Une fonction dépassée
Sa fonction est écorchée, mais aussi dépassée. Ne serait-il pas temps de dire au revoir à cette pratique de dépendance « honorifique » ancestrale et onéreuse ? C’est un peu réducteur de toujours avoir un représentant de notre conquérant au gouvernement.
– Alain Cadieux
Une grande dame déterminée
Je trouve vos commentaires extrêmement sévères. J’ai écouté son discours avec admiration, car cela prenait beaucoup de courage pour affronter les Canadiens après les plaintes rendues publiques sur son mode de gestion du personnel. J’ai admiré sa capacité d’être aussi performante, son discours était très vivant et elle savait garder l’attention de son public. Son dynamisme, sa facilité d’élocution, sa maîtrise personnelle et professionnelle m’ont fait oublier les petites tracasseries du quotidien. Julie Payette est une grande dame déterminée, car c’est par ses talents qu’elle est allée deux fois dans l’espace. Elle a dû apprendre à vivre avec d’autres astronautes et si, lors de l’entraînement, son caractère avait été inadaptable, elle n’aurait jamais été choisie. J’ai vu dans l’excellence de son discours du Trône les compétences qui l’ont menée si loin dans la vie. Je ne peux que la féliciter.
– Francine Montpetit
Honte
Entièrement d’accord ! J’ai honte pour elle, et j’ai honte d’elle…
– Ghislaine Deshaies Mercier
L’argent de nos taxes
La vraie question demeure : avons-nous besoin de payer chèrement un représentant de la reine en 2020 ? L’austérité ne passe-t-il pas par une réduction des dépenses pour mieux distribuer l’argent aux citoyens qui paient leurs taxes ? ! À l’aube de mes 60 ans, j’aimerais pouvoir profiter d’une retraite à l’image de tout le travail que j’ai fait.
– Nicole Carrière
Faisons preuve de courage politique
Tellement dépassé ! Surtout qu’on a « supposément » rapatrié la Constitution… On devrait faire comme la Barbade, ancienne colonie de la Grande-Bretagne devenue indépendante en 1966, qui a annoncé récemment qu’elle va finalement s’affranchir de ce représentant de la reine et devenir une république. On peut aussi le faire si on le veut vraiment. Tout ce que ça prend, c’est du courage politique.
– Lorraine Levert
Une perfectionniste
Julie Payette est exigeante et perfectionniste. C’est la clé de son succès. Et elle veut que ses subordonnés soient eux aussi exigeants et perfectionnistes. Malheureusement, elle se heurte à la mentalité des fonctionnaires : allons lentement, faisons-en le moins possible, arrivons en retard, ce n’est pas grave, prenons de longues vacances et comptons sur le syndicat pour nous négocier de grasses, grasses augmentations de salaire. Le clash était inévitable !
– Gilles Ouellet, Boucherville
Image assombrie
C’est tellement ça : ce gros malaise devant Julie Payette, toute de blanc vêtue, et qui m’a fait me dire : c’est comme si elle cherchait à « blanchir » la sombre image que nous avons désormais de cette femme, pour qui nous avons eu tant d’admiration déjà ! Quelle mascarade et quelle déception !
– Monique Desrochers
Indigne du poste
Je suis du même avis que vous concernant Julie Payette : elle a perdu sa crédibilité et quels que soient les propos qu’elle tiendra, elle n’est plus digne d’occuper ce poste.
– Carole Gagliardi
D’un autre siècle
La fonction de gouverneur général est totalement d’un autre siècle. La reine britannique ne représente plus rien pour nous. C’est effectivement une pièce de théâtre qui n’a plus sa place au Canada. Et ça coûte cher aux contribuables pour rien.
– André Plamondon, Boisbriand
Dépense inutile
Le premier ministre aurait pu et dû profiter de cette ambiance théâtrale pour annoncer l’abolition de ce poste, inutile et archaïque. Même la Barbade coupe les ponts avec cette monarchie britannique. À part nous coûter beaucoup d’argent, quel bénéfice en tirons-nous ? En ces temps de crise, coupons cette dépense inutile.
– Suzanne Lévesque, Saint-Philémon
Elle devrait se retirer
Je suis tout à fait d’accord, elle devrait se retirer des événements publics le temps de l’enquête, ce serait plus respectueux. Dans un autre ordre d’idée cette fonction ne devrait tout simplement plus exister !
– Michèle Girard
*Lisez « L’éléphant dans la pièce »