Vos commentaires à l’éditorial d’Ariane Krol, « Si Transat doit vraiment être vendue », publié le 17 mai 

Un jour sombre

Pour les Québécois, c’est un jour sombre. D’ici deux à trois ans, les prix vont augmenter, le service va rétrécir et les surplus vont se multiplier. Sans compter qu’Air Canada n’en a rien à foutre du service en français, de sorte qu’en situation de problèmes réels, les francophones vont être traités comme des clients détestables.

— Georges Picard

Une perte pour le Québec

Quelle perte encore une fois pour le Québec ! Dans l’avenir, tout passera par Toronto. Qu’adviendra-t-il des bureaux ? Et des employés qui perdront leur emploi ? François Legault, que faites-vous pour que l’entreprise reste ici ?

— Gisèle Lefrançois

Vigilance

Je n’ai pas très confiance à la direction d’Air Canada. Je crains que l’on se fasse passer un autre Aveos. Il faudrait être très vigilant et bien analyser le contrat d’achat pour le bien des employés et de l’ensemble du Québec.

— Marc Laframboise

Tarifs en hausse

Ma plus grande crainte est de voir se terminer tous les vols directs pour les destinations européennes, qui sont souvent au même tarif que toutes les compagnies européennes confondues ! Avec Air Canada, il y aura toujours une escale à faire, sauf peut-être pour deux ou trois destinations. Et surtout, les tarifs vont partir en hausse…

— Pierre Proulx

Tout sauf Air Canada

Très mauvaise nouvelle que les anglos mettent la main sur Transat. Surtout Air Canada, reconnue pour faire très peu de cas des francophones et pour bafouer nos droits. Leur semblant de siège social à Montréal est une véritable farce. Tout le monde sait que les décisions se prennent à Toronto. Désormais, je voyagerai avec Air France !

— Jean-Marie Bergeron

« Désolation ! »

Quelle désolation ! Air Transat, fière entreprise québécoise « pure laine » fondée par François Legault. J’y ai travaillé à titre d’agent de bord alors qu’elle fêtait ses cinq ans ! Nous étions fiers d’y être formés avec rigueur en français et d’y travailler dans les deux langues officielles du Canada. Le service y était impeccable dans le contexte de l’époque et je trouve que le service y est toujours impeccable dans le contexte d’aujourd’hui. Aucune comparaison avec Air Canada, où le service est médiocre à bord, tout comme le service à la clientèle. Quant aux deux langues officielles sur Air Canada, n’en parlons même pas ! Très désolant 

— Louise Desjardins, Laval

La fin d’une époque

Pour avoir été dans le giron de Transat pendant des années, dans un premier temps comme propriétaire d’agences puis comme employée de Transat, je suis triste, infiniment triste. Aucune entreprise n’aura le souci de l’excellence comme Transat : l’entretien des appareils, le gardien scrupuleux de la langue française, l’utilisation du produit écoresponsable, la valeur ajoutée à la clientèle 0-11 ans, l’accessibilité à toutes les personnes en poste… Je suis triste, infiniment triste !

— Stella Marsolais

Vers un déménagement à Toronto ?

Colin Ravinescu, président d’Air Canada, est celui qui a fermé Aveos, ne l’oublions jamais. Une fois achetée, Air Transat va déménager tout de go à Toronto, et nous n’y pourrons rien. 

— François Dugal, Brossard

« Un désastre »

Trois certitudes : espace réduit comme dans Rouge, billets plus chers et disparition de la classe Club à un prix raisonnable ! Un désastre pour les passagers.

— Marc Dubé, Longueuil

Prix encore plus exagérés

La pire chose pour le consommateur, selon moi, c’est qu’Air Canada consolide son emprise et se mette en position de quasi-monopole. D’un service indifférent (à terre comme dans les airs), on s’en va vers un service horrible où les prix seront encore plus exagérés. Quelle tristesse.

— Gilles Blouin

Monopole

Une bonne nouvelle pour le siège social, mais nous venons de créer un monopole avec Air Canada. Et qui va en souffrir ? Le consommateur québécois.

— Jacques Descarrega