Le Canadien n'est pas une équipe provinciale de hockey qui appartient au Québec. C'est une entreprise privée qui devrait avoir le droit de faire ce qu'elle veut en matière de langue, comme toutes les entreprises privées au Québec devraient avoir le droit de le faire. Au diable la loi 101. S'il y a des citoyens et des clients qui ne sont pas contents, ils n'ont qu'à aller dépenser leur argent ailleurs. Les Québécois - surtout les Québécois séparatistes - doivent arrêter de penser qu'ils ont un droit décrété par Dieu de dire aux gens quoi faire. Même chose pour l'éducation. Les parents devraient avoir le droit de décider à quelle école envoyer leurs enfants. Les enfants n'appartiennent pas à la province de Québec. Il n'y a rien de mal avec le français, mais il n'y a rien de mal avec l'anglais et les autres langues non plus. Le Québec n'appartient pas uniquement aux francophones!

Le choix de la langue

Le Canadien n'est pas une équipe provinciale de hockey qui appartient au Québec. C'est une entreprise privée qui devrait avoir le droit de faire ce qu'elle veut en matière de langue, comme toutes les entreprises privées au Québec devraient avoir le droit de le faire. Au diable la loi 101. S'il y a des citoyens et des clients qui ne sont pas contents, ils n'ont qu'à aller dépenser leur argent ailleurs. Les Québécois - surtout les Québécois séparatistes - doivent arrêter de penser qu'ils ont un droit décrété par Dieu de dire aux gens quoi faire. Même chose pour l'éducation. Les parents devraient avoir le droit de décider à quelle école envoyer leurs enfants. Les enfants n'appartiennent pas à la province de Québec. Il n'y a rien de mal avec le français, mais il n'y a rien de mal avec l'anglais et les autres langues non plus. Le Québec n'appartient pas uniquement aux francophones!

Bruce Doucet, Saguenay

Accommodements dépassés

Sortir le crucifix imposé par Duplessis à l'Assemblée nationale serait un essentiel premier pas. Dans tous les services publics du Québec (écoles, hôpitaux...), ce respect de la laïcité doit être fermement respecté. La laïcité dite «ouverte» doit être rejetée, car elle perpétue un système dépassé et risque de perpétuer certains abus qui mènent à d'inutiles confrontations. Les croyants et pratiquants ont le droit au respect et les nombreux lieux de culte qui existent encore sont là pour les accueillir et les accompagner. Le gouvernement du Parti québécois semble se diriger vers des formes dépassées d'accommodement. Sur ce point comme sur bien d'autres on assiste de sa part à une mollesse décevante et à une tendance inquiétante à l'improvisation.

Jacques Léger, Montréal

Un luxe

Bien que je sympathise avec l'impact des possibles compressions anticipées pour les travailleurs de la fonction publique fédérale, ceux-ci n'ont pas l'exclusivité de la maladie et leurs conditions de travail - rémunération globale (incluant un régime de retraite très généreux) et sécurité d'emploi - demeurent très avantageuses comparativement à la majorité des contribuables. Que penser des coupes annoncées à l'assurance-emploi et à l'aide sociale, touchant les plus démunis? Que penser des gens du secteur privé ayant subi des pertes d'emplois massives et des baisses de salaires ces dernières années? Ou de ceux qui, à la suite des déboires des marchés financiers, ont été dans l'obligation de retarder leur retraite (problèmes de santé ou non)? Prendre une retraite hâtive et en santé est un luxe que la majorité des contribuables ne peuvent se permettre dans le contexte économique actuel. À se regarder, on se désole, mais à se comparer, on se console!

Serge Gagnon, Bois-des-Filion





Un projet mal ficelé

La Plan Nord avait une assise économique évidente que Jean Charest n'a pas su défendre. De fait, les investissements dans les mines au Québec ont augmenté de façon exponentielle depuis cinq ans. À l'inverse, les investissements privés dans le domaine industriel ont stagné. Les faire revenir, comme le propose le Plan Sud, surtout en haute technologie grâce à un décor urbain revampé, est malheureusement une erreur de jugement. Les entreprises de haute technologie, comme les équipes de baseball, préfèrent de loin les villes riches. De plus, le Plan Sud demanderait une main-d'oeuvre abondante et des moyens techniques qui coûteraient cher et qu'on n'a pas vraiment, les infrastructures avalant tous les budgets. De toute façon, n'avait-on pas tenté de nettoyer les berges du Saint-Laurent dans les années 60?

Michel Magnant

Panser nos blessures

J'ai lu avec enthousiasme les articles de La Presse sur le nouveau pape, qui provient de Buenos Aires, où je suis né. Là-bas, en 1976, ma soeur Monica a été enlevée, torturée et tuée par des militaires. Mes parents, aujourd'hui décédés, ont été à l'avant-garde du mouvement argentin de droits humains, et mon père a été emprisonné à cause de ses idées. Je regarde donc le pontificat de François comme une chance providentielle de panser les blessures encore ouvertes de la société argentine. Je travaille comme aumônier auprès des jeunes à l'Université Simon Fraser, près de Vancouver. Mon coeur déborde de joie et d'espérance en ce nouveau pape, ami des pauvres, des malades et des jeunes. Ce pontificat est une belle occasion pour nous de chercher le dialogue entre les croyants et les non-croyants. Un premier pas dans cette direction serait de prendre soin ensemble des plus démunis et de l'environnement.

Fernando Mignone, prêtre