Que l'on sache, Air Canada est une compagnie privée et CE gouvernement ne se prive pas de voter des lois spéciales à l'encontre des droits des syndiqués. Air Canada n'a jamais manifesté de mettre le cadenas dans la porte et de licencier ses employés. Ça n'a pas empêché CE gouvernement de court-circuiter les négociations et d'imposer sa loi.

Que l'on sache, Air Canada est une compagnie privée et CE gouvernement ne se prive pas de voter des lois spéciales à l'encontre des droits des syndiqués. Air Canada n'a jamais manifesté de mettre le cadenas dans la porte et de licencier ses employés. Ça n'a pas empêché CE gouvernement de court-circuiter les négociations et d'imposer sa loi.

Dans le cas d'une compagnie tout aussi privée qui licencie 2600 ouvriers spécialisés, AVEOS, le ministre des Transports, l'ineffable Denis Lebel ne trouve à dire que des banalités à travers son attaché de presse. Où est la logique ? Évidemment, son chouchou Air Canada peut, à moindres coûts, faire réparer et entretenir ses avions ailleurs dans le vaste monde. Mais quels seront les coûts pour l'ensemble de la société canadienne que cette faillite? 2600 personnes vouées au chômage et à des salaires de misère pendant des années. Des compétences mises au rancart. Des impôts perdus, pour être pratique.

Les techniciens et mécaniciens de cette entreprise sont des gens compétents, fiables, bien formés et vivant dans ce pays. Nous pouvons leur faire confiance quand nous montons dans un avion d'Air Canada. Pourrons-nous avoir autant confiance quand les réparations et l'entretien des avions de notre transporteur national seront effectués au Mexique, au Salvador, en Inde ou en Chine?

Au bout du compte, c'est juste de la sécurité de nos vies dont il est question!