Bravo au ministre fédéral de l'Immigration, Jason Kenney, qui a interdit le port du niqab lors de la prestation du serment pour les nouveaux immigrants. Bravo au gouvernement du Québec qui veut interdire le port du niqab dans la fonction publique (projet de loi 94). Mais au lieu toujours procéder à la pièce, réglons le problème une fois pour toutes: interdiction du niqab et de tout vêtement qui cache le visage (cagoule, masque, mouchoir)  dans tous les endroits publics, y compris la rue (excluant les fêtes, comme l'Halloween). Question de sécurité et de respect des valeurs canadiennes et québécoises.

Bravo au ministre fédéral de l'Immigration, Jason Kenney, qui a interdit le port du niqab lors de la prestation du serment pour les nouveaux immigrants. Bravo au gouvernement du Québec qui veut interdire le port du niqab dans la fonction publique (projet de loi 94). Mais au lieu toujours procéder à la pièce, réglons le problème une fois pour toutes: interdiction du niqab et de tout vêtement qui cache le visage (cagoule, masque, mouchoir)  dans tous les endroits publics, y compris la rue (excluant les fêtes, comme l'Halloween). Question de sécurité et de respect des valeurs canadiennes et québécoises.

Peu de femmes le portent! Ce n'est pas une raison. Mieux vaut l'interdire immédiatement pendant qu'elles sont peu nombreuses. Ce n'est pas le problème le plus important! C'est vrai, mais il est très révélateur et symbolique. Et il pourrait être le départ d'une démarche plus globale: définir la laïcité, favoriser l'intégrations des immigrants.

Comment faire? Une précision au code criminel, une loi spéciale, un règlement gouvernemental particulier, une information ferme aux futurs immigrants. Au Québec, un élargissement du projet de loi 94 qui veut interdire le port de vêtements qui cachent le visage «dans les institutions publiques» seulement. Cela constituerait une limite à la liberté de conscience et de religion? Oui, mais une limite tout à fait légitime dans notre société démocratique, libertaire et égalitaire. Et cela pourrait envoyer un message clair aux juges des diverses cours, y compris la Cour suprême.  La Cour suprême a  d'ailleurs déjà ouvert la porte à une telle interprétation en juillet 2009, dans l'affaire des membres d'une communauté dissidente installée en Alberta, les huttérites, qui contestaient l'obligation de se faire photographier pour obtenir un permis de conduire. La Cour a reconnu que la liberté de religion avait des limites. Et que ces limites pouvaient être justifiées - au nom de la sécurité justement (ici, la prévention du vol d'identité) -, même si elles entraînaient des désagréments ou des inconvénients pour les personnes concernées.