Les mesures sanitaires sont prolongées de quatre semaines. Croyez-vous qu’il s’agit de la bonne décision ? Vous avez été plus de 300 lecteurs à répondre, une forte majorité d’entre vous se résignant à suivre les mesures restrictives annoncées par le gouvernement. Voici un aperçu des courriels reçus.

Noël s’en vient

Si nous voulons fêter Noël avec nos familles, nous devons faire attention de ne pas trop augmenter les cas durant cette période de confinement.

Michèle Morella

Protéger les Québécois

Tout à fait en accord. Il faut descendre à moins de 500 cas par jour avant Noël pour passer de belles Fêtes. Il faut protéger nos personnes âgées et maintenir nos établissements scolaires ouverts afin d’éviter le décrochage. Arrêtons d’être individualistes et soyons plus conscientisés au bien-être de la population. Félicitations à M. Legault et toute son équipe pour garder le cap sur ses objectifs de limiter la propagation du virus et de ne pas plier devant la pression des diverses instances. Les résultats seront votre satisfaction du devoir accompli, soit de protéger les Québécois durant cette pandémie.

Denyse Trottier

Tous à bord du manège

Il nous faut être solidaires et respecter la consigne du premier ministre. On est maintenant tous à bord des mêmes montagnes russes et il n’y a personne qui doit descendre avant la fin du tour de manège.

Carlo Tarini

Le réseau de la santé travaille d’arrache-pied

Ayant été hospitalisée aux urgences pendant deux jours, je considère que cette décision est la bonne. Le personnel infirmier et médical fait de très longues journées et travaille d’arrache-pied dans un contexte très stressant. On ne choisit pas quand être malade et, croyez-moi, quand ça arrive, on souhaite que notre système de santé puisse nous accueillir. De retour confortablement à la maison, on réalise que c’est un effort acceptable dans les circonstances.

Janick Lemieux, Longueuil

Maîtriser la pandémie

La solution idéale n’existe pas. Personne n’aime voir ses activités annulées ou chamboulées. Il faut contrôler la pandémie, point !

Lynda Rebaud

La santé publique avant l’économie

Le gouvernement a misé sur la santé publique plutôt que sur l’économie. Il est donc en parfaite légitimité avec lui-même pour prolonger les mesures de 28 jours. Ce n’est pas facile pour tout le monde, mais on n’a pas le choix si l’on veut s’en sortir. Il faut continuer dans la même logique. L’on jugera à la fin de cette pandémie si le gouvernement a vu juste ou s’il s’est trompé. Pour l’instant, soyons des bons soldats et restons dans le rang.

Francine Roy

D’accord pour la prolongation

Ayant travaillé dans le réseau de la santé en collaboration avec une formidable équipe de prévention des infections, c’est la chose à faire pour contrôler la propagation. Faisons-le pour l’ensemble de la société, pour les services publics de santé, pour les gens vulnérables et retrouvons des moyens créatifs de passer à travers.

Lucie Allard

Pour les grands-parents

Nous n’avons pas le choix, c’est le prix à payer si nous voulons que les enfants aient encore des grands-parents à embrasser au printemps prochain. Encore un petit effort.

Sylvie Arpin, Yamaska

Donner de l’espoir

Oui, je crois que c’est une décision nécessaire pour que le système de santé et ses travailleurs puissent s’en sortir correctement, mais il faut donner de l’espoir aux gens. Ça ne pourra pas continuer au-delà d’un autre 28 jours. Ne pas voir enfants, petits-enfants ou amis, même en petits groupes, ne peut pas continuer longtemps sans que les gens pensent à désobéir. Moi qui respecte et qui a toujours respecté les règles, je commence à élaborer des stratégies pour voir mon monde… à deux mètres, mais chez moi !

Francine Desjardins

S’il le faut, des mesures punitives

Tous les citoyens sans exception doivent faire leur part et suivre strictement les consignes sanitaires. Le gouvernement devra-t-il appliquer les mesures punitives et pénales dont il a le pouvoir pour arriver à contrôler cette situation sanitaire ? S’il le faut, eh bien, qu’il le fasse !

Gérard Croteau, East Broughton

Pas le choix

Les autorités n’ont pas le choix devant un système de santé extrêmement fragile. Que des gens se rebellent, ça se comprend, mais ce n’est pas une raison de baisser la garde. Pourvu que l’on soit ferme sur les amendes, car autrement, ça va être la pagaille. Ce n’est pas drôle, mais regardez autour de la planète et vous verrez que, vraiment, ce n’est pas un choix bien difficile à faire même si c’est très difficile à vivre pour plusieurs.

Pierre Chatelain

Voir l’ensemble de la situation

Pas le choix si on veut limiter les dégâts. Ce n’est même pas un excès de prudence quand on constate l’ensemble de la situation. La réaction de certains me fait penser à celle de mon chat, découragé devant la porte et qui me regardait en ayant l’air de me dire : « Arrête la pluie que je puisse sortir »… On a un gouvernement responsable et sensible, pris avec une situation grave et inédite pour nos sociétés : donnons-lui une chance de nous aider en suivant ses directives.

Denise Pelletier, Verdun

Ce n’est pas la Seconde Guerre mondiale

Bien sûr que c’est la bonne décision. Tous les jours, j’apprends que des amis sont contaminés. Chaque fois que le premier ministre a permis une diminution des contrôles, on a vu une augmentation des infections. On devrait fermer et tenir fermé tout ce qui n’est pas essentiel à la vie. Les gyms, les centres de yoga, ce n’est pas essentiel. On peut fort bien s’offrir des séances personnelles de conditionnement et de yoga aussi. Pour ces personnes, c’est seulement une question d’argent.

On ne saurait assez conseiller aux gens de prendre patience : plus on respectera le port du masque, la distanciation, le lavage des mains, la limitation des rencontres, plus vite on verra nos efforts récompensés. Je me souviens des années 1939-1945 : cinq ans à vivre les rationnements, la peur de perdre des êtres chers, le chômage. Présentement, c’est de la petite bière. À pas feutrés, on parle de vaccin. En attendant, les nouvelles ne sont pas bonnes à la grandeur du Canada. Soyons réalistes et coopératifs. Oui, il faut prolonger les mesures sanitaires.

Marielle Drouin, 89 ans