Figure d'extrême droite tristement célèbre de la Deuxième Guerre mondiale, Adolf Hitler a fondé un parti politique visant, entre autres, à exporter et à éliminer les Juifs allemands du troisième Reich. Utilisant les tactiques les plus simples pour injecter à son peuple le désir de le suivre dans sa croisade pour la pureté de la race, l'Allemagne est devenue l'emblème de l'antisémitisme. Le plus triste de cette sombre histoire est que les autres pays d'Europe ont collaboré avec les nazis, et qu'ils s'en sont bien accommodés.

Figure d'extrême droite tristement célèbre de la Deuxième Guerre mondiale, Adolf Hitler a fondé un parti politique visant, entre autres, à exporter et à éliminer les Juifs allemands du troisième Reich. Utilisant les tactiques les plus simples pour injecter à son peuple le désir de le suivre dans sa croisade pour la pureté de la race, l'Allemagne est devenue l'emblème de l'antisémitisme. Le plus triste de cette sombre histoire est que les autres pays d'Europe ont collaboré avec les nazis, et qu'ils s'en sont bien accommodés.

L'idéologie d'extrême droite qui définit la carte politique actuelle, charrie les mêmes idéaux, ce qui pourrait aboutir à une autre destruction raciale. En Europe, les Juifs et les Arabes ne sont jamais considérés comme des Français, des Allemands ou des Suédois, mais comme des immigrants. C'est donc une politique d'immigration qui justifierait ce mouvement raciste, les Européens ne voulant avouer, en dehors des réseaux internet, leur xénophobie, mais leur désir de voir expulsés du pays, comme l'a déjà fait la France avec les Roumains, est bien réel. Et nos gouvernements, faut-il le rappeler, sont élus par le peuple. Et il suffirait de peu pour qu'il affiche sa vraie couleur.

Bien que le massacre en Norvège nuise à l'image de la droite européenne, que nous avons tous été révoltés par ce geste de violence, l'accord tacite de certains extrémistes donne froid dans le dos. Et la fermeture des Européens face aux races sémites ouvre la porte à bien des crimes. Cette vision élitiste et ségrégationniste ne fait que valider certaines tueries comme celle qui vient de se passer dans une petite communauté norvégienne. Devant l'absence de remords d'Anders Behring Breivik, il y a de quoi s'interroger. S'identifier à sa race, à sa langue et à sa religion est légitime, mais il serait bien de repenser notre façon de nous définir, et n'attendons pas qu'il soit trop tard pour le faire.