Avez-vous des projets de vacances, une destination, en cette période de déconfinement ? C’est la question que nous vous avons posée plus tôt cette semaine. Voici un aperçu des réponses reçues.

Des petites sorties

Quelques petites sorties autour de la maison, mais pas de grands déplacements hors de notre région. Bon été !

— Josyhane Labillois, Lévis

Pas sortis de l’auberge !

Mon mari et moi aimerions prendre une ou deux semaines cet été pour revisiter Charlevoix et la Gaspésie. Cependant, nous avons deux petits chiens qui nous accompagnent. Donc, problème d’hébergement. Et comme nous avons plus de 70 ans, nous préférons visiter de petites agglomérations plutôt que les grands centres. Nous ne sommes pas sortis de l’auberge !

— Denise Marion

Vacances au Québec

Les vacances, c’est au Québec cette année ! Décision fortement encouragée par la pandémie et la perte de mon emploi. Plutôt qu’être déçus, on choisit de voir ça comme une belle occasion d’aller découvrir la région de l’Abitibi en camping. On en profite également pour encourager une entreprise locale en louant une petite roulotte. Vivement le grand air et les espaces verts après ces mois de confinement !

— Fanny Pagé, Montréal

Longueuil Beach

Nous sommes un couple de 70 ans et plus, des vieux. Cette année, nous irons à Longueuil Beach, avec de beaux pique-niques savoureux, une bouteille de vin sur glace, des chaises longues, dans des parcs à proximité : le Fort-Chambly, le parc André-J.-Côté à Candiac, le parc Sainte-Catherine. C’est le bonheur et ça ne coûte pas cher. Très heureux comme ça. On verra l’an prochain.

— Paulette Bourque, Longueuil

Vélo électrique

Compte tenu de cette situation désarmante, j’ai décidé de visiter les alentours de chez moi et de faire l’achat d’un vélo électrique. Les pistes cyclables du Grand Montréal sont nombreuses et diversifiées, sans oublier le côté bucolique de ces randonnées.

— Michel Casaubon, Longueuil

Métis-sur-Mer

Je suis une Montréalaise de 65 ans qui respecte toutes les mesures de confinement. Habituée aux longues croisières, je séjournerai cet été à Métis-sur-Mer. Face à la mer ou au fleuve… J’ai réservé un motel pour cinq nuitées, du 17 au 21 août. Si une deuxième vague de la COVID-19 se pointait le bout du nez, je resterai chez moi. Mais j’ai tellement hâte…

— Diane Lapointe

Des règles fluctuantes

Nous aimerions bien partir. Cela nous ferait le plus grand bien après ce long confinement où nous avons tous les deux continué à travailler. Visiter un coin du Québec nous permettrait de nous ressourcer et aussi de contribuer au redémarrage de l’économie locale. Mais les règles sont tellement fluctuantes que nous n’arrivons pas à faire des plans précis. Le climat est encore très incertain et le début du mois d’août nous paraît tellement loin…

— Marie-Josée Thibault, Repentigny

Petites escapades

Fraîchement à la retraite, nous avions prévu quelques road trips vers la baie Géorgienne et le centre des États-Unis pour visiter la famille. Ce sera plutôt des day trips avec retour à la maison pour dormir ou un coucher en camping de temps à autre.

— André Filteau

Année sans voyage

Non, certainement pas de voyage cet été. On reste chez nous, dans notre cour très bien aménagée. On aura de la famille comme visiteurs et nous respecterons les normes sanitaires. Nous avons une maman de 91 ans qu’il faut protéger. Même chose pour les restos : on commande et on va chercher. Ça nous permet de nous gâter en courant moins de risques. Nous avons même annulé notre séjour de deux mois en Floride pour l’hiver prochain. Ce sera une année sans voyage et on ne s’en portera pas plus mal.

— Michèle Racicot

Nous ne sortirons pas de la région

Nous sommes de Rouyn-Noranda et nous irons en vacances au parc d’Aiguebelle (SEPAQ) de notre région, au début du mois d’août, dans une Huttopia. Et à la fin de septembre, dans un chalet en bois rond. Nous ne voulons pas sortir de la région cette année.

— Danielle Harrison

Notre centre de villégiature privé

La meilleure chose qui nous est arrivée est d’avoir acheté notre nouveau chalet au bord de l’eau le 11 mars dernier. Au début de la pandémie ! Nous recherchions le chalet de nos rêves depuis 10 ans. Notre projet vacances, et ce, pour les prochaines années, est donc d’aller à notre « centre de villégiature privé » le plus souvent possible. Il y a tellement d’activités à y faire ! On y est si bien !

— Erika Sandra Tremblay

Conserver la santé

Entre amies, on voulait faire la croisière des Îles-de-la-Madeleine. On oublie ça. Vu notre âge, soit plus de 70 ans, on a tout simplement décidé de rester à la maison et de profiter de nos installations dans la cour. Le déconfinement me préoccupe, car les mesures sanitaires ne sont pas respectées par tous. Je ne tiens pas à faire partie de la deuxième vague. Nous avons donc mis une croix sur les restos, les cinémas, etc. Nous avons perdu notre liberté pour conserver notre santé.

— Lise Lamarche

La Côte d’Azur… ou pas

Oui, oui, oui ! Mais peut-être non, finalement. Partir un mois sur la Côte d’Azur, devoir s’isoler pendant 14 jours à l’arrivée et 14 jours lors du retour au Canada ! C’est cher payé pour quelques semaines de terrasses françaises !

— Jacques Morin

Sainte-Adèle, P. Q.

Pour la première fois de ma vie depuis l’âge de 5 ans (j’en ai 73), je vais rester chez moi, à Sainte-Adèle. Je vais entretenir le nouveau jardin de ma chérie et entretenir moi-même les fleurs. Nous ferons quelques escapades d’une journée dans les Basses et les Hautes-Laurentides, visiterons des amis que nous ne voyons pas souvent, sortirons ma belle-mère de 91 ans. En août, nous irons sans doute visiter les îles Mingan pour une semaine. Et nous prendrons aussi le temps de recevoir des amis à la maison.

— Rémi Arsenault, organisateur de rêves

À l’assaut des pistes cyclables

Non, je ne pars pas en vacances cette année. Par contre, j’ai invité ma fille à faire la tournée des pistes cyclables de notre région, l’Abitibi-Témiscamingue.

— Lise Mathon

La pêche dans Lanaudière

Nous irons à la pêche dans la région de Lanaudière pour décrocher et profiter des bienfaits de la nature avec des gens qui partagent la même passion.

— Ginette Collin

Le virus ne prend pas de vacances

Nous en avons bien l’intention, mais avec les mesures sanitaires, les options sont limitées pour des gens de notre âge (70 ans et plus). Pas question d’aller dans les auberges ou les B&B, comme nous en avions l’habitude. Ni chez des parents ou des amis. Les chalets sont « bookés » jusqu’en octobre ! Après un examen attentif des possibilités, nous avons opté pour la location d’un VR pour deux semaines en août. Notre destination : le Bas-Saint-Laurent pour humer l’air iodé du grand large ! Parmi l’équipement essentiel à apporter : nos masques, des serviettes désinfectantes, du gel désinfectant et surtout notre gros bon sens pour nous rappeler que le virus, lui, n’est pas en vacances.

— Jean Riopel, Gatineau