Mais où sont les parents de la génération Y? Six ans comme intervenant dans les centres jeunesse de Montréal m'ont permis d'être témoin de la détresse des parents, de l'inaptitude et de l'incompétence des parents, de l'amour, parfois aveugle et brûlant, des parents. Mais cette réalité, c'est le premier degré. C'est le piège. C'est l'explication facile.

Mais où sont les parents de la génération Y? Six ans comme intervenant dans les centres jeunesse de Montréal m'ont permis d'être témoin de la détresse des parents, de l'inaptitude et de l'incompétence des parents, de l'amour, parfois aveugle et brûlant, des parents. Mais cette réalité, c'est le premier degré. C'est le piège. C'est l'explication facile.

La petite Marjorie écoutait Occupation Double le dernier soir de sa vie; la petite Marjorie «textait» sur son cellulaire le dernier soir de sa vie; la petite Jade se faisait écraser sur Facebook, au cours de la dernière semaine. Vous suivez mon raisonnement? Où sont les parents dans tout ça?

On sait tous que l'école n'est plus le tremplin de la vie pour nos jeunes; c'est plutôt un milieu infecté de violence verbale et physique, un lieu d'exercice du paraître plutôt que d'exercice de l'esprit. Mais il origine de la maison, ce malaise.

Entendu l'autre soir à Occupation Double: Dany qui suggère à Odile de «fermer sa yeule». J'imagine Pierre Foglia, sourire en coin, en s'imaginant tous les parents partageant ce grand moment de télévision avec leurs ados, question de bien préparer la prochaine semaine scolaire...

Les parents, réveillez-vous.