Plus tôt ce mois-ci, nous avons lancé un appel à tous pour savoir quel serait le cadeau que vous aimeriez offrir cette année et à qui. Voici la suite de vos réponses.

Pour l’année 2020, j’offrirais mon cadeau à la planète : que les citoyens de Montréal boivent l’eau du robinet et éliminent l’utilisation d’un milliard de bouteilles de plastique.

— Michel Giasson

Place à la jeunesse !

J’aimerais que les jeunes prennent les rênes des partis politiques qui nous gouvernent.

Leur ouverture d’esprit face à la mondialisation, aux autres cultures et à l’intégration des immigrants dans leur vie dont nous, les adultes, sommes réticents.

Elle est belle notre jeunesse, pleine de bonheur, avec des idées nouvelles. L’environnement serait certes au centre de toutes leurs décisions politiques, et c’est tant mieux. Si Greta a su prendre le flambeau et le porter bien haut, imaginez ce qu’une jeunesse au pouvoir pourrait faire.

La prochaine décennie sera déterminante pour les GES alors si comme adultes on ne fait rien, laissons les jeunes le faire à notre place. Place à la jeunesse ! N’attendez pas qu’on vous passe le flambeau. Prenez-le. Meilleurs vœux pour la prochaine décennie !

— Serge Leduc

Coton ouaté pour tous

Je donnerais un coton ouaté à toute l’Assemblée nationale avec obligation de le porter. On arrêterait peut-être d’en parler, si c’est permis. On pourrait par la suite se pencher sur des choses plus importantes.

— Francine Cadieux-Roy

La petite porte magique

Chez mon frère, il n’y a pas de cheminée, alors le père Noël a fait installer une petite porte magique dans le salon, haute de 15 cm. Ma nièce Léanne, 3 ans, parle régulièrement au père Noël à travers cette porte. Enfin, elle crie, plutôt, puisque c’est loin, le pôle Nord ! Si je pouvais, je lui offrirais une machine à rétrécir pour qu’elle puisse enfin franchir la porte magique, avec son petit frère Colin, 1 an.

Je les accompagnerais jusqu’au pôle Nord pour les voir s’émerveiller de l’atelier du père Noël. Léanne en profiterait sûrement pour passer sa commande auprès des lutins (« des pantoufles et des legos, et pour mon frère, une pelle et un dinosaure »). On rapporterait de ce voyage de la poudre de magie de Noël de 3 ans, la plus douce et merveilleuse qui soit, pour la donner en cadeau à tous les petits et grands ! Joyeux Noël !

— Amélie Faubert

Joyeux Noël, Mario !

Le plus beau des cadeaux serait d’éliminer le diagnostic de cancer qu’un de mes amis a reçu dernièrement. Mon ami Mario se fera opérer avant Noël et je lui offrirais la disparition complète de cette « bibitte », comme il l’appelle. Joyeux Noël, Mario !

— Anne Prescott

Cinq belles boîtes

Si je pouvais offrir le plus beau des cadeaux, je crois que je choisirais cinq belles boîtes avec de beaux rubans. J’essaierais de capturer autant d’amour et de tendresse que peuvent en contenir ces belles boîtes ; ensuite, je les offrirais à chacune de mes petites-filles pour qu’ensuite, elles puissent en profiter toute l’année pour se rappeler chaque jour combien leur mamie les aime.

— Denise Mondor

Autonomie et liberté

Je viens de déménager. J’aimerais offrir à mes deux garçons handicapés un accès à ma nouvelle maison afin qu’ils me visitent. Plus d’autonomie et de liberté seraient un très beau cadeau pour eux et pour moi aussi. Joyeuses Fêtes !

— Marie Beaulieu

À la petite choupinette

À la petite choupinette de Félix-Antoine et de Xu, prévue pour février, je souhaite tout le long de sa vie l’amour profond vis-à-vis de la nature, les gens, les arts et le travail bien fait.

— Monique Régnier, Saint-Bruno-de-Montarville

Le remède contre le cancer

Tellement de choses pourraient représenter le plus beau cadeau de Noël. Mais, à l’aube de cette nouvelle année, de cette nouvelle décennie, le plus beau des cadeaux serait le remède miracle contre le cancer.

Tant d’individus, de couples, de familles sont touchés par ce mal… alors, imaginons pendant un instant que la recette soit connue et que nous puissions guérir ces personnes. Je nous souhaite, pour un proche avenir, une guérison assurée et une célébration de la vie !

— Danielle Tapps, Trois-Rivières

Le temps s’arrête

Mon cadeau serait pour mon compagnon parti trop tôt dans les mystères de la Voie lactée.

Je lui offrirais un voyage, un aller simple pour venir visiter ma galaxie. Je lui enverrais le père Noël dans son magnifique traîneau ; ses rennes fendraient l’air froid des atmosphères de leurs crinières auréolées.

Ils te trouveraient assis devant la mer, quelque part en Crète, et te confieraient à la Lune et à son cortège d’étoiles qui t’accompagneraient dans la nuit boréale. Tu arriverais sur le balcon illuminé de notre rue, tu entrerais discrètement et te dirigerais vers le salon.

Et je serais là, tout près du sapin de Noël que je fais chaque année depuis ton départ, en mémoire de toi et de ce petit supplément d’âme qui nous habitait à cette période particulière de l’année. On boirait un verre de bulles roses, ma tête sur ton épaule et ta main dans la mienne, et on se raconterait des histoires.

Nos légendes, nos poèmes, nos quêtes, nos voyages, nos rencontres. La nuit coulerait tout doucement. L’aurore nous trouverait enlacés dans le grand lit de la chambre bleu outremer. Dans un grand silence, le battement de nos cœurs à l’unisson, le temps se serait arrêté.

— Marie Andrée Lévesque

L’innocence de la jeunesse

Le plus beau des cadeaux serait sans aucun doute de me retrouver avec mes sœurs Lorraine et Claire et mes nièces Isabelle, Véronique et Julie-Anne dans une auberge pour plusieurs jours, en cette année de mes 65 ans. Nous vivons dans des régions différentes et c’est souvent compliqué de se rencontrer, même pour une seule journée.

Je n’ose pas imaginer le bonheur de vivre ce séjour, sans rien d’autre à faire que d’être ensemble, de partager de bons repas préparés avec amour par d’autres, de prendre un ou deux verres de vin, de se faire dorloter ou de se reposer au bord d’une piscine.

Ce que j’aimerais recréer, c’est une belle complicité de filles que nous avons un peu égarée au départ de notre mère. J’aimerais retrouver l’innocence de notre jeunesse avant que les évènements de la vie nous éloignent subtilement, retrouver des rires sincères du plaisir d’être ensemble.

Je suis certaine que de là-haut, notre mère serait ravie et heureuse de cette rencontre. Si elle était toujours là, elle serait avec nous aux premières loges.

— Marie Lefebvre