Le peintre, romancier et cinéaste Marc Séguin signait samedi un dernier texte. « Je retourne aux affaires de terre et à mes patentes d’artiste », a-t-il écrit, après trois ans et demi de collaboration à Débats. De nombreux lecteurs ont tenu à le remercier.

Des chroniques rafraîchissantes

Je suis peinée d’apprendre votre départ du journal. J’aimais beaucoup vos chroniques. Elles étaient rafraîchissantes et faisaient du bien en ces temps troubles. Merci encore !

Louise Perkins

Bonne terre !

Merci, M. Séguin, pour vos carnets. Vous allez nous manquer. Bonne terre !

Johanne Desrosiers, professeure associée (retraitée), Unversité de Sherbrooke

Revenez vite !

Tellement désolée de la fin de votre collaboration, que j’espère temporaire, avec La Presse. Née sur une ferme, vous m’avez fait revivre, avec bonheur, les souvenirs sensuels et temporels des cycles de vie à la campagne. Je vous remercie pour ces bonheurs de lecture, de réflexion, d’indignation polie et de droiture. Revenez vite nous nourrir de votre lucidité.

Lise Levac

Une écriture simple, mais percutante

Marc Séguin nous apprend sans fioriture, à la toute fin de sa chronique de samedi dernier, que ce sera sa dernière. Dommage. Son écriture simple, mais percutante me touchait à tous les coups. Comme les conversations de nos anciens paysans qui allaient droit au but pour parler de la vie. À mots comptés, mais toujours précis. Sans esbroufe. Comme il le dit si justement dans cette dernière chronique : « Je préfère écouter que parler, ça va plus loin. » Sagesse, quand tu nous tiens.

Yolande Baribeau

N’hésitez pas à nous donner des nouvelles

M. Séguin, j’ai lu chacune de vos chroniques avec un immense plaisir. Je les considérais comme une grande bouffée d’air dans mon quotidien. Merci d’avoir accepté de les écrire et de nous faire partager ces petits moments remplis de tendresse. Il est normal que vous retourniez à vos tâches, mais n’hésitez surtout pas à nous donner des nouvelles de votre potager et des vôtres. Bonne continuation !

Monique Choquet

Une habituée

Est-ce que je dois comprendre qu’on ne pourra plus te lire ? J’étais une habituée de tes papiers pleins de gros bon sens, de poésie et d’intelligence dans lesquels je puisais ma dose d’espoir quotidienne. Je réussissais à m’évader de ma réalité le temps de lire sur les poules, les vaches, la terre qui se réveille… J’espère que je me trompe et que tes remerciements n’étaient que ça, et que tu seras de retour dans ma Presse. Sinon, je te dis un merci bien senti pour ce que tu nous as apporté et te laisse, bien à contrecœur, retourner à tes autres « patentes d’artiste ».

Rachel Dallaire

Merci pour tout le bien immense que tu nous as fait

Quelle tristesse d’apprendre la fin de tes chroniques  ! Je les attendais chaque fois comme on attend le premier chant des grenouilles au printemps, ou celui des criquets et des cigales ! C’est vraiment le plus des compliments, tu sais. Pour moi, ce sont parmi les plus beaux chants.

Quel réconfort de te lire en ce temps de pandémie ! Tout comme toi, mon compagnon et moi avons encore cet émerveillement devant la beauté de la nature et ses imperceptibles changements au fil des saisons, mais nous n’avons pas ton talent pour raconter combien la terre est merveilleuse et qu’il faut prendre le temps de l’écouter, de la sentir, de l’admirer. Tu sais si bien décrire ce que nous ressentons.

Tous les matins, après avoir lu La Presse, nous allons marcher dans la forêt avec notre bon vieux labrador et tes mots me revenaient en admirant le ciel plus bleu – il me semble –, en écoutant le silence des humains laissant place à la symphonie de la nature.

Je me faisais plaisir en lisant des extraits à notre plus jeune de 20 ans. Pas qu’elle ne sait pas lire ! Juste le plaisir de raconter ta vie à voix haute comme lorsqu’elle était petite et que je lui racontais des histoires. Et après, on jasait de nature et de philosophie.

Merci pour tout le bien immense que tu nous as fait. Tu n’as pas idée à quel point. Bonne saison, et au plaisir de te relire dans un pas trop lointain avenir !

Julie Demers, Lachute

> (RE)LISEZ « Les pierres », le dernier texte de Marc Séguin