé par les autorités. Parce que si rien n’est fait pour empêcher les Québécois de se rendre dans le Sud pendant la semaine de relâche, il ne servira plus à rien de respecter les consignes de la Santé publique, cela va complètement à contresens de ces directives. Cela enlèvera toute crédibilité au gouvernement et à la Santé publique. Bonjour la catastrophe annoncée !

— Daniel Laflamme, Montréal

Solidarité ou catastrophe

Il faut vraiment empêcher les voyages dans le Sud pendant la semaine de relâche scolaire pour le bien-être mental et physique de tous les travailleurs du secteur hospitalier. Il faut mettre des règles sévères pour protéger tous les efforts entrepris par la population. Le peuple québécois doit être solidaire, sinon la situation va exploser. Le gouvernement doit agir tout de suite.

— Carole Chagnon

La lourdeur d’Ottawa

Tellement en accord, mais le gouvernement fédéral est d’une lourdeur incompréhensible.

— Liliane Gaulin

Culture et responsabilité sociale

Vous avez raison ! ! Les voyages ne devraient pas avoir lieu en temps de pandémie. Je crois cependant que c’est aussi une question de culture et de responsabilité sociale. On ne peut pas demander au gouvernement d’énumérer absolument tous les comportements pour ne pas répandre la COVID-19. Ici, en Ontario, on se fie au jugement des Ontariens. Espérons que ceux-ci feront preuve de bon jugement.

— Laurie Paquette

Ne misons pas sur la bonne foi

Je suis d’accord à 100 %. On ne peut pas se fier à des voyageurs qui ne respectent pas les recommandations du gouvernement d’éviter les voyages non essentiels. Ces mêmes voyageurs ne respecteront pas davantage la demande de quarantaine. Si d’autres pays peuvent le faire, pourquoi pas nous ?

— Jean-Pierre Harvey

* Lisez « Pas de voyages pendant la relâche »