À la lecture des déclarations faites en conférence de presse par le nouvel archevêque de Montréal, Christian Lépine, j'ai éprouvé un sentiment de désespoir pour l'Église de Montréal. En ce début de troisième millénaire, nous avons besoin d'un pasteur inspirant et non d'un théologien conservateur qui se permet de porter des jugements quant à ceux qui peuvent communier et les autres qui, d'après lui, ne sont pas prêts à communier. Qu'il croit que l'homosexualité est une maladie qui se traite avec la prière me dépasse.

À la lecture des déclarations faites en conférence de presse par le nouvel archevêque de Montréal, Christian Lépine, j'ai éprouvé un sentiment de désespoir pour l'Église de Montréal. En ce début de troisième millénaire, nous avons besoin d'un pasteur inspirant et non d'un théologien conservateur qui se permet de porter des jugements quant à ceux qui peuvent communier et les autres qui, d'après lui, ne sont pas prêts à communier. Qu'il croit que l'homosexualité est une maladie qui se traite avec la prière me dépasse.

Qui êtes-vous M. Lépine pour affirmer que des divorcés engagés dans une autre relation ne pourraient pas communier ? Ça me rappelle la période où nos mères et nos grands-mères se faisaient refuser l'absolution si elles pratiquaient une forme ou l'autre de contraception. Nos églises se sont vidées  depuis Vatican II. Plusieurs catholiques sont demeurés croyants, mais ne veulent plus que le clergé se prononce sur ce qui se passe dans les chambres à coucher et se définissent davantage  comme chrétiens que comme catholiques.

Quant à vos jugements, je me permets de vous rappeler une parole du Christ que l'on trouve en Saint Marc : « Même les scribes du parti des pharisiens le suivaient aussi, et, voyant qu'il mangeait avec les pécheurs et les publicains, ils disaient à ses disciples : Il mange avec les publicains et les pécheurs ! Jésus, qui avait entendu, leur déclara : Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »

L'Église de Montréal a connu des heures difficiles et ce n'est pas terminé. Nous n'avons pas fini de vendre les églises que les fidèles auront désertées.