La mort tragique d'une jeune coopérante québécoise au Guatemala devrait nous inviter à une réflexion sur son sacrifice. Pèse-t-il plus ou moins que celui des jeunes soldats abusés par la publicité de l'armée canadienne et qui s'en vont tuer ou être tué, comme s'il s'agissait d'un métier, au nom de la solidarité entre les peuples? Quelle habitude a pris notre beau Canada d'envoyer policiers et soldats à grands coûts à l'étranger en prétextant l'aide internationale alors que les jeunes coopérants doivent encore s'en remettre à la vente de chocolat pour financer leurs projets d'entraide?

Guy Roy, Lévis