L’éditorial d’Alexandre Sirois sur le départ de Bill Morneau publié le 19 août, « L’art de s’autopeluredebananiser », a suscité près d’une centaine de commentaires, la plupart reprochant à Justin Trudeau sa gestion du dossier. Voici un aperçu des courriels reçus.

Lisez l’éditorial d’Alexandre Sirois

Sur le Titanic

Trudeau est comme le capitaine du Titanic : il s’amuse et se croit à bord d’un bateau insubmersible, mais sa gestion des finances, avec des déficits récurrents et exponentiels, nous mène droit sur l’iceberg. Sa solution de dépenser davantage n’a plus de sens ; le Canada va couler. Nous avons évité le pire en 2008 et en 2009 sous le gouvernement Harper, parce que la gestion des finances publiques était saine. Avec Trudeau, on a eu cinq ans de déficits en temps de prospérité ; c’est de l’incompétence. Aujourd’hui, il est trop tard, le Canada s’est engagé dans une spirale descendante. Ce n’est pas les libéraux de Trudeau qui vont corriger la situation. Nous allons tous payer, et pour longtemps. Je m’ennuie du mal-aimé Harper qui avait géré d’une main de maître la crise précédente.

– François Boucher

Voulons-nous encore subir Trudeau ?

À la suite de cet éditorial, la question concernant la capacité de Chrystia Freeland à relancer le gouvernement libéral est secondaire. La question première est de se demander si nous désirons encore subir Justin Trudeau comme premier ministre !

– Serges Leroux

Trudeau veut quitter la politique

Je pense que M. Trudeau cherche tout simplement un moyen de quitter la politique. S’il est défait après le discours du Trône, il pourra quitter le pouvoir en laissant les nouveaux élus avec un merdier budgétaire à gérer pour des années à venir. Il sera tout souriant et reprendra ses égoportraits. L’idéal serait qu’il soit réélu minoritaire avec tous les problèmes budgétaires.

– Réjean Carrière

Ce n’est pas ce dont notre pays a besoin

Je crois que M. Trudeau a besoin d’être entouré de pantins pour soigner son image. Malheureusement, ce n’est pas ce dont notre pays a besoin. Les personnes fortes ne sont pas restées longtemps en poste à Ottawa ! Pendant ce temps, nous plongeons dans des déficits abyssaux. Nous léguerons à nos enfants et aux générations futures non seulement un pays en déconfiture totale, mais un pan d’histoire peu reluisant où la traîtrise, le mensonge et l’escroquerie sont rois ! Bravo, M. Trudeau, pour vos belles valeurs, qui ne sont que de la poudre aux yeux ! Et bonne chance, Mme Freeland !

– Anne Louise Dostaler

Trudeau, honte nationale

Le premier ministre Justin Trudeau, malgré l’image qu’il tente de projeter, est une honte nationale. Faute de solution de rechange, il demeure malheureusement appuyé par plusieurs Canadiens. Que ce soit des mondialistes idéalistes faisant la promotion du concept d’État postnational et militant pour l’abolition des frontières, des progressistes radicaux qui font passer leurs idéologies avant l’éthique ou encore des membres de communautés culturelles qui s’accommodent très bien du communautarisme, tous ces gens pensent à leurs intérêts personnels en appuyant Trudeau avant de penser à la nation ou ce qu’il en reste. Trudeau a violé deux fois (et peut-être trois fois) les règles sur l’éthique ; il a démontré qu’il ne possédait pas les attributs nécessaires à un chef de gouvernement, et son jugement est remis en question par plusieurs observateurs aguerris de la scène politique. Quand les Canadiens réaliseront-ils que Trudeau est inapte à nous gouverner et qu’il n’est pas convenable ni éthique de le garder en invoquant le manque d’autres choix ? Cet argument est une excuse injustifiée et malhonnête.

– Laurent Tremblay

Freeland et Trudeau

Chrystia Freeland est loyale. Elle va devoir apprendre à Justin Trudeau à le devenir.

– Danielle Richard

Il doit partir

Justin Trudeau doit partir. Dommage qu’il n’ait pas laissé sa place à Chrystia Freeland ; les libéraux auraient gagné facilement les prochaines élections. Avec ce semblant de premier ministre qui accumule les bêtises et les gestes inconvenants, les Canadiens vont se débarrasser des libéraux.

– Denis Desjardins

Le PLC atteint d’un syndrome malicieux

La méthode de laisser sortir des informations pour discréditer le ministre Morneau est très indigne. Elle me rappelle la méthode utilisée, aussi par l’équipe Trudeau, pour se débarrasser de Stéphane Dion, député de Saint-Laurent et ministre des Affaires extérieures, qui a donné 20 ans de service au Parti libéral et au Canada. Je pense que le PLC est atteint d’un syndrome malicieux. On doit toujours traiter nos collaborateurs avec respect et compassion. Les agissements du PLC sont à l’antipode de l’image de Justin, le poster boy du Parti libéral du Canada.

– Claude Leblanc

Incompétence et hypocrisie

Trudeau doit absolument partir. En plus des preuves maintenant évidentes de son incompétence et de son manque flagrant de jugement, il nous démontre également toute l’hypocrisie qui l’habite. Si le Canada garde cet homme à la tête du pays, ce sera extrêmement dommageable pour l’économie canadienne. Espérons que les Canadiens ne se laisseront pas acheter.

– Pierre Beaudoin

Freeland n’a pas d’expérience budgétaire

Chrystia Freeland n’a pas d’expérience en finances. Paul Martin et ses autres prédécesseurs avaient une expérience du milieu des affaires, ce que Mme Freeland n’a pas. La situation budgétaire actuelle est préoccupante. Elle est une excellente politicienne, mais comment sortira-t-elle le Canada de ce gouffre budgétaire ? Justin Trudeau démontre une fois de plus qu’il n’a pas l’étoffe du père ni de l’emploi. Et il n’y a pas de solution de rechange valable à Ottawa, quel drame !

– Michel Carrier