Quel est votre bilan de mi-mandat de Valérie Plante à la mairie de Montréal ? Vous avez été près de 200 lecteurs et lectrices à répondre. Voici un aperçu des courriels reçus.

Infatigable et persévérante

Une travailleuse infatigable et persévérante, diplomate et toujours souriante. Son talon d’Achille est l’économie, qu’elle ne semble pas habile à développer.

— Ginette Proteau

Je me suis converti

J’ai voté pour son adversaire, mais je me suis depuis converti à beaucoup de ses idées. Au Québec comme ailleurs, les idées et les efforts visant à diminuer les impacts environnementaux proviennent essentiellement des grands centres urbains. Ces efforts se déploient en dépit des critiques de nos campagnes où trop souvent, toute mesure pouvant toucher le patrimoine motorisé est perçue comme une atteinte à leur mode de vie et à leur personnalité. Heureusement, l’humanité s’urbanisant inexorablement, la cause environnementale fait des gains, telle la bourse du carbone qui a survécu aux élections essentiellement grâce aux citadins.

— André Trudel

Catastrophe !

Plein de travaux coûteux pour élargir des trottoirs et faire des saillies qui enlèvent chaque fois de trois à six places de stationnement dans des petites rues tranquilles où il n’y a pas de danger pour les piétons ! Et aucun retour du 311 pour venir déboucher le puisard dans ma ruelle malgré mes nombreuses demandes. Toujours la même réponse : « Nous avons transmis votre demande »… et rien ne se passe. L’argent est mal dépensé. Je m’ennuie de Denis Coderre. 

— Diane Filion

Agréablement surpris

J’ai douté, lors de son élection, de ses capacités. Je suis agréablement ravi et surpris de son dynamisme, de son envergure, de sa transparence, de son énergie. Je lui souhaite une bonne continuité…

— Normand Pilon, architecte retraité

Trop dogmatique

Valérie Plante a certainement contribué à un certain développement social de Montréal, mais elle n’a pas su, dans la première moitié de son mandat, dynamiser Montréal au point de vue économique. Projet Montréal et Valérie Plante sont trop dogmatiques socialement pour gérer efficacement une ville comme Montréal.

Aucun grand projet, si ce n’est un grand parc dans l’Ouest, et pas de vision de développement économique. De plus, plusieurs francophones qui sont minoritaires maintenant dans l’île ne se reconnaissent pas dans son attitude multiculturaliste à la torontoise. Montréal, sous Valérie Plante, pourrait devenir une bourgade de bien-pensants.

— Laurent Tremblay

Un très bon bilan

Enfin une administration municipale proche des citoyens, contrairement à l’ancienne qui avait à sa tête un ego démesuré qui ne souffrait aucune critique. Une administration qui a à cœur la sécurité des usagers vulnérables habitant les différents arrondissements, et qui agit en aménageant de plus en plus les rues de Montréal pour qu’elles deviennent sécuritaires ! Nous sommes très loin de la mentalité politique qui a permis la défunte Formule E ! 

— Yves Lanteigne

Bravo !

J’ai l’impression qu’elle est la seule maire depuis longtemps qui gère la ville de façon équitable et responsable, peu importe les classes sociales. Ses décisions me semblent réfléchies et toujours dans l’intérêt des Montréalais. Il n’y a rien de parfait. Toutefois, je tiens à féliciter les Montréalais : je pense que vous avez fait le bon choix lors des dernières élections. Il sera intéressant d’observer ses réalisations à la fin de son mandat et, qui sait, peut-être lui permettre de poursuivre, pour quatre années supplémentaires, le développement de la métropole à la façon Valérie Plante.

— Bernard Gauvin

La meilleure ville du monde !

Je veux battre ma coulpe au sujet de la réaction négative que m’avait inspirée l’élection de Valérie Plante à la mairie. J’avoue aujourd’hui mon erreur, car à mon avis, la mairesse nous a offert un parcours presque sans faute. Ce qui, en ces temps politiquement agités, est un exploit.

Mme Plante incarne la politicienne au service de sa population, avec son intelligence et son cœur. Seul point négatif au bilan : l’absence de coordination des travaux de voirie sur l’ensemble du territoire de Montréal, qui diminuent considérablement notre qualité de vie, que l’on soit piéton ou automobiliste. Il faut rêver du Montréal fantastique que nous promet la fin des travaux. Le hic, c’est que les citoyens de mon âge ne connaîtront pas cette ville idéale… Mais en dépit des ennuis actuels, Montréal est pour moi la meilleure ville du monde.

— Madeleine Rivard-Leduc, arrondissement de Saint-Laurent

Grande déception

Malheureusement, c’est une grande déception pour moi. Je ne vois aucune amélioration dans mon environnement au quotidien.

