Si vous aviez à prendre un seul engagement personnel en environnement, quel serait-il ? C’est la question que nous vous avons posée plus tôt cette semaine. Voici un aperçu des quelque 200 réponses reçues.

Les transports en commun

J’utiliserais plus souvent mon vélo et les transports en commun. Terminé, l’auto à essence. 

— François Robert fils, Québec

Faire pression sur les dirigeants

S’il est vrai que les océans ne sont qu’un nombre incalculable de gouttes d’eau et qu’il y a des milliers de façons de réduire notre empreinte carbone, n’en demeure pas moins que le seul engagement individuel signifiant devrait être de faire pression auprès de ceux qui ont le pouvoir (que ce soit les multinationales polluantes ou les gouvernements) afin qu’ils fassent des actions concrètes et efficaces visant à contrer le réchauffement climatique. Nos milliards de petits gestes individuels ne pèsent pas lourd si la minorité dirigeante continue de nous faire croire que la croissance économique est incontournable et nécessaire.

— Sylvain Pelletier, Montréal

L’électricité

Nous venons tout juste de changer notre système de chauffage biénergie électricité-mazout pour un système entièrement à l’électricité. Mon prochain projet sera une auto électrique.

— Violaine Langlois

Nouvelle tondeuse

J’ai commencé cette année en remplaçant ma tondeuse à gaz par une tondeuse électrique à pile et je récidive en 2020 en remplaçant ma voiture à combustion par une voiture 100 % électrique. De plus, je vais réduire mes déchets dès cet automne en compostant mes résidus.

— René Bégin

Fini l’avion

Nous sommes un couple de retraités qui avons passé l’hiver des sept dernières années au Mexique. Pour l’avenir de nos trois petites-filles, nous avons décidé de ne plus prendre l’avion et nous songeons sérieusement à électrifier nos transports.

— Yvon Simard

Achat local

En toute conscience et en toute réalité de ma capacité et de ma volonté, je choisis l’achat local. Simplement. Des produits frais et les plus près de moi. Et encourager ainsi des petits producteurs locaux. Fini les fraises en hiver tant qu’on n’en produira pas ici dans des serres, fini les pommes du bout du monde. Nos produits sont tellement bons et variés ici.

Je sais que pour certaines denrées, c’est impossible d’avoir les mêmes ici. Pensons aux mangues ou aux ananas, mais notre lait, nos œufs, nos légumes à conservation longue, on peut les obtenir ici tout près. Je fais un geste sérieux quand j’achète. Et mon prochain geste sera de me libérer de la dépendance au pétrole !

— Claude Abel

Les profiteurs de la planète

Le réchauffement de la planète n’est pas dû aux activités individuelles des humains ; la modification de notre façon de vivre n’aura qu’un effet minime sur le réchauffement global. Les engagements individuels ne seront efficaces que lorsque les pétrolières décideront de ne plus agrandir leurs exploitations, quand les minières renonceront à chercher et exploiter de nouveaux gisements, bref, quand les profiteurs de la planète accepteront de diminuer leurs profits.

— Maurice Guilbeault

Reboiser mes terres

C’est fait. J’ai reboisé mes terres en Outaouais avec plus de 100 000 arbres. J’aurais bien apprécié qu’un commanditaire ou le Fonds vert m’aide en achetant mes crédits carbone. 

— Victor Brunette

Ce que je fais, ce que je ferai

Vous me demandez quel geste je ferais ? Puis-je vous en témoigner quelques-uns que je fais déjà ? Ce sont les plus faciles, puisqu’ils sont déjà effectifs : utiliser les transports en commun, marcher pour aller au dépanneur, éviter de manger de la viande, acheter local le plus possible, signaler aux commerçants les suremballages, cuisiner, bref, des trucs assez simples.

Pour que ça devienne un défi, je vais essayer de me forcer un peu. Je voudrais rapporter mes bouteilles de vin à la SAQ en continuant de réclamer qu’elles soient consignées, trimbaler des gants pour ramasser les déchets croisés sur ma route, fabriquer mon savon, me laver moins souvent dans la douche, limiter davantage ma consommation d’eau et d’électricité, restreindre mon utilisation des ondes, des réseaux sociaux et des courriels. Par contre, ça me sera trop difficile de ne plus lire ma Presse dans l’autobus ; il faut bien que je me garde quelques péchés écologiques !

— Margo Gariépy

Consommation responsable

Diminuer la surconsommation et les abus des matières non dégradables. User de jugement et non de sentiment lors de tous nos achats.

— Josée Labbé

Essence plus chère

Je doublerais le prix de l’essence.

— Daniel Massicotte

Sus au plastique

Cette année, j’ai commencé plus intensivement à éliminer le plastique : les petits sacs pour les légumes à l’épicerie, les bouteilles d’eau, je vais remplir mes contenants dans les détaillants de vrac. J’espère réussir à diminuer mon bac de récupération au maximum.

— Lucie Piché

Surpopulation

Prendre des mesures pour réduire la population. Le vrai problème, c’est la surpopulation. Le réchauffement climatique, la surpêche, l’épuisement des ressources, la destruction de la nature, la disparition des espèces… il n’y a aucun problème qu’on ne pourrait régler grâce à une diminution radicale de la population. C’est la seule solution.

