Plus tôt ce mois-ci, nous avons lancé un appel à tous pour savoir quel serait le cadeau que vous aimeriez offrir cette année et à qui. Voici la suite de vos réponses.

Dictateur Trump

J’offrirais au monde une destitution votée à l’unanimité par le Sénat américain afin de le débarrasser de ce dictateur et de prouver que la démocratie existe encore.

— Claudette Ste-Marie

Le sourire des aînés

Notre temps des Fêtes se passera encore en CHSLD cette année, plus précisément en unité prothétique, là où la joie de vivre fait trop souvent défaut. Des jours consécutifs, nous offrirons notre présence en toute solidarité avec les résidants et en appui au personnel en devoir.

Je crois que le plus beau des cadeaux à donner, c’est la chaleur humaine en partage afin d’atténuer la solitude, d’adoucir la nostalgie que tant de gens vulnérables ressentent, particulièrement en décembre pendant que la société de consommation bat son train à outrance.

Et le plus beau cadeau à recevoir, c’est quand la magie opère et qu’on arrive à arracher un sourire, un rire complice à des aînés aux prises avec la maladie de l’oubli.

— Carol Patch-Neveu, Montréal

Sus à la croissance économique

Le plus beau des cadeaux que l’on pourrait donner aux peuples de la Terre et à la planète elle-même, c’est la remise en question de la croissance économique à tout prix.

— Marc Boucher, Laval

Un cadeau du ciel

À mon amie Marie-Ève Boucher qui se bat encore contre un cancer du cerveau. Elle a deux jeunes garçons et ils ont besoin d’elle. Marie est un ange dans nos vies. Sa personnalité, sa gentillesse, sa douceur, sa délicatesse font d’elle une personne spéciale. Elle ne mérite pas ça. Ni ses enfants. Je lui souhaite ardemment de guérir, ce qui est ma demande et ce qui serait le plus beau des cadeaux du ciel. 

— Ginette Dion

Une douce fin de vie à ma mère

En hommage à son courage, sa bonne humeur, son sourire et son amour des autres, j’offrirais à ma mère Cécile, 87 ans, une fin de vie en douceur. Je ferais disparaître son myélome pour qu’elle ait l’énergie de continuer à s’amuser, chanter et rire avec ses amies. Je mettrais fin ainsi aux traitements de chimio palliative qu’elle accepte, mais qui l’inquiètent et l’envahissent. Je t’aime, maman. 

— Anik Gagnon

Un abonnement à La Presse+

J’offrirais des tablettes à mes petits-enfants pour les abonner à La Presse+ afin qu’on puisse échanger sur ce qui se passe dans le monde. Une façon aussi de lire et d’accumuler du vocabulaire pour ensuite jouer au Scrabble et récompenser les gagnants.

— Édith Gagnon

De la philo pour nos politiciens

Le plus beau des cadeaux, pour les citoyens du Québec, serait d’offrir aux élus, tant fédéraux, provinciaux que municipaux, des cours de formation permanente en philosophie. Bon, quelques cours de culture et de grammaire ne nuiraient pas non plus, mais commençons par la philo.

— Rachel Dionne

Le retour de papa

Le plus beau des cadeaux, c’est à maman que je l’offrirais. Âgée de 85 ans, c’est en 2009 que sa vie a complètement changé avec la mort de mon père ; déjà 10 ans.

C’était l’amour de sa vie, son pilier, sa moitié qu’elle a perdue. Plus de 60 ans d’un mariage heureux, ça crée un grand vide au quotidien. C’est avec courage et force qu’elle continue sa vie depuis 10 ans (sans lui) avec toute mon admiration.

Donc, le plus beau des cadeaux serait le retour de papa, qui sonnerait à sa porte un beau matin et qui reviendrait l’aimer jusqu’à leurs derniers souffles.

— Manon Charlebois

La fin de la violence

Si j’en avais le pouvoir, je répandrais sur tout l’univers une poudre magique qui mettrait fin à toutes les formes de violence (familiale, religieuse, politique, criminelle, etc.).

— Yvan Jérôme, Laval

Une planète en santé

J’offrirais à ma bru brésilienne, qui demeure à Québec, la visite surprise, le 24 décembre, de ses sœurs et de sa mère qui demeurent à Curitiba, au Brésil. Ce serait ma manière de la remercier pour le plus beau cadeau qui existe et qu’elle m’a fait ces cinq dernières années : des petits-enfants. À eux, j’aimerais offrir une planète en santé et sans violence pour qu’à leur tour, lorsqu’ils seront en âge d’être grands-parents, ils n’aient pas les mêmes inquiétudes que moi face à leur avenir.

— Guy Sirois, Québec

La sérénité

Dame de 66 ans, je voudrais recevoir, de moi à moi, de la compassion et de l’empathie. J’aimerais ne pas être aussi dure envers moi-même, m’enrober d’empathie et me permettre, en toute sérénité, d’affronter le quotidien et la vieillesse qui m’attend au détour. 

— Myriam Fontaine

Exploration planétaire

Tous les milliards utilisés pour l’exploration spatiale seraient consacrés à enrayer la pauvreté. Une exploration humaine planétaire comme cadeau.

— Robert Dufresne, Sherbrooke

Vieux vélos, nouveau vélo

Mon conjoint Stephane voyage à vélo au travail tous les jours, été comme hiver, depuis toujours. Il achète de vieux vélos qu’il retape en changeant une pièce par-ci, par-là, au gré des bris qu’apportent nos hivers. Il refuse de s’acheter un bon et un durable vélo, prétextant vouloir récupérer du vieux. Je me désole de le voir rafistoler sans cesse de vieilles bécanes, et j’aimerais lui offrir un vrai bon vélo neuf et durable pour ainsi qu’il passe plus de temps avec moi ! 

— Marie-Claude Besré

Boire une tasse d’amour

J’offrirais ce cadeau à tous les membres des familles et les amis qui s’entredéchirent bien souvent pour des broutilles. Je leur rappellerais que la famille et l’amitié sont les derniers remparts contre l’intolérance et que si cette barrière est détruite, la vie perd une partie de son sens.

Sans vouloir faire la morale, je leur dirais qu’avoir du ressentiment, c’est un peu comme boire une tasse de poison chaque jour en pensant que c’est l’autre qui en mourra.

J’invite ceux et celles qui vivent dans l’acrimonie à boire une tasse d’amour et de compassion chaque jour que la vie leur apporte. Le reste de leur vie changera à jamais !

— Jean-Marie Bergeron