À la suite de la victoire du Canadien contre les Penguins de Pittsburgh, des milliers de Montréalais ont célébré dans la joie. Mais quelques dizaines de casseurs sont venus gâcher la fête en pillant des commerces et en attaquant les policiers. Comment pourrait-on les mater?

Des lois trop complaisantes

C'est vraiment malheureux de constater que des individus profitent de moments de célébrations pour laisser leurs instincts les plus bas prendre le dessus. Nos lois sont trop complaisantes pour ces individus qui jouissent du trouble qu'ils occasionnent. Il faut absolument décourager ce type de manifestation et lancer un signal sans équivoque que ces comportements seront lourdement pénalisés. Dans le cas de sentences bonbons, plusieurs seront encore au rendez-vous lors des prochaines célébrations dans quelques semaines.

André Champagne

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Dénonçons ces voyous

Il faudrait publier les photos incriminantes de ces voyous dans les journaux avec un numéro de téléphone pour les dénoncer. En offrant une récompense en argent pour toute information qui découlera en une arrestation. Ensuite, les médias devraient informer la population des répercussions judiciaires aux malfrats. Ceci donnerait à réfléchir lors des prochaines festivités à la suite des victoires et cela contribuerait sûrement à épargner des sommes considérables en salaire aux agents des forces de l'ordre.

Robert Avon, Montréal

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Ils méritent d'être matraqués

C'est un comportement scandaleux et répréhensible! Ces voyous, qui donnent une si mauvaise image de Montréal et qui gâchent l'occasion de célébrer une belle victoire, auraient dû être matraqués et amenés au poste de police subito presto. Ce sont des individus qui en veulent à la société en général et qui s'en sont donné à coeur joie, sous les regards vigilants, mais impuissants de notre corps policier. Or, si ces policiers étaient intervenus fermement pour éviter les débordements, nous aurions crié notre mécontentement face à la brutalité policière. L'opinion publique devrait réaliser que ces scènes se répéteront à nouveau et toujours, tant que l'opinion publique freinera le travail de nos policiers, en ne les soutenant pas dans leurs tâches que nous leur avons confiées. Pauvres nous qui donnons tant de droits aux bandits, aux criminels et à ces petits voyous.

Jean-Pierre Simard

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Faisons-les payer!

Le grabuge causé par les casseurs est pire qu'une plaie que l'on doit soigner. Et une façon de diminuer l'activité de casseurs serait de les faire payer. S'ils sont solvables, c'est tant mieux et on les fait payer. S'ils sont bénéficiaires de prestations de sécurité sociale, il faut retenir leur chèque jusqu'au remboursement du montant du méfait. Dans le cas de mineurs, la facture doit être remise aux parents. Si aucune de ces conditions ne s'applique, jetons-les en prison!

Fidel Turbide

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Intentons des poursuites

Cette forme de réjouissances est contagieuse et malsaine pour toute la société québécoise. Les marchands devraient poursuivre la Ville de Montréal et le Centre Bell pour avoir permis ce rassemblement qui laissait présager ce qui allait se passer. Ces casseurs sont maintenant associés à toutes les victoires du CH. Le problème est dans la tête, par association avec ce sport.

Gérard Turcotte, La Motte, Abitibi