Vous avez été nombreux à commenter l’éditorial de Paul Journet sur la consigne, « Embouteillez les lobbys », publié dimanche.

Et les autres provinces ?

Si la rentabilité de l’industrie est rattachée au droit de polluer, comment se fait-il que l’industrie survive dans les autres provinces, là où la consigne est appliquée ?

— Francine Blouin, Saint-Alphonse-de-Granby

Révoltant

La pollution causée par ces bouteilles de plastique me révolte ! Je ne comprends pas pourquoi des gens chialent contre le prix élevé du pétrole alors qu’ils achètent de l’eau dans un contenant en plastique qui leur coûte plus cher que l’essence. Un contenant réutilisable ferait l’affaire, non ? C’est le monde à l’envers. J’espère que la CAQ se tiendra debout et imposera la consigne.

— Hélène Auclair, Gatineau

Profits et responsabilités

La SAQ devrait se responsabiliser davantage. C’est elle qui vend principalement les boissons alcoolisées et qui en tire des profits. Tous les distributeurs de produits alcoolisés (épiceries, dépanneurs, etc.) devraient participer activement à la récupération des bouteilles de verre.

— Martin St-Pierre

Défendre mes intérêts

Lorsque j’exerce mon droit de vote, c’est pour élire un gouvernement, et je m’attends à ce qu’il gouverne dans mon intérêt, pas celui des lobbyistes.

— André St-Hilaire

Une vraie consigne

Tant et aussi longtemps qu’il n’y aura pas une vraie consigne (1 $ la bouteille), le recyclage et la récupération seront quasiment impossibles et les dépotoirs, remplis.

— Yves Bazinet

Le lobby de la SAQ

Je trouve que votre texte souligne très bien le pouvoir des lobbys contre tout inconfort qui changerait leur façon de faire… Cependant, comme tous les articles sur le sujet de la consigne, personne n’ose relever qu’un puissant lobby, la SAQ, travaille fort pour refiler le travail de récupération des bouteilles consignées aux autres… Personne ne souligne que cette même SAQ a l’infrastructure (locaux, employés, transport) pour le faire efficacement.

Oui, il faudra repenser les méthodes de travail, et oui, il faudra discuter des tâches des employés, et oui, ce sera du travail différent de leurs objectifs de vente à tout prix… même au prix du dérèglement de notre environnement… Et même de la marge de profits reversés à ce même gouvernement qui dit se battre pour changer le mode actuel.

— Roland Vidal

Un gros conteneur

Non seulement faudra-t-il consigner le verre des bouteilles de vin et d’alcool, mais il faudra « obliger » la SAQ à les récupérer. C’est une société d’État. Un gros conteneur placé à l’extérieur de la majorité des SAQ, rempli par un employé, point final. Les citoyens pourraient aussi y déposer, sans consigne, leurs pots de cornichons, d’olives, de confitures…

— Marie-Andrée Lacoste, Pointe-Claire

Agir, et vite

Une consigne ? Voilà une solution très simple, et ce serait une preuve évidente que le gouvernement se soucie de l’environnement. Quelque 700 millions de bouteilles de plastique par année au Québec seulement ? Je n’en reviens pas. Il faut agir, et vite.

— Pierre Beaudoin

Comme les sacs de plastique

Au même titre que les sacs de plastique à usage unique, la vente d’eau en bouteilles de plastique à usage unique devrait être interdite en magasin. Leur usage devrait être restreint et consigné.

— Daniel Schiettekatte, Granby

Une aberration

En attendant que notre gouvernement sorte enfin ses griffes face à ces lobbys de la pollution, peut-être que la Ville de Montréal pourrait légiférer et tout simplement en interdire la vente sur son territoire. Faire cesser cette aberration où l’on voit quotidiennement des clients sortir avec des chariots remplis de ces bouteilles d’eau me semble urgent !

— Elie Haccoun

Pepsi et cie

Je suis outré de voir des publicités qui prônent le recyclage des bouteilles de plastique alors qu’on ne s’attaque pas aux entreprises qui les produisent. Parlez-en à Coca-Cola, Pepsi et toutes les marques dérivées !

— André Cuerrier

Récupérer… une vieille façon de faire

Il fut une époque où tous les contenants étaient en verre… dont plusieurs étaient consignés. Ironiquement, on ne se souciait guère de l’environnement. Pourrait-on récupérer cette façon de faire ?

— Denis Vallières

Faire quelque chose

Il est temps de faire quelque chose. La consigne est un moyen efficace. La sensibilisation à ne plus acheter de bouteilles d’eau ou, du moins, à diminuer. Valoriser la qualité de notre eau et l’utilisation de bouteilles réutilisables. La consigne des bouteilles de vin est essentielle et la SAQ doit en avoir la responsabilité. Les entreprises qui vendent l’eau embouteillée devraient payer une taxe spéciale et payer pour les coûts reliés à la consigne.

— Francine Sauvé

Un projet super intéressant

La consigne pour les bouteilles de vin et de spiritueux devrait être entreprise pour faire une récupération de qualité. Que faire avec les autres bouteilles de verre venant de notre épicerie ? Pour les bouteilles de plastique, 700 millions, c’est du monde à la messe ! La consigne est-elle la meilleure solution ? Considérant un retour massif de ces bouteilles de plastique en consigne, c’est encombrant, est-ce que ça fonctionne bien ailleurs ?

Imposer une taxe pénalisante sur les petites bouteilles d’eau pourrait en réduire la consommation et inciter les gens à transporter leur propre bouteille réutilisable. En Norvège, les petites bouteilles d’eau ne sont pas offertes en magasin. On pourrait aussi en interdire la vente dans nos épiceries pour ne pas favoriser la multiplication de ces bouteilles dans notre environnement. Enfin, ne devrait-on pas plutôt faire comme avant et récupérer séparément le plastique et le papier-carton pour rendre la récupération plus efficace ?

— Serge Bélanger

La source du problème

Le recyclage est bien, mais la source du problème (sans faire de jeux de mots) est bien plus en amont.

Nous possédons une eau de qualité au Québec et celle-ci a été pratiquement donnée aux grandes entreprises. Une habitude que nous avons avec nos ressources ici, au Québec. Pourquoi ne pas nationaliser le commerce de l’eau et ainsi mieux gérer sa distribution et son impact sur l’environnement ? 

Aussi, permettre de vendre l’eau dans de petits formats encourage la consommation et augmente les coûts de recyclage, alors pourquoi ne pas bannir ces formats et n’autoriser que des grands formats de cinq litres et plus ? Il y aurait alors beaucoup moins de « porteurs d’eau » dans nos rues et pollueurs dans nos parcs. L’industrie des boissons s’en réjouirait, car la clientèle se tournerait alors vers leurs produits.

Pour contrer cela, nous avons la possibilité de rendre accessibles des contenants réutilisables et, pourquoi pas, des contenants en aluminium fabriqués ici. La semaine dernière, il y a eu beaucoup de tapage médiatique autour du plomb dans le réseau de distribution, particulièrement dans les écoles. Ce problème était connu depuis longtemps, et notre manque de courage à le régler ne fait qu’encourager la consommation d’eau en bouteille et donner des munitions aux grands lobbys de se monde.

— Hughes Mercure, Montréal