Le  «bon», c'est évidemment Jacques Duchesneau, qui lave plus blanc que blanc. Tout le monde l'aime, ce sauveur flamboyant et solitaire, sans peur et sans reproche. La «brute», mais elle ne fait guère peur, elle est plutôt dans le genre haut fonctionnaire, lunetté, docile et effacé, c'est le commissaire Robert Lafrenière avec son machin UPAC. Enfin le «truand», le pelé par qui tous nos malheurs arrivent, c'est un certain Jean Charest. Il n'est guère aimé, mais il gouverne toujours tant bien que mal. Le «truand» se détend souvent par des voyages à l'étranger.

Le  «bon», c'est évidemment Jacques Duchesneau, qui lave plus blanc que blanc. Tout le monde l'aime, ce sauveur flamboyant et solitaire, sans peur et sans reproche. La «brute», mais elle ne fait guère peur, elle est plutôt dans le genre haut fonctionnaire, lunetté, docile et effacé, c'est le commissaire Robert Lafrenière avec son machin UPAC. Enfin le «truand», le pelé par qui tous nos malheurs arrivent, c'est un certain Jean Charest. Il n'est guère aimé, mais il gouverne toujours tant bien que mal. Le «truand» se détend souvent par des voyages à l'étranger.

La population et les médias ont bien hâte que le western débute, mais le «truand» sait qu'il a beaucoup à y perdre. La «brute» continuera son boulot pépère, peu importe comment le film se déroule. Le «bon» finira sa thèse de doctorat et pourra par la suite se pavaner de nouveau à un insignifiant show de variétés très regardé en terre québécoise. Et cette terre continuera de tourner, en attendant le prochain western...