Vous avez été nombreux à commenter l’éditorial d’Alexandre Sirois sur les agissements du président américain, « Cette fois, vraiment, il s’est surpassé ! », publié le 20 octobre. Un aperçu des courriels reçus.

La diversion d’un égocentrique

Pourrait-on penser que Trump a sciemment retiré les troupes américaines de la Syrie pour détourner l’attention des journalistes et des médias de l’enquête lancée par les démocrates sur l’affaire Biden-Ukraine ? Il est tellement narcissique qu’il n’a pu supporter les critiques en rafale de CNN, MSNBC, ABC… même FOX commençait à faire des analyses moins partisanes. La vanité de Trump n’a pas de limites. Le retrait des troupes fait plaisir à sa base et il se fout des conséquences. Selon moi, c’est son égocentrisme qui s’est surpassé.

— Catherine Bégin

Un argument contre la démocratie

Ce qui est très peu discuté lorsqu’on parle de Trump, c’est à quel point il est devenu un argument contre la démocratie occidentale. L’Occident est en compétition avec le modèle autoritaire chinois qui proclame que notre système mène au chaos et à l’inefficacité. Avec 40 % du peuple qui l’appuierait même s’il mitraillait des gens en plein milieu de la 5e Avenue, comme il l’a déclaré lui-même, le phénomène Trump remet en question l’évolution récente de notre façon de nous gouverner.

— Marc Blancval, Joliette

Tout droit vers la catastrophe

Il ne cessera de nuire que si le Congrès le destitue, ce qui semble peu probable, compte tenu des républicains qui le défendent encore et toujours malgré le mal qu’il fait. C’est une épreuve de voir ce pays voisin se décomposer. Il faut nous prémunir contre un sort semblable. Les États-Unis se dirigent vers une catastrophe sociale et politique. Même cette décision qui a entraîné la mort de centaines de personnes, même l’emprisonnement d’enfants dans des cages ne suffisent pas à convaincre ses supporteurs de sa malice.

— Lucie Allaire

Les Kurdes comme les Arméniens

Trump a donné le feu vert aux Turcs, qui sont prêts à répéter avec les Kurdes ce qu’ils ont déjà fait dans le passé avec les Arméniens.

— René Rochon, Bromont

Faire le jeu des Russes

En créant ce vide, Donald Trump semble jouer le jeu des Russes en leur cédant plus de place au Moyen-Orient. Ce qui confirmerait les soupçons soulevés par l’enquête du procureur Mueller.

— Simon Piché

Favoriser Poutine

Il y a un pas que vous ne faites pas dans ce récit des conneries de Trump en Syrie. Celui de dire que ce scénario a été imaginé et sciemment mis en place pour favoriser Poutine et la Russie.

— Pierre Gravel, Laval

Une marionnette

Cet homme est une marionnette des Russes. Un jour, les Américains découvriront l’horreur des conséquences de sa présidence. Pour moi, il est le plus grand traître que les États-Unis ont porté en leur sein.

— Denis Desjardins

Tant d’âneries

Bravo pour cette analyse claire et limpide. La grande question est comment un dirigeant peut-il énoncer autant d’âneries, prendre autant de décisions insensées, diriger un pays d’une façon aussi erratique, mentir à répétition et se maintenir au pouvoir. Nos démocraties sont en souffrance. Désolant. 

— André Lebon

La honte

Que vous avez raison ! Les dérives récentes donnent froid dans le dos. Comment des Américains peuvent-ils appuyer un président aussi inepte et dangereux pour la paix mondiale ? Nous aimons assez les Américains avec qui nous partageons beaucoup de valeurs humaines, mais là, je crois que la majorité d’entre eux auront honte de voyager dans les pays amis. C’est aussi le premier président qu’on n’a pas envie de recevoir chez nous. Reste à espérer qu’il ne sera pas réélu.

