Les finalités de la carrière politique du député de Borduas, Pierre Curzi, ne connaissent pas un dénouement heureux. Parions que le scénario souhaité du dernier acte ne comportait pas un salut définitif. L'erreur fatale fut de quitter le PQ comme un mutin gonflé par la révolte factieuse. Une lubie sans lendemain, me direz-vous! Les longues nuits de réflexion de Pierre Curzi, faut-il le croire, le porta à reprendre le chemin qui mène au PQ. Hélas! Mme Marois, en coulisse, l'attendait de pied ferme avec la cravache de la rectitude et de la fermeté; tout cela derrière un sourire poli et l'âme remplie de fatuité. Il faut dire que M. Curzi, en voulant réintégrer le PQ, perdait beaucoup de panache devant l'assistance et qu'il aurait obtenu un poste sans galon au sein du PQ, ou presque. Le rideau tombera sur un bruiteur indépendant, les projecteurs s'éteindront car les conditions de réintégration de M. Curzi ont été superbement ignorées Un nouvel acteur briguera les suffrages dans Borduas; Pauline avait bien affûté ses couteaux!