Driiing!!! Il est 7h, le cadran sonne. On se lève, on se lave, on déjeune, on s'habille et hop! dans l'auto pour aller travailler. On bosse toute la journée dans un niveau de stress proportionnel à notre souci de performance. 16h30, on commence à ranger nos effets, on se demande si on ira au «5 à 7».

Driiing!!! Il est 7h, le cadran sonne. On se lève, on se lave, on déjeune, on s'habille et hop! dans l'auto pour aller travailler. On bosse toute la journée dans un niveau de stress proportionnel à notre souci de performance. 16h30, on commence à ranger nos effets, on se demande si on ira au «5 à 7».

«Bof! demain, chu fatigué!»

Allez! en route vers la maison. Télé, souper, enfants... dodo.

Essayons un peu cet exercice empathique: vous rentrez travailler tous les matins ne sachant jamais si vous allez revenir chez vous le soir. Criminels, désaxés, handicapés mentaux, ivrognes, gangs de rue, batteurs de femmes, pédophiles, tueurs, toxicomanes, délinquants, chauffards, etc. sont ceux que vous fréquentez quotidiennement. Ils vous détestent tous, sont prêts à vous insulter, vous frapper, vous tuer. Vous voyez des femmes battues, des enfants abusés, des ados exploités. Vous connaissez les coupables, ils sont en liberté... Vous les arrêtez, ils ressortent, recommencent, vous bravent, vous narguent.

Un jour, un homme en pleine psychose, armé d'un couteau, se rue sur vous. Il veut vous tuer! Temps de réaction? Une ou deux secondes pendant lesquelles la société exige de vous d'analyser froidement la situation, d'élaborer les solutions, de prendre une décision qui plaira à la communauté, à vos patrons et à l'agresseur, tout en vous gardant sain et sauf, et d'appliquer cette décision sans erreur.

Alors? Avez-vous réussi cet exercice d'empathie?

Si vous retournez à votre boulot en laissant les autres faire le leur, la réponse est oui.