— Jacques Gagnon

Obama aurait dû le faire

La fin d’une guerre n’est jamais propre, pas plus que la guerre elle-même, et Trump cette fois-ci n’y est pour rien. Le retrait de l’armée américaine était écrit dans le ciel, ses répercussions seront nombreuses et engendreront de multiples conflits impossibles à gérer sans l’accord de la communauté internationale, accord qui ne viendra pas face à ce bourbier indissoluble. Trump a posé le geste qu’Obama aurait dû poser lui-même à l’époque. Il dit des bêtises, voilà tout, le contraire aurait été étonnant.

— Christian Castonguay, Laval

Les dictateurs plutôt que les démocrates

Dans toute cette saga, les seuls qui peuvent être considérés comme des bons, ce sont les Kurdes. Les seuls qui auraient pu venir en aide à la démocratie dans ce milieu pourri par la dictature et la théocratie, ce sont les Kurdes. Les seules victimes de ce désastre à part le peuple syrien, ce sont les Kurdes. Ceux qui ont clairement été du côté des pays démocratiques depuis le début pour combattre les vrais terroristes, ceux du groupe État islamique, ce sont les Kurdes. Ce que je comprends, c’est que finalement Trump s’entend mieux avec les dictateurs qu’avec les démocrates. N’a-t-il pas protégé Mohammed ben Salmane lorsqu’il a fait découper un journaliste américain ?

— Pierre Lemelin

Le mystère Trump

Comment se fait-il que ce grossier personnage peut continuer de se maintenir à ce niveau de pouvoir dans le plus riche pays au monde, un des plus scolarisés de la planète, et de se livrer à de telles stupidités meurtrières, autant pour son pays que pour des milliers d’êtres humains ? Comment se fait-il que tous ses comportements politiquement très incorrects et inacceptables, qui en auraient rapidement coulé d’autres, coulent sur lui comme l’eau sur le dos des canards et que personne n’arrive à nous en débarrasser ? Que faire pour s’en débarrasser ? 

— Martin Houde, Montréal

Le plus grand... désastre

Depuis son élection en 2016, Donald Trump souhaite devenir The Greatest. Eh bien, chaque jour qui passe le confirme au titre fort peu enviable de « Greatest worst President ever ». Chacun tend à atteindre son niveau d’incompétence, dit le principe de Peter. Peut-on avoir meilleur exemple ! Souhaitons que nos voisins sortent la planète de ce cauchemar et se redonnent un premier représentant digne d’eux et non le locataire honteux qu’ils ont pris pour le Messie. J’invite tous vos lecteurs à visionner le documentaire La dynastie Trump, c’est extrêmement éloquent sur le personnage !

— François Faribault

Une menace pour le monde

Je suis complètement estomaqué par l’incompétence et l’imbécillité de Trump. Il est grand temps que les Américains cessent de s’amuser avec leur rhétorique pseudo-démocratique, leurs enquêtes qui n’en finissent pas et mettent un terme au gâchis qu’est et a toujours été depuis son élection la présidence de cet hurluberlu ! Il est une menace importante à la sécurité du monde (dont la nôtre) et pour cette raison parmi de nombreuses autres (guerres commerciales et économie), il doit absolument être démis de ses fonctions et envoyé à l’endroit où il ne pourra plus jouer avec la vie des gens, soit en prison ou à l’hôpital psychiatrique. Je ne comprends pas que les chefs de gouvernements s’obstinent encore à demeurer discrets au sujet de cet enjeu. Il est venu le temps où on doit s’unir pour indiquer haut et fort aux Américains ce qu’ils doivent faire avec leur malheureux clown de président… car de toute évidence, nos voisins du Sud sont empêtrés dans une inaction dangereuse.

— Jacques Larose

Peu d’effet sur sa base

Votre analyse me semble très juste. Ce qui est toutefois très désolant, c’est de se rappeler que ces impacts auront très peu d’effet sur la base de Trump, que seules leurs préoccupations personnelles et internes intéressent et qui vont conséquemment continuer à appuyer un grand chef habile à leur dire ce qu’ils veulent entendre.

— René Joyal, Victoriaville