Plus tôt ce mois-ci, nous avons lancé un appel à nos lecteurs pour savoir ce qu’ils souhaitaient jeter, transformer, conserver et ajouter pour 2020. Aujourd’hui, un aperçu de ce que vous souhaitez jeter.

J’aimerais pouvoir jeter tous les contenants de plastique jetables que j’utilise. J’ai beau tenter d’en utiliser moins, mais tout nous est vendu dans des contenants de plastique : du yogourt, de la margarine, de ketchup, de la moutarde, etc. De plus, les produits en vrac sont plus difficiles d’accès dans les régions éloignées.

— Céline Boissonneault

Trump et tous les politiciens du même acabit qui semblent pulluler à travers le monde.

— Louise Desmarais, Thetford Mines

Sans hésitation : les bouteilles de plastique.

— Odile Bouchard

Jeter mes fringues de travail. Je prends ma retraite.

— Robert Demers

La loi 21, indigne d’un État de droit.

— Michel Elias

Les fantômes de mon passé, ceux qui viennent encore traîner dans la nuit.

— Carole Bédard

Nos vieilles convictions. Jeter à la poubelle, non pas au bac de recyclage, nos vieilles convictions en ce qui concerne les changements climatiques. Il y a péril en la demeure. Urgence. En ce tournant de décennie du XXIe siècle, à chacun, chacune de faire un examen de conscience qui s’impose afin de consommer, de vivre sans polluer. Hé, les plus vieux, écoutez les jeunes et, bien sûr, prenez au sérieux le savoir scientifique !

— Carol Patch-Neveu, Montréal

Me départir de choses inutiles dont je ne me sers plus et enfin respirer parce que ma maison est allégée !

— Claudette Pouliot

À jeter dans le bac brun, cette lune de miel envers le gouvernement Legault afin que les Québécois deviennent plus lucides sur ses actions.

— Gaétan Faubert

Jeter tous les arguments qui utilisent le droit à la liberté d’expression pour défendre l’indéfendable.

— Katia Villeneuve

Tous les politiciens qui n’ont rien de constructif à proposer…

— Francine Poirier

Ne rien jeter : recycler ou donner !

— Michèle Amiot

REUTERS

Donald Trump

Il serait vraiment souhaitable que le président des États-Unis, Donald Trump, personnage politique hors du commun, omniprésent dans les médias pour ses frasques et ses déclarations le plus souvent désagréables, disparaisse de la sphère médiatique en n’étant pas réélu en 2020. Nous en avons encore pour presque un an, puisque les élections seront en novembre prochain, il me semble que ça aura assez duré.

— Jean Dumais, Saint-Colomban

La violence faite aux femmes.

— Luce Gagnon

Le machisme qui fait que certains hommes pensent que les femmes sont des objets qui leur appartiennent et les suites parfois tragiques qui en découlent.

— Jacques Lavallée

Le Gala Les Olivier, c’est du mauvais divertissement !

—Réjean Dubois

Pas nécessairement jeter, mais donner des vêtements, des meubles, etc. à ceux qui en ont besoin. J’ai déjà commencé en 2019.

— Sylvie Gagnon

Toute la souffrance dans le monde.

— Diane Lemieux

Les voitures au centre-ville et dans le Vieux-Montréal, comme dans les villes européennes.

— Carmelle Desnoyers

Jeter tout ce qui est inutile, qui ne sert pas, qui n’a pas d’objectif précis ou qui ne correspond pas à un souvenir mémorable. Le double du double, le « au cas où », la collection qu’on collectionne. Bref, ce qui porte ombrage au regard !

— Danielle Ménard

La fin de la dictature du politiquement correct et du populisme, afin de favoriser le retour de la réflexion, de la compassion et de l’empathie dont nous avons tant besoin.

— Laurent Cauchon

Mon conjoint a développé un cancer cette année. Donc je jette aux poubelles l’inquiétude, la peur et cette saleté de maladie.

— Nath Berger

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE

Tous les VUS du Québec : une honte pour les Québécois qui se targuent d’être plus verts que les autres.

— Claude Laporte, Saint-Lambert

Mes 15 boîtes encore au sous-sol chez mes parents.

— Amélie Sabourin

Je souhaite que tout le monde se débranche de Facebook. Je me fais harceler depuis des années pour créer ma page, mais je n’en ressens aucune nécessité. J’avais pourtant promis à mes collègues de travail de me brancher le jour de ma retraite, mais je ne l’ai pas fait et ne le regrette pas. Quand ils veulent me joindre, ils me textent ou mieux, m’appellent.

— Odette Royer, Montréal

Tout achat d’animaux fait en animalerie ou par un éleveur privé. Vive les refuges pour se procurer un animal.

— Sophie Crête

Tous les poêles à bois qui ne sont pas conformes.

— Thérèse Boivin

Jeter la violence

Je souhaiterais jeter la violence, toute forme de violence. La violence faite d’abord aux enfants, celle faite aux femmes, aux plus démunis, aux différents de genre, de religion, de sexe, de race.

Jeter la violence signifie accueillir la bienveillance, l’ouverture, l’écoute. Si on fait le bilan de l’ère actuelle, on constate que de moins en moins l’indulgence est présente.

La violence ne se manifeste pas uniquement par de la brutalité verbale et physique, mais également par l’absence d’acceptation de l’autre parce qu’il est différent. Sommes-nous, tout un chacun, la référence ultime en ce qui a trait à la religion, au sexe, à la langue, au genre, à la race, qui nous permet de juger les autres ?

La violence se manifeste beaucoup en notre non-acceptation des différences, ce que j’aimerais voir disparaître de nos vies.

— Nicole Lavoie