Certains médias, surtout télévisuels, se sont beaucoup énervés et tourmentés parce qu'un quasi-quidam, nommé Harold Egbert Camping (né en 1921 et ayant passé sa vie à étudier la Bible), a prétendu qu'il savait quand aurait lieu la fin du monde, la date fatidique étant le 21 mai 2011. Ce serait un système mathématique bien particulier qui aurait permis à ce grand visionnaire de nous faire savoir, à nous tous, de l'humanité corrompue, que le jugement dernier serait bientôt au rendez-vous de l'histoire.

Certains médias, surtout télévisuels, se sont beaucoup énervés et tourmentés parce qu'un quasi-quidam, nommé Harold Egbert Camping (né en 1921 et ayant passé sa vie à étudier la Bible), a prétendu qu'il savait quand aurait lieu la fin du monde, la date fatidique étant le 21 mai 2011. Ce serait un système mathématique bien particulier qui aurait permis à ce grand visionnaire de nous faire savoir, à nous tous, de l'humanité corrompue, que le jugement dernier serait bientôt au rendez-vous de l'histoire.

Et voilà-t-il pas que de nombreux médias ont offert à cet illuminé fanatique, à ce songe-creux, à ce visionnaire éminemment prophétique, une importante «couverture journalistique»! Serait-ce que certains médias n'ont rien à dire en cette période foisonnante où il y aurait tant d'événements essentiels à couvrir, tant d'analyses à proposer et tant de débats qui auraient besoin d'être menés et assumés. Dans certaines chaînes d'information continue on a invité des théologiens ou divers fumistes se prenant pour des spécialistes de la Bible. S'il faut créer un grand événement médiatique chaque fois qu'un illuminé annonce la fin du monde, il va falloir songer à éliminer les autres nouvelles.

Évidemment, il y a eu, dans tout cela, une bonne occasion de rigoler un peu. Mais l'une des caractéristiques de la société québécoise, c'est qu'il y a une telle pléthore d'humoristes dont certains sont éminemment nuls, que le rire, souvent niais, est fréquemment au rendez-vous.

Enfin, il importe de noter que croire à une éventuelle fin du monde et à un probable jugement dernier, c'est l'apanage de ceux qui prennent la Bible au sérieux, ce qui est leur droit le plus strict, dans un univers de plus en plus athée ou sceptique.