L’économie est le troisième enjeu déterminant de la campagne électorale pour les lecteurs de La Presse.

Dette et déficits

Les déficits importants et l’augmentation de la dette fragilisent notre pays un peu plus chaque année tout en encourageant nos citoyens déjà très endettés à continuer à le faire davantage. Quand, en temps de vaches grasses, un gouvernement et une population ne réussissent pas à vivre selon leurs moyens, il y a un problème évident et faire l’autruche ne réglera absolument rien. Ou bien on augmente les revenus du gouvernement, ou bien on gère mieux ses dépenses. Peu importe les prétentions des partis politiques en lice, les seuls chiffres incontestables actuellement sont ceux de la dette et des déficits.

— Pierre Lemelin

Les géants du web

Selon moi, ce serait la taxation juste et équitable pour tout le commerce sur l’internet au moyen des Facebook, Google, Instagram et Netflix, pour ne nommer que ceux-là. Pour les combattre, il faut de l’argent et ce n’est pas juste aux entreprises canadiennes d’y contribuer !

— Jean-Yves Lepage

L’aberration du déficit

Qui se préoccupe du déficit ? Aucun plan sérieux de réduction n’a été mis en place et personne ne semble se préoccuper qu’en période de croissance économique soutenue, faire un déficit est une aberration !

— Guillaume Morin, Saint-Amable

Équité socioéconomique

Une bonne économie en équilibre parfait avec la protection de l’environnement dans la poursuite de l’élimination progressive de l’énergie fossile et, plus rapidement, de l’utilisation du plastique non recyclable à usage unique.

Une équité socioéconomique pour l’ensemble de la population au moyen des taxes et des impôts, réelle cette fois-ci, envers les très riches et la lutte contre l’évasion fiscale.

L’élimination rapide du déficit afin de léguer à nos enfants et à nos petits-enfants une marge de manœuvre financière apte à maintenir l’atteinte de ces objectifs.

— Marc Couturier, Gatineau

Cessez de dépenser sans compter !

Un parti politique qui arrête de dépenser sans compter et d’augmenter la dette de nos enfants et de nos petits-enfants qui va être abominable dans quelques années. Ce ne sont pas nous qui paierons, mais bien eux, ça, c’est garanti ! Nous, les gens dans la soixantaine et plus, ne connaîtrons pas une urgence frappante de payer, mais les jeunes vont être vraiment placés devant le mur ! Voilà le véritable enjeu !

— Pierre Carrière

Aide aux aînés

Nous sommes, mon mari et moi, des aînés de 73 et 74 ans. Nous avons travaillé très fort toute notre vie, à petit salaire, afin de procurer le nécessaire à nos deux filles ; nous avons réussi à acheter une petite maison de peine et de misère. Toute notre vie d’adultes, nous avons payé nos impôts et prenez note que nous n’avions pas de fonds de pension. Mon mari, qui a 73 ans, doit travailler encore aujourd’hui afin que nous puissions arriver à la fin de chaque mois. Je demanderais à nos chefs de parti d’aider nos aînés qui en ont extrêmement besoin et de nous parler de leurs politiques à ce sujet.

— Pauline Perron-Lachance

Économie et écologie

L’enjeu majeur de notre temps et de cette campagne électorale est l’équilibre entre une écologie plus verte et une saine économie afin d’offrir à nos enfants un monde où ils pourront se réaliser. Juxtaposer les décisions économiques et écologiques, y rechercher un vrai équilibre afin que l’une ne nuise pas à l’autre et vice-versa.

— Jean Lavallée, Québec

L’économie, c’est la base

L’économie est à la base de tout. Une bonne économie permet de délier les bourses pour s’occuper de la santé et de l’éducation, des enfants malmenés et des personnes âgées qui auraient besoin de plus d’égards. Je pense qu’un gouvernement sage ne se laisserait pas influencer par ces mouvements de rue qui veulent toujours des interventions rapides, mais pas souvent bénéfiques.

— Marielle Drouin

L’enjeu du déficit

Le déficit est un enjeu crucial. C’est un baromètre qui détermine l’appauvrissement d’une nation. C’est aussi l’indicateur qui nous signale à quel point le Canada est incapable de payer ses dettes. Les économistes, grands manitous des prévisions économiques, nous disent que le PIB du Canada nous permet d’engranger un déficit. Alors, pourquoi Paul Martin avait-il éliminé le déficit en l’envoyant dans la cour des provinces et que ces dernières ont-elles fait de même dans la cour des villes ? Et comme ces dernières ne peuvent faire de déficit, qui, finalement, a remboursé le déficit ? Les Canadiens ou le PIB ?

— Normand Briand, Repentigny

Le gouvernement doit donner l’exemple

En ce qui me concerne, celui qui sera le mieux préparé pour contrôler les finances gouvernementales aura mon vote. Comment réagirait le gouvernement si chaque citoyen dépensait plus que ses revenus pour payer les dépenses courantes ? Dans un avenir rapproché, il faudra rembourser nos dettes. Le gouvernement est loin de donner l’exemple aux citoyens.

— Jacques Dufour

Financer la transition écologique

L’enjeu est économique, principalement, et écologique en second lieu. Parce que si nous faisons de gros déficits en période de croissance comme celle que nous vivons depuis plusieurs années, comment pourrons-nous financer le coût de la transition vers un modèle écologique ? N’oublions pas que, peu importe ce que nos dirigeants essaient de nous faire croire, devenir plus vert implique une réduction importante de notre consommation et, surtout, des coûts faramineux pour le remplacement des technologies actuelles. Malheureusement, je ne pense pas que nous y parviendrons, car les pays émergents nous tirent vers le bas.

— Michel Pinsonneault

Des promesses irresponsables

L’économie est probablement ce qui est le moins débattu dans cette campagne, justement parce qu’elle va bien ! Aucun parti ne prépare ce qui pointe à l’horizon, une récession annoncée par tous les économistes, des moments difficiles pour lesquels nous devrions collectivement nous préparer. Les promesses de milliards ici et là sont électoralistes et irresponsables.

— François Dupont, Laval

Combattre les paradis fiscaux

Considérant que l’ensemble des promesses ont un dénominateur commun, c’est-à-dire l’argent, il est essentiel que les grandes organisations et les individus paient leur juste part d’impôt. L’effort des présents gouvernements n’est pas là. Aurons-nous besoin d’une nouvelle manifestation d’envergure (comme celle pour l’environnement) afin de convaincre les élus de la nécessité de la chose ?

— Dominic Beauchemin

Nous détacher des États-Unis

L’économie est l’enjeu déterminant. La santé économique du Canada est tributaire de celle de son voisin américain, et on entend peu parler des mesures prises pour s’en détacher. Hormis les débouchés commerciaux en Asie et ailleurs dans le monde pour le pétrole albertain, peu de discours pour trouver le moyen de ne plus être à la merci d’une récession aux États-Unis. Quand l’appétit va, tout va, quand les États-Unis n’iront plus, nous non plus ça, n’ira plus. 

— Christian Castonguay