— Gilles Ouellet, Boucherville

Protection des eaux

Résidante d’un terrain bordé par la rivière du Nord, je me suis engagée à nettoyer les rives et à entretenir la végétation riveraine pour une meilleure protection des eaux.

— Diane Marceau

Planter !

Planter, planter, planter des arbres, des arbustes fruitiers, remplacer la pelouse par du comestible. Si chaque parc, chaque cour, chaque balcon, chaque fenêtre était comblé de verdure et de produits comestibles, cela réduirait systématiquement l’usage du suremballage pour nous nourrir sainement.

— Line Lamoureux

Moins de voyages

Très difficile décision à prendre, mais je songe à diminuer la fréquence de mes voyages en avion. Entre-temps, je contribuerais à des fonds pour neutraliser les émissions de CO2 de mes voyages.

— Diane Gagné

100 % électrique

Notre engagement pour l’environnement a été facile à prendre, nous avons choisi de rouler 100 % électrique. Nous utilisons notre énergie propre du Québec, l’électricité. Nous sommes très satisfaits et heureux de notre choix pour notre planète. Plus on verra de véhicules électriques, plus il y aura un effet d’entraînement pour ce choix logique et écoresponsable.

— Richard Pelletier, Magog

Emballages de plastique

Je crois qu’on devrait rapidement cesser de se procurer des produits à emballage de plastique, inutiles. Cela réduirait sensiblement la pollution. Et ce, même pour des liquides ou pour des denrées alimentaires. Seul l’échantillon pourrait l’être pour la démo. On désire le produit, alors on en prend un qui n’est pas emballé de plastique. Simple, mais cela réduirait rapidement des tonnes de matières dirigées vers le recyclage ou l’enfouissement. 

— Yvon Clouette, Montréal

Moins de protéines animales

Je change peu à peu mon alimentation depuis deux mois et c’est bénéfique pour tous. En réduisant substantiellement la quantité de protéines animales de mon régime, ma santé et celle de la planète s’en trouvent mieux.

— Alain Des Ruisseaux

Ajoutons des poumons à la Terre

Un engagement crucial pour réduire les gaz à effet de serre serait de planter des arbres ! Je ne parle pas seulement de planter quelques arbres ici et là, mais bien de forêts ! Les pays du G7 veulent prendre des mesures contre le Brésil en raison des incendies qui ravagent la forêt amazonienne, le « poumon de la Terre ». Ils ont raison, mais pourquoi ne pas aller plus loin ? Pourquoi ne pas ajouter des poumons à la Terre ? La Chine est présentement en train de reboiser un désert pour réduire la pollution qui frappe le pays. Si chaque pays s’engageait à en faire autant, cela contribuerait considérablement à dépolluer l’air.

— Pierre Lepage, Saint-Amable

Les terribles voyages en avion

Je suis à la retraite et je me suis fixé plusieurs objectifs. Mais il y en a un qui prévaut : un seul voyage en avion par an. L’idéal serait zéro, mais un seul me convient pour l’instant. Nous autres, les retraités, devons faire un effort en ce sens, je pense. Les voyages en avion ne sont pas comme un grand sac de bonbons. Ils sont terriblement nocifs pour l’environnement et doivent être faits avec modération.

— Françoise Chesnay

Marche et ramassage

Je vais continuer à prendre ma marche en soirée dans mon quartier, un sac à la main, en ramassant systématiquement canettes et bouteilles de plastique que je dépose au recyclage par la suite. C’est peu, mais ça me procure une satisfaction immédiate et bien réelle. Une paire de gants, un sac réutilisable, pas de discours, pas de panique ; c’est silencieux et très bon pour la santé. Bonne marche quotidienne, tout le monde !

— Normand Cayouette

Vive Greta !

Ça fait maintenant un an que mon conjoint et moi avons cessé de manger de la viande, surtout pour l’environnement, mais aussi pour lutter contre la cruauté envers les animaux. Nous continuons à manger du poisson, des œufs, du fromage, etc., et c’était un virage extrêmement facile à faire, surtout grâce aux substituts végétaux qui s’offrent comme remplacement. Vive Greta Thunberg et sa génération ! 

— Stanley Asher Roth

La réduction des emballages inutiles

L’utilisation des transports en commun, la marche et le vélo, et la grande réduction de la consommation d’une voiture pour mes déplacements font partie de mes habitudes de vie.

Je fais mon compost avec les résidus végétaux de notre alimentation. Je ne mets pas de produits traitants sur l’herbe du terrain. Ce que j’aimerais tellement vivre, et je m’y sens prête, c’est une énorme réduction des emballages inutiles de nos produits alimentaires : carton, plastique et mousse de polyuréthane… Les couleurs et les formes des aliments me suffiraient.

Je voudrais pouvoir aller au marché public, accessible à pied dans ma ville de région, une ou deux fois par semaine et y trouver des produits à mettre dans mon grand sac de tissu pour ma famille.

— Francine Chiasson