l est vrai que la hausse d'impôt de 25$ (200$ dans deux ans) par personne décrétée dans le dernier budget provincial rend le régime fiscal moins progressif pour les contribuables gagnant des revenus dépassant les seuils où cette hausse s'applique. Par contre, à cause des crédits d'impôt additionnels accordés aux moins bien nantis, on doit admettre que, dans son ensemble, le régime fiscal est plus progressif qu'avant le dernier budget: les plus démunis recevant plus de transferts; les mieux nantis payant plus d'impôt.

l est vrai que la hausse d'impôt de 25$ (200$ dans deux ans) par personne décrétée dans le dernier budget provincial rend le régime fiscal moins progressif pour les contribuables gagnant des revenus dépassant les seuils où cette hausse s'applique. Par contre, à cause des crédits d'impôt additionnels accordés aux moins bien nantis, on doit admettre que, dans son ensemble, le régime fiscal est plus progressif qu'avant le dernier budget: les plus démunis recevant plus de transferts; les mieux nantis payant plus d'impôt.

À la limite, en réitérant de nombreuses fois des politiques similaires, nous en arriverions à une égalité des revenus nets de tous les citoyens. Ainsi, à chaque hausse d'impôt d'un montant égal par personne, des contribuables grossiraient les rangs des moins bien nantis (de moins en moins démunis grâce aux transferts) et commenceraient alors eux-mêmes à être exemptés des hausses d'impôts et à profiter des transferts. Théoriquement, arriverait un jour où tous les citoyens bénéficieraient du même revenu net: un résultat mathématiquement impossible avec des impôts proportionnels aux revenus, à moins d'établir le taux à 100% dès le premier dollar gagné...

En conclusion, si le régime fiscal avait pu être rendu encore plus progressif, il l'est quand même davantage que si le gouvernement avait décrété une simple hausse d'impôt proportionnelle aux revenus...