Le retour des routes et ponts à péage au Québec prend une mauvaise tournure. Au lieu d'implanter un système de perception électronique standard tel que le « E-ZPass » qui est déjà utilisé dans une quinzaine d'États et provinces de la côte Est américaine, les multiples paliers gouvernementaux optent encore pour la complexité et le manque de jugement.

Le premier grand partenariat entre Québec et le privé dans la région de Laval est selon moi une grande réussite qui engendrera une vague de PPP dans la province; le problème n'est qu'au niveau administratif. Si la tendance est à l'harmonisation de notre réseau routier qui donnera sans doute un bon coup de main aux échanges commerciaux canado-américains (tel que le parachèvement des autoroutes 30 et 35), l'absence de communication entre le ministère québécois des Transports, la Société des ponts fédéraux et les principales municipalités est flagrante.

L'idée de consulter au préalable d'autres agences de transports comme le New York MTA ou le département de transport du New Hampshire n'est sûrement venu à l'esprit de personne puisque dès l'ouverture du nouveau pont Champlain dans quelques années, les camionneurs et automobilistes montréalais serons envahis de vignettes et transpondeurs distincts. La technologie du péage sans arrêt n'est pas à ses débuts puisqu'elle est déjà utilisée dans la région de Toronto et Denver.