Dans un petit café de Montréal, deux douzaines de citoyens sont venus prendre des nouvelles du mouvement des indignés d'Occupons Montréal, de leurs revendications et de cette nouvelle manière d'être citoyen qui émerge partout. Leurs revendications concernent tous les aspects de la vie en société, surtout l'appauvrissement qui se généralise, car tout se tient. Un participant disait : «Il faut mettre fin à la dictature de l'argent et partager réellement les richesses et rétablir une vraie démocratie». Plus on partage nos informations, nos situations de vie et nos analyses, plus on comprend ce qui se passe et comment on nous exploite et nous aliène. Nous devons retrouver confiance en nous.

Nous avons parlé du printemps arabe, de résistance à la consommation et à la technologie, d'action non violente, d'éducation, de souci de performance dès la maternelle, du besoin de cohérence dans nos vies, des médias qui nous distraient plutôt que de parler des vraies questions qui concernent nos vies en société. On a évoqué la lutte des étudiants, l'économie solidaire et les coopératives, le Plan Nord et la situation des Premières nations.

Des citoyens qui ont pris le temps de s'arrêter et de réfléchir ensemble pour voir clair et résister. D'autres quartiers s'y préparent. Génial!