Les rues ne sont pas bien entretenues, tant dans le nettoyage quotidien que pour l’état des rues (asphalte). Les travaux sont très mal planifiés, et ce problème est criant. La circulation est un poids pour tous les résidants de Montréal. Peu importe où je dois aller, il y a toujours des travaux interminables, mal identifiés, et j’en passe. Trop de projets majeurs qui ne permettent pas de régler les problèmes du quotidien. Pourquoi vouloir tant bien paraître devant les autres villes quand la base n’est pas solide ? 

— France Lapointe

Sœur sourire

Sœur sourire a toujours son sourire à mi-chemin. Elle doit se dire qu’elle a fait du bon travail, et je suis d’accord avec elle. 

— Gaétan Faubert

Action et conviction

J’ai toujours pensé, à tort ou à raison, que si les femmes osaient prendre davantage de place dans l’espace public et politique à des rôles décisionnels, le visage de nos sociétés irait en s’améliorant du seul fait que nous avons souvent une approche différente du pouvoir. 

Valérie Plante en est pour moi l’exemple parfait. Ligne rose, transports alternatifs, logement social, décision de créer un immense parc urbain, réfection des conduites de plomb, ajout de voies cyclables, courage politique de poursuivre la réfection de nos artères et conduites d’égout malgré la grogne de certains, et j’en passe ! Cette mairesse est une femme d’action et de conviction que j’admire !

— Anne-Louise Desjardins, Sainte-Adèle

Elle n’écoute pas les citoyens

Même avec son plus beau sourire, elle n’a pas réussi à me séduire. Elle ne fait que ce qu’elle veut et n’écoute pas les citoyens. La Ville, c’est moi. Pas trop forte à part son rire et son sourire. On ne sent pas que c’est un maire comme Régis Labeaume.

— Huguette Boucher Bacon

Mairesse d’un seul mandat ?

Elle avait promis de ne pas augmenter les taxes (qu’elle a augmentées de 4 %), pour ensuite nous expliquer qu’ont avait mal compris sa promesse. Des trottoirs glacés d’un coin de rue à l’autre, mais des pistes cyclables déneigées ? Elle avait dit vouloir faire de la politique autrement : ça aussi, c’est raté. Une mairesse qui manque d’ambition. Je crois qu’elle ne sera mairesse que pour un seul mandat. 

— Daniel Lauzon

Vivement la deuxième moitié !

Je suis très satisfait. Considérant qu’il s’agit d’un parti qui prend le pouvoir pour la première fois et qu’il faut s’adapter, je crois que la deuxième moitié sera encore mieux.

— Marc Jarry

Authenticité

Souriante, courageuse et authentique. Nous ne pouvions espérer meilleure représentante pour notre ville.

— Marie-Andrée Denoncourt

Mairesse de quartier

Elle est et demeure une mairesse de quartier. Après deux années à la tête de la métropole, on aurait espéré qu’elle s’élève pour accomplir le rôle qui lui a été confié, mais en vain. Vivement un maire ou une mairesse avec plus d’envergure !

— Luc Villeneuve

Elle a du cran !

J’aime sa façon d’aborder les solutions avec aplomb et sans tergiversations ! Elle a du cran ! Je ne la sens pas petite dans ses souliers. Elle fait preuve de force dans ses commentaires, toujours avec le sourire, et elle est appréciée ! Je lui souhaite un long règne à la Ville. 

— Françoise Bourduas

Une femme positive

C’est mon mantra politique qui m’a amené à voter pour Valérie Plante : je vote pour les candidats féminins jusqu’à ce que la parité soit atteinte en politique. Après, on verra !

Ses premières décisions ne m’ont pas plu : voie Camillien-Houde, trou financier au lendemain de la victoire et hausse de taxes, attitude et discours antivoiture, ou presque. Je l’ai souvent surnommée « la mairesse de l’immobilité ».

Mais j’avoue que sa personnalité agréable (elle sourit souvent et naturellement, ce qui est un exploit en politique), ses prises de position pour un Montréal centré sur les familles et la qualité de vie, la constance dans ses prises de position tout en acceptant de faire les ajustements requis et plusieurs autres qualités de son approche à la gouvernance d’une grande ville me plaisent.

Je crois que Valérie Plante reflète bien les changements dans lesquels s’engagent Montréal et ses citoyens. Je la vois encore, s’élançant dans un bassin du port de Montréal avec d’autres élus. Belle image, même si elle n’est pas encore réalisée. Et puis elle semble parvenir à rester positive dans un monde où le cynisme est souvent de rigueur.

— Alain Saumier