Vous avez été nombreux à réagir au texte sur l’environnement de Marc Tremblay, « Le Québec est loin d’être un cancre », publiée le 26 mai

Pourquoi tout voir en noir quand il y a plein d’actions positives au Québec. Je suis d’accord avec vous : regardons ce qui est fait de bon. Nous ne sauverons pas la planète à nous seuls. Continuons à faire de notre mieux positivement. — Jean-Albert Lafontaine

Ouf !

Merci de mettre les choses en perspective. Votre article me rassure et m’encourage à continuer à faire de plus en plus les petits gestes nécessaires pour la santé de notre planète, comme le font la plupart des Québécois. Il y a toujours des progrès à faire, mais, non, nous ne sommes pas des cancres !  — Danielle Lapointe, Laval

La belle excuse

Une autre bonne raison pour ne rien faire, ne pas s’engager, laisser la maison brûler ! La maison est en feu, mais comme je ne suis responsable que de 0,2 % du feu, je ne vais rien faire. Voilà ce que je comprends de votre article ! Le problème, c’est que je suis dans cette maison… et que je ne peux pas en sortir. — Jules Poisson

Les petits gestes

Enfin quelqu’un qui ose contredire ce lobby de vedettes qui ne savent pas de quoi ils parlent et qui se servent de leur popularité pour faire signer un document truffé d’inepties à une majorité de gens qui ne veulent que faire plaisir à leurs idoles.

Il y a plein de petits gestes que l’on peut faire pour diminuer notre empreinte écologique individuellement et collectivement sans revenir à l’époque du cheval et de la voiture. Soyons intelligents et conséquents dans nos choix, pas pour « sauver la planète », mais bien pour notre bien-être et notre bonne conscience.

Le suremballage, les voitures énergivores, les contenants non recyclables et les importations de produits disponibles de sources locales. Voilà ce que nous devons attaquer en premier.  — Claude Renaud

Agir localement

C’est rassurant de savoir qu’en matière d’énergie et d’émissions de GES, non seulement nous ne sommes pas des cancres, mais sommes en position de réaliser le célèbre « think global, act local ». — France Veilleux

Du chemin à faire

Mais il reste tant à faire. Quand je vois le nombre effarant de véhicules récréatifs sur nos routes en été, je comprends que la conscience écologique québécoise a encore du chemin à faire. Nous pourrions devenir une référence mondiale dans le développement écologique et dans toutes les sphères qui touchent notre style de vie. On laisse ça à d’autres qu’on voudra imiter par la suite. Quel est le plan gouvernemental qui nous présente un projet structurant dans ce domaine d’avenir ? — André Bond

Ils m'exaspèrent

Rafraîchissant de vous lire, M. Tremblay. Vous avez raison, le délire de certains nouveaux convertis à la religion climatique radicale m’exaspère. C’est comme un rhume, il faut vivre avec. — Réjean Carrière

En quête d'équilibre

Je suis bien d’accord avec vous : il ne faut pas écouter et croire totalement tous ces fanatiques de l’environnement. Naturellement, il y va de l’effort de tous d’améliorer notre façon de vivre afin de respecter cet environnement qui nous fait vivre et fera vivre nos enfants. — Denis Desjardins

Pragmatisme vert

Au lieu de rêver en couleur et de vouloir virer le Québec à l’envers, pourquoi ne pas justement s’assurer que ce qui a été amorcé ici en termes de protection de l’environnement est bien fait. On n’a qu’à penser à la gestion des déchets, au recyclage, au compost, aux terres contaminées, au Fonds vert et on se rend compte que juste là, on en a pour des années de travail. Si on veut que la société québécoise se mobilise, il faut introduire la notion d’efficacité et de pragmatisme dans la lutte pour l’environnement. — Pierre Lemelin

Culpabilisons les autres

Il est juste de dire que même si le Québec émettait zéro émission, cela ne changerait rien au sort de la planète. Il faut s’efforcer de convaincre les grandes puissances (États-Unis, Chine, Inde et certaines autres) si l’on veut une diminution des GES. Cela ne veut pas dire de cesser de s’améliorer, mais arrêtons de nous culpabiliser. Si tous les pays étaient comme le Québec, la planète serait en santé et Québec solidaire prêcherait dans le désert. — Jacques Fortier

Se faire faire la morale

Si M. Champagne veut faire croisade, il devrait essayer de vendre ses beaux principes en Chine ou en Inde. Cela dit, nous devons faire notre part nous aussi, mais sans se faire faire la morale par nos artistes qui, selon moi, ne sont pas les meilleurs modèles. — Richard Riopel

Un leurre

Parler d’urgence climatique au Québec est un leurre utilisé pour essayer d’imposer un programme politique gauchiste dont la population ne veut pas. Non seulement le Québec ne peut rien pour le climat, mais en plus, il fait déjà beaucoup mieux que tous ses voisins. Rien ne justifie les sacrifices que la gauche écolo veut vous imposer. — Jean-Pierre Deslandes

Aidons nos voisins

Bien d’accord avec votre opinion… appuyée par des données probantes. Les chantres actuels qui s’approprient le flambeau de la cohérence pensent que réduire à zéro la production québécoise de GES aura un impact sur le réchauffement climatique, ce qui est sans doute vrai, mais totalement insignifiant. Il serait plus signifiant d'exporter notre hydroélectricité vers les pays qui sont de grands producteurs de GES, mais aussi de favoriser la transition par l’exportation de gaz liquéfié, ce qui permettrait de réduire le nombre de centrales au charbon ou au mazout. — Hugues Beauregard

Une lutte plus vaste

En effet, le Québec est loin d’être un cancre dans le domaine de la production de gaz à effet de serre. Le défi environnemental va beaucoup plus loin que la lutte contre les gaz à effet de serre. La quantité de polluants que nous produisons empoisonne l’environnement de notre planète. La pollution de l’air, la pollution de l’eau, les déchets de toutes sortes dont nous nous débarrassons de façon irresponsable, tout ça au nom du profit et de la croissance économique à tout prix.

L’humain surexploite les ressources et ne réutilise pas suffisamment les matières recyclables dans la production de nouveaux produits et objets. C’est sans compter que rien n’est produit pour être durable et réparé. C’est collectivement que nous trouverons des solutions pour sauvegarder et même améliorer les conditions de vie qui nous permettront de survivre. — Crystian Longpré